Découverte sur l’hypertension artérielle : Une stratégie simple qui abaisse et stabilise les tension

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Bonjour Professeur, qu’appelle-t-on pression artérielle ?
Bonjour. On appelle pression artérielle ou tension artérielle, la force de réaction élastique de la paroi des artères suite à la pression qu’exerce le sang sur cette paroi. Elle correspond à la force motrice qui fait circuler le sang.

Bonjour Professeur. Comment définit-t-on l’hypertension artérielle ?
Bonjour. En effet, l’hypertension artérielle est généralement définie comme étant supérieure à 140/90. Le premier chiffre (systolique) est la force du sang contre les parois artérielles lorsque le cœur est en train de pomper. Le second (diastolique) est la force résiduelle qui demeure entre deux battements du cœur. Tout relevé de la tension artérielle inférieur au chiffre supérieur (citons par exemple comme chiffres limites 138/88) est plus rassurant, mais il est préférable de s’efforcer de l’abaisser pour le ramener plus près des chiffres considérés comme normaux, c’est-à-dire 120/8O. En effet, toute élévation de la tension artérielle augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Bonjour Professeur. Comment gérer ce trouble ?
Bonjour. Ce n’est pas difficile. Vous savez, la maladie ne génère aucun symptôme particulier en soi, mais il prépare le terrain pour une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Au cours des derniers décennies, de nombreux médecins et thérapeutes professionnels ont fais de grands efforts pour détecter l’hypertension artérielle et la traiter plus agressivement. Non sans succès, puisque le nombre de personnes atteintes de crise cardiaque a diminué. En revanche, l’ennui, c’est que les médecins ont trop tendance à traiter ce trouble à l’aide de médicaments de synthèse. Près de la moitié des patients dont on a diagnostiqué une hypertension artérielle ont en fait une pression sanguine marginalement à modérément élevée. Il existe quantité de preuves concrètes selon lesquelles, pour ce type de cas, différentes mesures : un régime alimentaire accompagné d’un changement de mode de vie, afin d’intégrer régulièrement un peu d’exercice, d’apprendre à mieux gérer le stress et de vérifier soi-même sa propre pression sanguine à l’aide d’un tensiomètre, seraient tout aussi efficace que les médicaments, sans en avoir les effets secondaires. Et le simple fait de modifier son alimentation et son mode de vie apporte déjà au patient l’impression de mieux maîtriser son existence, ce qui est déjà un avantage certain. Mais ne vous attendez pas à ce que l’industrie pharmaceutique encourage les méthodes naturelles. Elle se priverait d’une partie des milliards que lui rapportent chaque année les médicaments contre l’hypertension.

Bonjour. Professeur. On dit souvent que l’hypertension mal gérée causes d’énormes d’dégâts. Qu’en pensez-vous ?
Bonjour. C’est la vérité. Les effets de l’hypertension sont sournois et lents. Dans le cerveau, c’est plutôt ennuyeux, cela se termine au mieux par des trous de mémoire et au pire par la paralysie d’un bras, d’une jambe, de tout un côté, de la parole. L’aorte, cette grosse artère qui part du cœur et descend jusqu’à l’abdomen, peut voir sa paroi se déchirer, conduisant à la formation d’un deuxième chenal qui entraîne des risques d’hémorragie gravissime en cas de rupture. Dans les reins, les petits vaisseaux sont aussi fragiles que ceux du cerveau. Toute perturbation de la circulation perturbe l’équilibre de la balance sodium/potassium. L’hypertension aggrave l’athérosclérose qui se manifeste par le rétrécissement du calibre des artères. Au milieu du footing occasionnel, c’est la barre qui survient dans la poitrine, douleur atroce qui descend dans le bras : direction l’hôpital, pour cause d’angine de poitrine !

Bonjour Professeur. On indexe aussi la pilule comme pouvant induire une hypertension chez la femme. Qu’en est-il ?
Bonjour. Effectivement, la pilule contraceptive, riche en œstrogènes, entraîne une rétention d’eau, stimule le système rénal de contrôle de la tension, et peut induire une hypertension artérielle. Les œstrogènes des pilules sont des œstrogènes de synthèse. En revanche, les œstrogènes naturels utilisés à la ménopause pour en atténuer les effets néfastes ne sont pas responsables d’hypertension.

Bonjour Professeur. On demande toujours au x gens d’avoir une consommation modérée en sel. Quel est la relation entre le sel el l’hypertension ?
Bonjour. Une relation très étroite. Lorsque nous consommons trop de sel, nous avons vu que le milieu intracellulaire accumule du sodium et avec lui des molécules de plus grosse taille comme le glucose et les acides aminés. Il se crée alors un déséquilibre de part et d’autre de la membrane. La concentration en eau devient plus faible à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. L’eau va donc pénétrer par osmose dans les cellules. Les cellules enflent et nous allons voir que ce changement de volume a des conséquences directes sur leurs activités vitales. En effet, il y a un lien direct entre l’excès de sel dans l’alimentation et l’hypertension artérielle, puisque « les gènes qui contrôlent la pression artérielle sont aussi ceux qui régulent la réabsorption de sel au niveau des reins » explique P. Meneton. Tous les résultats d’études vont donc dans le sens d’une réduction de l’apport sodé dans l’alimentation. Selon Pierre Meneton, une réduction de 30 % de l’apport sodé (de 9 à 6 g par jour) réduirait la fréquence des accidents vasculaires cérébraux de 22% et celle des infarctus du myocarde de 16%. Ce qui reviendrait à sauver des milliers de vies chaque année. Les consommateurs connaissent généralement les risques liés à l’excès de sel, mais ce qu’ils ignorent souvent, c’est que plus de 70% du sel consommé provient des plats industriels et de ceux consommés dans les restaurants ou les fast-foods. Les autres aliments en cause sont le pain, les céréales, les conserves, les charcuteries et les fromages.
En attendant que le plan anti-sel soit mis en place, chacun peut d’ores et déjà contrôler le sel qu’il apporte à son alimentation. Et cela commence par supprimer les habitudes alimentaires à risque : éviter la salière sur la table, bannir le saupoudrage systématique, remplacer le sel par d’autres types d’assaisonnement comme les épices, les herbes aromatiques, ne pas habituer les jeunes enfants à manger trop salé car les habitudes alimentaires se prennent dès l’enfance et il est difficile d’en changer à l’âge adulte. Une campagne d’information en direction des mères de famille et des restaurants scolaires devrait d’ailleurs être mise en place.

Bonjour Professeur. Quelle est cette fameuse stratégie dont tu parles ?
Bonjour. Elle est simple et consiste à utiliser l’ail en par voie anale chaque soir avant d’aller au lit. Vous y verra un résultat spectaculaire que vous n’avez jamais eu ailleurs.
Je vous en ajoute aussi deux autres possibilités :
Boire une eau pimentée contenant dissoutes des feuilles vertes pulvérisées de Vigna unguiculata.
Priser, de temps à autre, comme on fait pour le tabac à priser, une pincée d’une poudre très fine obtenue en écrasant des feuilles de Khaya senegalensis ou à défaut, celles de Boscia senegalensis. L’usage fréquent de l’une de ces poudres décongestionne le cerveau et empêche le saignement du nez d’avoir lieu.

Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, site : www.sambamara.com, skype : sambamara

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