Croissance économique inclusive (Par Thierno FALL)

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Nombreux sont les gens qui taxent la politique économique du président Macky Sall de non inclusive. Je retiens par-là, une reprise de discours politicien et partisan, et d’une totale ignorance de la question.
Il convient de rappeler d’abord ce qu’est cette inclusion économique. Ensuite la contribution visera à clarifier les politiques et mesures prises, éveiller la conscience des sénégalais à qui on a dicté toute une ribambelle de mal-dit.
Selon le PNUD, « Le développement ne peut être inclusif que si toutes les catégories de population – quels que soient leur sexe, leur origine ethnique, leur âge ou leur statut social – contribuent à créer des opportunités, partagent les bénéfices du développement et participent à la prise de décision. »
Et dans l’Économiste, la croissance inclusive se définit comme suit : « La croissance inclusive advient quand le revenu des personnes les plus pauvres, croît plus vite que celui de la population dans son ensemble. Cela suppose un cadre général qui comprend : des transformations structurelles ; une diversification économique, une perspective à long terme. »
Après ces deux définitions jugées utiles à rappeler, intéressons-nous sur les mesures prises sous le magistère du président. En voici trois programmes majeurs :

1. Le PUDC : « Capital humain, protection sociale et développement durable » et vise la réduction des inégalités (inclusion sociale), La sécurité alimentaire, la promotion d’une économie rurale (développement de l’entreprenariat en milieu rural – renforcé par la DER)
Ce programme bénéficie d’un soutien et accompagnement considérable du PNUD dans sa lutte pour le développement inclusif;

2. Le PRACAS : Dont l’objectif est de construire une agriculture compétitive, diversifiée et durable, conformément aux orientations du Plan Sénégal Émergent (PSE), vient s’incruster dans la définition des politiques de transformations structurelles pour diversification économique (Leconomiste)

3. Le CASE : Dans sa définition est une mise en place des systèmes d’évaluation et de suivi de la pauvreté pour générer des données concrètes et ciblées telle que prône par le PNUD pour un développement inclusif.

La volonté du Président Macky Sall de voir la croissance économique profiter à toutes les couches de la société, matérialisée par le PUDC, le PRACAS, le CASE parmi la DER, le PUMA, mais aussi surtout la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap physique et mental majeur, la couverture maladie universelle – j’en passe, rejoint son ambition d’Un Sénégal de tous, Un Sénégal pour tous.
Pour le moment, la croissance du Sénégal est bien inclusive et orientée vers les couches les plus défavorisées et les plus vulnérables.

Thierno FALL
Ingénieur électrique
Membre APR-CANADA

8 Commentaires

  1. Monsieur, votre analyse qui en fait n’en est pas une dans la mesure où il s’agit ici que d’une description sommaire de 3 programmes ne permet pas de conclure que le président Sall à mené une politique économique inclusive.
    Encore aurait-il fallu donner les données exactes concernant ces différents programmes.
    Pour conclure à l’efficacité d’un programme, au delà des objectifs, il faut en faire une évaluation, ce que vous ne faites pas dans votre article.
    Et là encore, je n’ai parlé que de l’efficacité de ces programmes, mais convenez avec moi qu’en plus de l’efficacité, qui est la comparaison résultats par rapport aux objectifs, il est important d’y ajouter la dimension budgetaire à savoir à quels coûts ces programmes (que vous assimilez à une politique) ont-ils été mis en oeuvre.
    Évitons donc de vouloir faire savant sans aller au fond des problématiques. C’est à cette condition que les débats seront vraiment alimentés et nourris pour des consensus salvateurs afin de tirer notre pays vers le haut.

    • Parfaitement d’accord avec toi, une investigation profonde se doit d’être faite pour poser le débat sur l’efficacité et des dits programmes.
      Mais Je pense que l’auteur a voulu ici par une contribution minimale redéfinir la notion d’inclusion économique et non pas de rediscuter de leur efficacité et résultats. avant d’y poursuivre le débat il faut prendre soin d’etre d’accord sur la question d’ou situe le mot inclusion. Qui meme de mon point de vue, est mal dit ici au Sénégal.

  2. C est quoi un ingénieur électrique ? Le courant électrique on sait.
    Les projets et programmes sont passables dans leur conception. Mais ils sont des gouffres à sous et donnent lieu à des détournements de fonds.

    • La place ici n’est pas de définir la notion de génie électrique, il est meme de bonne foi de donner sa qualification ce que bon nombre d’auteur de chroniqueurs ne font pas.
      il faut voir au dela et des titres et jugés du contenu et rester dans le contexte.
      Après ce que vous dites c’est un simple point de vue subjectif.

  3. Je ne maîtrise pas l’aspect financier de ces programmes mais ce dont je suis est que le PUDC qui touche l’intérieur du pays, est un bon programme. Beaucoup de localités sont desenclavees, bénéficient de forages, etc. Mais il faut évaluer et rendre compte au peuple…

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