Dans une situation «intenable» : Les ex-agents du Sénat sous Diouf menacent de s’immoler par le feu

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«Nous sommes prêts à tout, à des grèves de la faim et même à nous immoler par le feu, s’il le faut», a averti leur porte-parole, Abdou Aziz Fall. Mais, pour le moment, les anciens travailleurs du Sénat entendent emprunter la «voie normale», dans la discipline. «Nous sommes des républicains. Nous entendons user de toutes les voies légales possibles», a dit Fall, rappelant : «trop c’est trop». Parce que «depuis dix ans, nous demandons le respect de nos droits». Ces travailleurs indiquent que d’anciens travailleurs sont même morts de chagrin. C’est dans ce cadre que «des courriers ont été envoyés» à plusieurs hautes autorités pour une audience aux fins d’«explorer» les voies et moyens pour trouver une issue à cette question. A en croire Abdoul Aziz Fall, copies des lettres à l’appui, ces courriers ont été adressés au président de la République, Macky Sall, au Premier ministre, Abdoul Mbaye, au ministre de la Justice, Aminata Touré, au ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, et au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
Toutefois, cette cinquantaine de responsables de familles dit être dans le «désarroi» le plus total car aucune autorité n’a daigné répondre à leurs sollicitations. Pourtant, après la suppression du sénat en 2001, par arrêté n°009545/Mdb, les travailleurs avaient de l’espoir sur leur avenir avec la mise en place d’une commission chargée de la liquidation de l’institution. Cette démarche a abouti en décembre 2001 avec la fin de leur contrat et paiement de deux à trois mois de salaire tout en informant le personnel que le principe d’un paiement d’indemnités et de réinsertion a été acquis. Mais, depuis lors, les travailleurs de l’ancien Sénat courent derrière de paiement de cette indemnisation, réinsertion ou recasement dans les autres services de l’Etat. Dans ce sens, informe Fall, l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, a été saisi. Mais il n’y a pas eu de suite favorable. C’est dans ce sens que ces travailleurs souhaitent que ce dossier trouve une issue heureuse pour tirer d’affaire ces responsables de familles qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. «C’est difficile, surtout en cette période d’ouverture des classes», s’est-il plaint. Source : La Tribune

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