Des jeunes du Pds sur les traces de Blé Goudé

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CHASSE AUX JOURNALISTES, MENACE D’INCENDIE DU CONSEIL RÉGIONAL DE DAKAR

Si l’on n’y prend garde, les manifestations tous azimuts risquent de dégénérer. Et les nerfs sont si tendus qu’hier nuit, certains libéraux trouvés à la permanence du Pds ont été surpris en train de cogiter sur la nécessité ou non de brûler le Conseil régional de Dakar, en réponse à une attaque avortée d’assaillants débarqués sur place avec l’intention de saccager le siège du parti de Wade situé sur la Vdn. Quitte à ce qu’il y ait mort d’homme. Dans ce contexte surréaliste, « les journalistes sont des ennemis à abattre au même titre que Dansokho et Cie », croient dur comme fer certains va-t-en-guerre libéraux inconsolables.

Le temps pourra-t-il calmer la colère de certains jeunes libéraux ? La question mérite tout son pesant d’or, au regard du trop-plein de frustrations qui habite ces derniers. En effet, trouvés hier vers 20 heures 30 devant le portail du siège du Pds situé sur la Voie de dégagement nord, les libéraux, après avoir repoussé une attaque de manifestants décidés à saccager les lieux, promettent désormais de répondre œil pour œil et dent pour dent. Selon ces jeunes, ils n’hésiteront plus à en découdre avec les manifestants qui mettent sens dessus dessous le pays pour protester contre les coupures intempestives d’électricité.

Dans l’obscurité, certains jeunes libéraux ont même proposé de brûler, en guise de réplique appropriée à leurs assaillants, les locaux du Conseil régional de Dakar. Au motif que, accusent-ils à tort ou à raison, c’est le président de ladite institution qui serait derrière l’assaut manqué contre la permanence du Pds. Pour eux, les assaillants, qui voulaient s’en prendre audit bâtiment, sont venus du Conseil régional de Dakar. « Inutile de pleurnicher sur le sort qui a failli être réservé à notre siège. Maintenant, il faut qu’on réagisse de façon musclée, pour faire face aux manifestants à la solde de Benno. Quitte à ce qu’il y ait mort d’homme », théorisent certains va-t-en-guerre. Qui ajoutent : « dans des situations pareilles, il vaut mieux mourir dignement, en protégeant notre parti et notre secrétaire général ».

« La presse veut brûler le pays, mais elle n’échappera pas si le chaos s’installe »

Au bord de la crise des nerfs, certains cherchent à débusquer des journalistes dans l’obscurité : « y a-t-il des reporters parmi vous ? », demande un jeune du Pds. Et quand nous avons décliné notre identité, les « frères » de Wade se sont mis dans tous leurs états. « Vous êtes déclaré persona non grata, ici ; on vous connaît, vous pouvez recueillir des informations, mais dès que vous rentrez dans vos rédactions, vos patrons vont dénaturer nos propos. Et ce, pour faire plaisir aux adversaires du pouvoir, parce qu’ils roulent pour eux », accusent-ils. Pire, ce sont les radios qui veulent surtout brûler le pays, mais elles n’échapperont pas si le chaos s’installe au Sénégal.

« Les journalistes sont à abattre au même titre que les opposants »

Alors que nous tentons de les faire revenir à de meilleurs sentiments et leur expliquer notre souci d’être à équidistance de la mouvance présidentielle et de l’opposition, les libéraux piquent une grosse colère. Le seul pacifiste d’entre eux s’approche de nous, pour nous souffler à l’oreille : « circulez, la tension est si lourde par ces temps qui courent, que nous ne voulons pas qu’il vous arrive malheur et que demain, la presse se mette à accuser le Pds ». Avant qu’il ne termine sa phrase, un militant tonne : « pas question de négocier avec eux », avant de renchérir : « ils vont dégager ou nous allons leur faire la fête ; vous êtes de mèche avec l’opposition et vous êtes à abattre au même titre qu’eux ». Sur ce, un autre demande qu’on vérifie si le visiteur indésirable n’est pas en train d’enregistrer avec son téléphone cellulaire les menaces proférées çà et là.

