Défaite de Yékini contre Balla Gaye 2: La longue histoire d’une trahison « découverte »

Pourquoi le Roi des Arènes a mordu la poussière lors de son combat contre Balla Gaye 2 ? C’est à cette question que tente de répondre le journal Enquête qui fait un zoom sur l’enfant de Bassoul. « Au lendemain de la défaite de Yékini, l’entourage du lutteur parlait de trahison. Cela semble être prouvé si on se réfère aux propos du journal qui cite un homme de confiance de Yékini qui serait le « traitre ». Il s’agit de Mansour Sakho, un homme mystérieux et très discret. Ce dernier (Gourou) aurait donné des talismans de Yékini à Balla Gaye 2 le jour du combat.

« Tout se serait joué avant le combat fatal au chef de file de l’écurie « Ndakaaru ». Mansour Sakho, a été surpris au téléphone avec Thierno Guèye, le gourou de Balla par un proche de l’entourage de Yékini. Ce dernier « donnait à Thierno Guèye tous les détails sur la préparation de Yékini ainsi que des gris-gris et talismans chers à l’enfant de Bassoul qui les utilisait à chacune de ses sorties», raconte le journal. Commence ainsi, la longue histoire d’une trahison. Le jour du combat « Mansour Sakho qui n’adressait jamais la parole à personne au stade a eu un échange de propos avec Thierno Guèye ». Plus surprenant, en a croire le journal, « Yékini avait des portions spéciales et talismans spéciaux qu’il amenait au stade à chaque combat, mais au moment d’en faire usage, quand il les réclamait à Mansour Sakho, ce dernier fait mine de chercher dans ses bagages et ne trouvant rien, répondait à Yékini : « on l’a oublié à la maison ».

Séance d’explication entre amis : Yékini aurait dégainé une arme

D’après certaines confidences requises par Enquête qui s’est rendu à Joal, Yékini aurait brandi une arme lors d’une séance d’explication avec Mansour Sakho. Par contre certains disent qu’il a simplement frappé son traître. Mais « Rien de tout cela n’est vrai. Ce n’est pas le genre de Yékini. Il lui a juste fait savoir qu’il avait tout découvert », raconte un témoin de Yékini dans le journal.