Djibo KA, la tête de pont de la politique du grand remplacement !

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Dans cette période ébouriffante, de la dégradation de l’éthique et de la morale, allant de paire avec une forte déconsidération de l’offre Politique, en ne laissant point entrevoir aucune perspective d’espoir.
Si bien même que, aucune médication ni politique ou économique, n’est plus en mesure de susciter un emballement populaire. Même le mythe du messianisme politique s’est vu fortement désagregé, plongeant ainsi, la ci-devante classe politique dans une situation d’infortune et d’impopularité sans précédent.
Face à cette situation d’impasse et d’enlisement, sans une réelle perspective de retournement; ne faudrait-il pas nécessairement et avant tout, invoquer l’histoire pour comprendre comment : l’élite politique sénégalaise, se comporte parfois comme des rats, pour saborder ,—par un manque de sens de la république — tout un héritage politique et historique très glorieux.
Par exemple, coincé qu’il est —le président Macky Sall, —dans une situation difficile ne le permettant même pas, d’honorer ses engagements politiques. Et ce, sur fond d’une exacerbation de l’incontinence verbale et de reflux revendicatif (politique et citoyen).
Ceci le plongeant dans l’impossibilité même, de tenir la barre de sa promesse sur l’égalité des citoyens. et d’assurer la bonne redistribution des ressources.
A cela, s’ajoute une manifestation des inégalités sociales, qui se creusent davantage, sur fond de népotisme, de clientélisme et de favoritisme. Et pis, il (le président Sall) en arrive même à chercher à maintenir le cap, dont il a juré devant le peuple sénégalais d’infléchir.
Faceà un tel fiasco désarmant, le président chercherait à expérimenter un scénario catastrophe pour les remous du « Wax Waxeet » en perspective. Remous qui seraient l’avant poste d’un « effroyable cataclysme politique » au Sénégal.
Le grand remplacement :
Pour se prémunir de «cet tsunami implacable », le président entend dérouler la stratégie du « grand remplacement » par le truchement d’un « égrégore politique dingue » de fuite en avant et de recul démocratique, pour rajouter au débat national, une « couche diluée ».
Cet égrégore va se charger d’une animation politique malsaine, qui sera appuyée d’orientations dolosives.
Cette funeste entreprise, serait l’œuvre des « briscards » politiques amortis et vieux routiers de l’immoralité politique et du sal boulot.
Et bien entendu, cette animation politique à contre emploi entonnerait une « incantation de cygne » qui sonnerait le tocsin, de la dite majorité présidentielle, en parfaite synergie dans ledit égregore.
Même si tant est que, cet « égrégore politique » requiert: une masse critique et un esprit de groupe. Seulement, le président aurait dû, épingler dans son tableau de chasse, d’autres figures politiques, plus sages et plus positives, que celle de l’image d’un « constant de l’inconstance » que renvoie misérablement DJibo Ka.
Maintenant, que personne ne se fasse d’illusions!
Macky Sall, restitue à — quelques détails près — un « wadisme », tiré vers le bas et de piètre facture.
La rupture n’est pas pour demain, la mal gouvernance et l’impunité ont de beaux restes au Sénégal.
L’orthodoxie financière ne suplantera jamais au népotisme et à l’extravagance financière. Ceux qui s’attendaient à de grandes claques, au collaborationnisme « politico-religieux », seront désenchantés, par le grand retour du marabout politicien, annihilant ainsi, toute lueur d’espoir autour de l’État providence.
C’est cette sentinelle de la démocratie et ces pionniers de la révolution citoyenne, qui sont : « la ligne de mire » de cette politique du « grand remplacement » version sénégalaise. Qui consisterait à recruter un maximum de transhumants, issus des partis déconfits, lors des élections 2012. Mais aussi, des forces réactionnaires défaites et des marabouts lobbyistes et politiciens, qui, — comme des hyènes-charognards congruentes avec les jeux de pouvoir et de la guerre des ressources, ne dédaignent point, d’être des sergents recruteurs, qui s’activent dans l’ombre.
Le president entend regrouper cet impressionnant dispositif estampillé « réactionnaire et alimentaire », parmi les principales « lignes de force » en présence dans la société sénégalaise.
Afin que cette force réactionnaire et alimentaire, pour ne pas dire  » affranchie » de la justice, puisse tenir la dragée haute aux forces vives de la société, sentinelles de la démocratie.
Donc, que les esprits épris de paix et de justice ainsi que les militants des causes justes et démocratiques, soient vigilantes et restes aux aguets. Macky Sall, bousille tout!
C’est le même syndrome qui est en train d’happer la dame, en perte de vitesse, Dilma Rousseff, successeur de Loula. En effet, elle est aujourd’hui menacée de destitution car, elle est au sommet d’une impopularité inégalée jusque-là, en plus d’être à la tête d’une coalition défaite. Dilma Rousseff estime, à tort, que la seule façon pour elle, de terminer à tout prix son mandat, est de s’allier à l’élite brésilienne avec qui, elle vient de passer un accord, ouvrant la voie au démantèlement du fragile État-providence brésilien.
Donc, derrière ce champ de ruines politiques, et l’image eschatologique de la morale, les mains corrosives, des rats (politique et religieux) qui ont sabordé tout un héritage politique, historique et religieux.
Serigne Fallou Dieng
Cercle des intellectuels soufis.

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