Notre envoyé spécial vous promène dans les coulisses des JO de Londres. La fille de l’ex-président Abdoulaye Wade, Syndiély, est attendue aux premières loges pour suivre la finale des 100 m, tandis que El Hadj Diouf était parmi les supporters des Lionceaux aux côtés d’un Fadiga plus discret.
Syndjély
La fille de l’ex-président de la République du Sénégal Syndjeli Wade est à Londres pour suivre les Jeux. Rencontrée au magnifique bâtiment qui sert de repaire à l’IAAF et à son président Lamine Diack, la fille du président Wade était passée récupérer ses invitations afin de pouvoir suivre l’athlétisme. Seule comme une grande dame, sans accompagnant, elle a arpenté les rues de Londres, notamment Euston Road, la rue où est situé le St Pancrass Hôtel, le Head Quarter de l’IAAF. Toujours égale à elle-même, le sourire aux lèvres, elle n’a pas hésité à nous contaminer sa bonhommie. Après la soirée d’hier, celle d’aujourd’hui (dimanche) s’annonce plus palpitante avec la finale des 100 m, et elle sera aux premières loges car ne voulant rien manquer des péripéties de cette confrontation.
Diouf
C’est en capuche que le double ballon d’or sénégalais s’est présenté aux supporteurs sénégalais. Marmonnant à l’envi en guise de réactions aux nombreuses lacunes dont a fait montre la défense sénégalaise. A la mi-temps, il a été assailli par une meute de jeunes sénégalais basés à Londres lui demandant d’immortaliser ces moments. Aux côtés de Fadiga, plus discret, Diouf a encore fait du Diouf, avant de changer de tribune et se rapprocher de la délégation.
Billets
Les Lionceaux ont les boules, non pas qu’ils sont passés au travers de leur quart de finale, mais ils en veulent à leurs dirigeants. Incapables de leur trouver des billets de match afin de leur permettre d’en offrir à leurs proches comme il est de coutume, les joueurs étaient amers. A l’image de Diamé qui voulait 12 billets pour les membres de sa famille, impossible à trouver. Dans ces conditions, forcément on ne prépare pas de la manière la plus sereine une rencontre. Au chef de la délégation, les joueurs jugent qu’il ne fait pas le poids, qu’il ne fait que palabrer à longueur de journée.
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