XALIMA NEWS – Conformément au décret d’application de la déclaration de patrimoine, les ministres ont tous fini de déposer leurs avoirs au niveau de l’Ofnac. De l’avis de la présidente de ladite institution, Nafy Ngom Keita, face à la presse hier, lundi 14 septembre, seuls certains assujettis ne se sont pas encore conformés au décret. Elle s’exprimait en marge du séminaire de formation du 13ième Programme mondial d’Interpol sur la lutte contre la corruption, la criminalité financière et pour le recouvrement d’avoirs en Afrique de l’ouest.
Le Sénégal est-il en passe de réussir le pari de la promotion de la responsabilité et l’intégrité des autorités dans l’exercice de leurs fonctions? Tout porte à le croire, si l’on se fie aux propos de Nafy Ngom Keita, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).
En effet, face à la presse hier, lundi 14 septembre, en marge du séminaire de formation du 13ième Programme mondial d’Interpol sur la lutte contre la corruption, la criminalité financière et pour le recouvrement d’avoirs en Afrique de l’ouest, elle s’est dite satisfaite de l’état d’avancement des dépositions de patrimoine au niveau de l’institution qu’elle dirige. A l’en croire, «les déclarations de patrimoine se sont très bien passées maintenant». A l’image du président de la République, Macky Sall et du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, «tous les ministres ont déclaré leur patrimoine». Toutefois, elle a fait remarquer que les déclarations continuent d’être déposées au sein de l’Ofnac pour les autres assujettis. Parmi ces derniers, elle a cité entre autres «les directeurs généraux et toutes les personnes ordonnateurs de crédit, comptables qui gèrent des opérations qui atteignent ou dépassent un milliard de franc Cfa par an».
Quid des plaintes et dénonciations au niveau de l’Ofnac ? Selon la présidente de l’institution, nombreuses sont les plaintes et les dénonciations enregistrées au niveau de sa structure. Se refusant d’entrer toutefois dans les détails, elle a fait remarquer qu’un comité a été mis en place pour, non seulement analyser les dépositions, mais aussi les traiter et faire des propositions. C’est au bout de tout ce processus, a son avis, que «l’on voit s’il y a lieu de mener des investigations, ou même de les envoyer vers d’autres services, d’autres ministères».
Sud Quotidien