Lorsque notre reporter-photographe tente de les convaincre de cesser leurs injures, un bonhomme surgit dans le noir, brandit un pilon, avant que le pacifiste libéral ne s’interpose. Tout cela, sous le regard impuissant des éléments des forces de l’ordre, situés à moins de 5 mètres. Propos orduriers et menaces d’assassinat ont rivalisé d’ardeur.

Daouda THIAM, lasquotidien.com

 

2 Commentaires

  1. la presidence n est pas pour les liberaux mais pour le senegal vous touchez a aux journalistes vous verez des ninja des camicase ablaye wade mourir avec lui cette personne peut se preparer 90 ans il va partir le dirigent le plus vieux du monde

  2. Ble Goude est loin de l’ image qu’ une certaine presse veut donner de lui et des jeunes patriotes. On ne les a jamais vus s’ adonner a des actes de violence ou de banditisme. Ils se sont opposes avec acharnement , le plus souvent a mains nues , contre la guerre non declaree que la France et l’ ONU manipulee par la France et les Etats Unis menaient contre le gouvernement et le peuple de Cote d’ Ivoire.

    Les partisans de la violence et des actes de banditisme c’ etaient et ce sont encore a ce jour les rebelles et les hordes qui se sont joints a eux depuis la tentative de coup d’ Etat de2002 en faveur de Ouattara.

    Ble Goude et les jeunes patriotes sont parmi les meilleurs fils de Cotd’ Ivoire et d’ Afrique.

    L’ Histoire finira tot ou tard par leur rendre justice tout comme elle le fera pour Gbagbo que le peuple ivoirien a reelu le 28 novembre 2010 et qui est un des meilleurs chefs d’ Etat que l’ Afrique ait connus et dont le seul crime a ete de vouloir defendre les interets de son pays, cequi lui a valu le complot de la Communaute internationale autoproclamee conduite par la France et les Etats-Unis suivis d’ une meute de chefs d’ Etat africains a leur devotion.

    A la site de quoi, le monde entier a ete abuse par un phenomene semblable a celui de l’ experience du baton brise enseigne en physique aux elleves du secondaire, en cela que le cas Gbagbo est un cas sui-generis a nul autre pareil, celui d’ un president qui n’ avait pas le pouvoir et qui s’ etait vu imposer une Commission electorale dite independante au sein de laquelle l’ opposition etait majoritaire a plus de 70%, un Premier Ministre, un Ministre de la Defense et un Ministre de l’ Interieur emanant de l’ opposition.

    Pour tout dire le vrai opposant durant l’ electionn ce n’ etait pas Ouattara qui avait le soutien de ceux qui detenaient la realite du pouvoir, la fameuse Communaute internationale autoproclamee representee sur place par l’ ONUCI et LICORNE, emanations de l’ ONU et de la France. Le veritable opposant c’ etait donc Gbagbo. Les roles avaient ete inverses au point qu’ on a assiste a un phenomene jusque la inedit, un president qui denonce les fraudes de l’ election organisee par son propre Gouvernement, en la personne du Premier Ministre qui lui avait ete imposee par la Communaute internationale , precisement pour organiser ces elections.

    Au surplus, Ouattara a ete declare elu sur la base d’ un taux de participation de 81% alors que le taux declare par la CEI au lendemain du scrutin est de 70%, en nette baisse par rapport au premier tour comme l’ ont constate et declare tous les observateurs sans exception.

    Contrairement a ce qu’ on a voulu faire comprendre pour induire les gens en erreur, la certification par l’ ONU n’ a pas valeur de validation ni d’ arbitrage, toutes choses qui etaient attachees aux prerogatives du Haut Representant des Nations Unies pour les elections et qui n’ ont pas ete reconduites en faveur du Representant Special du Secretaire general, Ban Ki Moon.

    En efet, le Conseil de Securite avait mis fin le 17 juillet 2007 au mandat du Haut Representant par la Resolution 1765 qui regit en dernierr ressort la certification et avait donc,ab ipso facto, leve la haute main qu’ il s’ etait donnee sur les elections en Cote d’ Ivoire, passant outre les recommandations de Ban ki Moon tendant a transferer a son Representant Special le pouvoir d’ arbitrage et de validation que detenait le Haut Representant pour les elections dont le poste etait supprime .
    Or, la pretendue election de Ouattara reconnue par la Communaute internationale n’ a de fondement que la certification de l’ ONU qui en realite n’ a pas valeur de validation ni d’ arbitrage.

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