Selon Bakary Sambe, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux au Centre d’Etude des religions de l’UGB, (Saint-Louis), « l’attaque la plus pernicieuse est celle perpétrée contre la mosquée chiite d’Imâm Sâdiq, au Koweït, qui vise expressément à embraser le Moyen-Orient et le monde musulman en soufflant sur la braise confessionnelle notamment le dangereux clivage sunnite-chiite en pleine guerre du Yémen en utilisant, de surcroît, un kamikaze saoudien ».
D’après Bakary Sambe, « à travers la vague d’attentats, un vendredi du mois de ramadan, un an jour pour jour après l’établissement du califat d’Al-Baghdâdî, Daech a voulu, symboliquement, s’attaquer à l’économie, la cohésion sociale et la stabilité des différents pays »
Pour Bakary Sambe qui est le coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux au Centre d’Etude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, « la vague d’attentats meurtriers a voulu aussi s’attaquer à un pays qui est une cible-symbole, la Tunisie dont la relative réussite du processus démocratique n’enchante pas l’Organisation de l’Etat islamique qui, paradoxalement, compte dans ses rangs des centaines de Tunisiens en Syrie et en Irak ».
Et Sambe de conclure « La Oummah islamique doit se mobiliser pour que la guerre interconfessionnelle à travers le glissant clivage sunnite-chiite, en pleine guerre du Yémen, n’embrase pas d’autres pays du Moyen-Orient et du monde musulmans aux équilibres si fragiles »/