Diouma Dieng Diakhaté, en procédure d’urgence au tribunal des référés

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Xalimasn.com

Walf grand place annonce que la styliste Diouma Dieng Diakhaté, attraite par les employés de son entreprise Shalimar couture, sera également jugée mardi matin ’’en procédure d’urgence au tribunal des référés’’.

Mme Diakhaté est poursuivie par 18 de ses couturiers ’’pour licenciement abusif, retard de salaires, non-respect du Code du travail’’, rapporte le journal. Mais l’intéressée bat en brèche toutes ces accusations.

aps.sn (extrait revue de presse)

MANIFESTATION DES TRAVAILLEURS DE SHALIMAR COUTURE
Diouma Dieng défend ses biens et saisit la justice

Les clients de Shalimar couture ont dû s’arracher les cheveux pendant la fête de la korité ou se rabattre sur d’autres couturiers pour espérer se faire coudre leurs gagnilas et autres bazins et pour cause. En effet, quelques jours avant la Korité, certains employés de Diouma Dieng Diakhaté ont décidé de croiser les bras. Hier, ils ont manifesté devant les locaux de la structure. La couturière, qui est dans ses droits, a déjà déposé une plainte promet en sus de leur envoyer une citation directe.

Le torchon brûle entre certains employés de Shalimar couture et la patronne de la boîte, la couturière Diouma Dieng Diakhaté. En effet, bien avant la fête de la Korité, les travailleurs ont croisé les bras, refusant de faire fonctionner les machines à coudre. Une plainte ayant déjà été déposée auparavant, les employés de la structure ont manifesté hier devant les locaux de la structure, alors que le Tribunal du travail va rendre son verdict aujourd’hui.

En effet, les travailleurs au nombre de 17 réclament entre autre, le paiement du mois d’août, de meilleures conditions de travail, et le paiement des heures supplémentaires. Ils ont en outre fustigé le comportement de leur patronne qui, selon eux, extrait de leur salaire les week-end et les jours fériés. Pire, Diouma Dieng Diakhaté, à les en croire, verse dans le favoritisme en faisant « deux poids deux mesures ». En clair, elle paie certains et laisse les autres en rade. Mais, ce n’est pas tout, car ils ont déploré aussi le non-respect des engagements pris lors de leur assemblée générale tenue le mois dernier.

Diouma Dieng rétablit la vérité

Diouma Dieng, pour sa part, n’a pas fait dans la langue de bois pour remettre ses travailleurs à leur place. En fait, elle ne refuse pas de payer. Seulement, précise-t-elle, elle « attend la décision du Tribunal pour se conformer à la loi ». Ainsi, elle invite les travailleurs à en faire autant. Selon Diouma Dieng, les travailleurs sont des prestataires de services qui sont payés en fonction de leurs prestations et n’ont donc pas de contrat à durée déterminée encore moins un contrat à durée indéterminée. Ces derniers, croyant avoir des avantages, avaient porté plainte, selon elle, et n’ont pas attendu le verdict du Tribunal pour envahir l’entreprise et bloquer le fonctionnement, en commettant des dégradations sur les machines.

Toutes choses qui font qu’elle n’a pas pu livrer ses commandes la veille de la Korité. Et « faute de ne pas avoir livré mes commandes, je n’ai pas pu avoir d’argent pour les payer. Ils m’ont causé d’énormes préjudices », se défend-elle. Poursuivant, elle dit que les travailleurs ont coutume d’attendre la veille d’un évènement pour la faire chanter. Cette fois-ci elle soutient mordicus qu’elle ne se laissera pas faire. Et c’est dans cette lancée qu’elle a porté plainte pour entrave à la liberté du travail, et voies de fait, non sans promettre de leur envoyer une citation directe.

Revenant sur l’assemblée générale tenue par les travailleurs, elle souligne être en phase avec ses employés, pour signer des contrats en bonne et due forme. Seulement, en contrepartie, elle réclame des diplômes et une qualification pour fixer les barèmes. Ce à quoi les travailleurs n’ont pas satisfait.

Moussa CISS (Stagiaire)

lasquotidien.info

TRAINEE EN JUSTICE POUR NON PAYEMENT DE SALAIRE : Diouma Dieng Diakhaté promet l’enfer à ses ex-employés

La directrice de Shalimar devra répondre ce mardi aux accusations de ses employés devant le tribunal du travail. Elle aurait refusé de payer les salaires après avoir entamé un bras de fer autour des paiements d’heures supplémentaires. Par ailleurs, elle soutient avoir affaire à des prestataires qui ont commis la pire erreur en sabotant son travail à la veille de la Korité.

Une plainte a été déposée au tribunal du travail par l’ensemble des couturiers de Shalimar contre la directrice de la structure, Diouma Dieng. Celle-ci devra répondre des accusations portant, entre autres, sur des menaces de licenciement et de non-paiement des salaires. Selon Badou Tall, chef du personnel, l’affaire a éclaté mercredi dernier, quand la patronne de Shalimar a reçu une consignation du tribunal du travail. Elle aurait refusé auparavant de se conformer aux exigences de la situation qui prévaut à cette période de traite, les tailleurs réclamaient des heures supplémentaires par rapport à l’augmentation des commandes qui a une répercussion conséquente sur le volume de travail. «Nous l’avons invitée autour de la table pour discuter de tout cela, nous étions en pleine négociation après avoir, tout de même, introduit une plainte au niveau du tribunal car nous ne pouvons plus supporter qu’elle nous traite n’importe comment. Nous n’avons aucune garantie alors que nous travaillons pour elle pour la plupart depuis 10 ans.» Chose que la couturière n’a pas du tout appréciée, les employés auraient reçu des menaces de licenciement de sa part et le même jour, Diouma a donné l’ordre à son comptable de ne pas payer les salaires. «En plus de bloquer nos salaires, elle nous demande de déguerpir des lieux en recourant à un huissier. Mais nous n’abandonnerons pas. Nous irons là où il faut pour rentrer dans nos droits.»

Une citation directe va être servie aux employés frondeurs

Diouma Dieng, jointe hier au téléphone, nous signale qu’elle a porté plainte, elle aussi, pour acte de sabotage. En effet, ces prestataires qui, selon elle, ignorent tout de leur engagement, ont eu à bloquer toutes les commandes qu’elle devait livrer la veille de la fête. «J’ai chargé mon avocat de s’en occuper. Pour avoir saboté tout le travail au niveau de l’atelier et pour m’avoir empêchée d’honorer mes engagements auprès de mes clients, ils vont tous recevoir une citation directe», dit-elle. La couturière tenait surtout à préciser qu’elle n’a jamais signé de contrat avec ses employés parce qu’ils ne l’ont pas voulu, certainement pour pouvoir satisfaire d’autres demandes éventuelles. Selon elle, il faut faire la différence entre un contractuel et un prestataire. Ce dernier ne pouvant réclamer autre chose que son dû payé sur la base de la prestation faite. Ainsi, la patronne de Shalimar se dit prête pour la confrontation. Elle poursuit : «Je n’ai jamais eu à leur devoir un franc, j’ai toujours eu à honorer mes engagements vis-à-vis de tous ceux qui travaillent dans ma structure. Donc quelle que soit la situation, faute de contrat, ils doivent procéder à des négociations. Ce que je ne refuse pas d’ailleurs. Ils n’ont aucunement le droit d’agir de la sorte. C’est à moi qu’ils ont fait du tort. Justement, ils ne peuvent pas recevoir leur dû avant d’avoir répondu de leurs actes».

lobservateur.sn

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