Dissidents socialistes : Etes-vous dignes de siéger dans nos instances?

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XALIMANEWS :  » Quelques grandes difficultés qu’il y ait à se placer à la cour, il est encore plus difficile plus âpre de se rendre digne d’y être placé »: La Bruyère

La crise politique en elle-même n’est pas l’apanage du parti socialiste. Tous les partis politiques dignes d’être appelés ainsi l’ont vécu avec une grande ampleur. La seule différence c’est que certains Sénégalais les plus audibles semblent bienveillants avec les autres partis dans la gestion de ces crises qu’avec le parti socialiste(PS). Le Parti démocratique Sénégalais (PDS) par exemple s’est séparé a plusieurs reprises de nombreux responsables de haut niveau. Cela n’a jamais ému l’opinion publique. Au contraire, dans plusieurs cas les déchus ont été condamnés et vilipendés.

Le parti socialiste dans sa longue marche a connu moult soubresauts. En 1948 déjà, son ancêtre, la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) a vécu la démission du Président Léopold Sédar Senghor et ses compagnons. Plus tard, en 1962 une autre crise a mis en scène des acteurs majeurs du Parti au pouvoir l’Union progressiste sénégalaise (UPS)

 

Les Sénégalais ont suivi avec intérêt celle qui a opposé dans les années 90 – 2000 les refondateurs aux réformateurs du Parti Socialiste. Toutes ces crises ont suscité des débats intenses autour des idées, de l’organisation et l’orientation du gouvernement ou du Parti avec à la clef des propositions pertinentes.

 

Jamais, Mamadou Dia, Senghor, Lamine Guèye et les autres leaders ainsi que leurs partisans n’ont insulté ni leurs adversaires ni les autres Sénégalais. Ils se sont gardés d’être vulgaires, et il ne pouvait en être autrement si l’on connait leur sens élevé de l’État, du Parti et de la Nation. Ils sont dignes d’être placés à la cour et de résider en bonne place dans la mémoire des Sénégalais. Cela leur confère une notoriété qui transcende le temps et les frontières. C’est ce sort enviable qui attend le président Ousmane Tanor Dieng.

Ce n’est plus le cas avec les nouveaux dissidents du parti socialiste qui, calomnient diffament et insultent tout en se faisant appeler paradoxalement « des valeurs ».
Les propos les moins injurieux peuvent être répétés :

« Ousmane Tanor Dieng ne peut s’autoproclamer Dieu du parti socialiste”. Ousmane Tanor Dieng a donné le parti à Maky Sall et vendu le parti avec l’affaire de Total. » Ou bien, “ ll impose sa volonté au Secrétariat Exécutif National et empêche les autres d’exprimer leur point de vue ». Ils (les socialistes) ont peur. Comme pour donner raison à Blaise Pascal qui disait je cite : « Vous n’appuyez votre bonheur que sur le mensonge” fin de citation. Ils disent également que nous avons perdu des élections sous Ousmane Tanor Dieng, alors qu’ils ont été battus au Référendum, au Hcct et aux législatives

Bizarrement Doudou Wade qui a attendu l’alternance en 2000 pour rejoindre son oncle en compagnie de son cousin venu de Londres ! Doudou Wade qui a dansé dans l’hémicycle en criant « wouy sama ndeye”, brandissant le scalp du Président Idrissa Seck, se mêle de l’affaire des Socialistes en faisant une révélation de taille : Wade vendait le Pds au président Abdou Diouf en rejoignant avec hommes femmes et bagages le gouvernement de majorité présidentielle élargie. Notons en passant que le parti socialiste s’est toujours gardé par décence de se mêler des affaires des autres formations politiques. Nous nous gardons de lui rappeler qu’il était inconnu des bataillons de Maître Wade quand ce dernier était dans l’opposition. Nous ne lui rappelons pas également qu’en le nommant Président de groupe parlementaire, c’est le neveu et non le camarade qualifié qui est choisi

 

C’est donc un tissu de mensonges débités dans l’arrogance et l’insolence accablant sans succès le Président Ousmane Tanor Dieng. Ce dernier, en bon musulman, ne s’est jamais pris pour Dieu de quelque chose. De même, il a atteint l’ataraxie et ne peut être habité par la peur, et le trouble que peuvent susciter les propos malsains d’anciens camarades aujourd’hui désemparés et dont certains présentent des symptômes de démence. Sinon, il aurait abandonné le parti socialiste quand il fallait avoir peur, pour créer un cabinet de consultant en France alors qu’il en avait la possibilité comme un certain dissident l’a fait. On ne peut braver le régime libéral entre 2000 et 2012, et craindre un avocat et deux ou trois maires. Il ne peut ni ne veut vendre le parti socialiste dont il poursuit la restauration et la redynamisation avec des hommes, des femmes, des jeunes de valeur, saints d’esprit et dont les propos ne portent aucun signe de démence.

 

En vérité, la peur se trouve dans le camp des auto-exclus qui, faute d’arguments plausibles n’ont que l’injure et l’invective à la bouche. Ils se sentent si fragiles hors du Parti, et ne savent que faire car n’ayant pas le courage d’assumer leur choix. Ils ont juste « osé l’avenir  » qui a riposté et leur a asséné une gifle retentissante aux dernières élections législatives à Podor, à Dakar et à Dalifort.

 

Qu’est ce qu’ils veulent changer dans le parti ?

 

Ce n’est ni sa doctrine, ni son mode d’organisation. Sinon ils l’auraient expliqué dans leur nombreux débats et sorties dans la presse qu’ils s’empressent d’assaillir à la moindre occasion pour insulter et sortir la rengaine éculée du Parti vendu. Curieusement, on ne parle plus de conflit de générations ou d’alternance générationnelle.

 

Les Sénégalais ont découvert fort heureusement que toutes les générations sont représentées dans le parti et que le secrétaire général le président Ousmane Tanor Dieng n’est pas un vieillard et qu’il jouit de toutes ses facultés physiques et mentales. C’est un démocrate qui laisse la parole aux autres sans influencer personne ni imposer son point de vue. Il est aimé et respecté par la base. Personne ne peut lui disputer son leadership. Il dispose de l’onction de cette base pour poursuivre son action dans la coalition BBY. Ceux qui le lui reprochent, je devais dire nous le reprochent sont également en coalition et ont manqué de peu d’aller aux élections sous la bannière des libéraux.

 

Les secrétaires généraux de coordination se sont réunis en assemblée générale le samedi 21 octobre 2017 de 11h à 17. A l’occasion, tous les orateurs ont insisté sur l’urgente nécessité pour le Parti de se séparer officiellement de ses dissidents qui ne fréquentent plus les instances depuis des années. La déclaration rédigée pour la circonstance a été lue et approuvée et adoptée.

 

Ceux qui ne se sont pas rendu dignes d’y siéger, pour avoir boycotté les instances dirigeantes du Parti, qui ont également présenté des listes concurrentes et donné des consignes de vote opposés à la volonté du parti l’ont déjà quitté de ce fait. Le bureau politique, en mettant la consigne du secrétariat exécutif National aura juste formalisé en constatant une démission effective depuis des années.

Bon vent chers déserteurs !

 

Ibra Fall
Secrétaire général 22ème coordination B
Secrétaire chargé de la communication de l’Union départementale de Pikine
Parti socialiste
[email protected]

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