Drame dans une auberge à Rufisque: Un commerçant de 61 ans décède en pleine adultère

Un commerçant âgé de 61 ans a rendu l’âme dans une des chambres de l’auberge l’Oustal de l’agenais de Rufisque, où il avait conduit une dame. Celle-ci qui a annoncé la nouvelle, en a profité pour se fondre dans la nature. Le corps de la victime a été acheminé à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec, pour autopsie. La police a ouvert une enquête

L’information est au centre des discussions des grands-places à Rufisque. Un homme âgé de 61 ans, a été retrouvé mort dans une chambre d’auberge, alors qu’il s’y était enfermé quelques minutes plus tôt avec une dame. Après recoupements auprès de sources bien au fait de cette affaire, il s’est avéré que le drame qui a bien eu lieu, est survenu le dimanche 30 janvier dernier, aux environs de 12h35mn, à l’auberge qui porte l’enseigne «L’oustal de l’Agenais». Environ 15 à 20 minutes plus tôt, ont révélé des sources concordantes, le défunt, accompagné d’une dame, était arrivé sur les lieux, pour réserver une chambre. Ainsi, à la suite des formalités d’usage, le couple a reçu les clés de la chambre n°11 de l’auberge.

Seulement, 15 minutes plus tard après qu’ils se furent retranchés dans ladite pièce, soulignent nos sources, la dame est revenue toute pétrifiée le regard hagard, pour leur annoncer que l’homme avec lequel elle se trouvait dans la chambre est décédé. Une nouvelle qui a créé un climat de panique sur les lieux, avant que les responsables de l’auberge ne se précipitent dans ladite chambre pour en avoir le coeur net. Une fois sur place, ils ont pu constater l’évidence. C’est sur ces entrefaites que ces derniers ont mis la puce à l’oreille de la police locale, ainsi que des sapeurs-pompiers de Rufisque. S’étant promptement déportés sur la scène du drame, les soldats du feu ont pu constater le décès de l’individu en question. À leur suite, les limiers du commissariat urbain, procédant aux constats d’usage, après avoir ouvert une enquête, sont parvenus à identifier la victime : O. L. était un commerçant qui a vu le jour le 1er janvier 1950 dans le village de Séno Palel et qui est domicilié au 17, route des Niayes – Pikine.

La compagne du défunt annonce la nouvelle et se fond dans la nature
Poursuivant leurs investigations, les policiers se sont rendus compte qu’il n’y avait aucune trace de violence sur le corps du défunt, pouvant soutenir valablement la thèse d’un meurtre. Cette piste affaiblie, les enquêteurs ont brandi la piste d’un meurtre par empoisonnement. En cela, ils ont, selon nos interlocuteurs, procédé à la perquisition de ladite chambre, en vue de mettre la main sur un indice à même d’articuler cette thèse et éventuellement définir les circonstances du drame. Seulement, après moult fouilles, les limiers n’ont rien eu à se mettre sous la dent. Aucun verre, pas un liquide ou produit pharmaceutique… n’a été retrouvé.
Ces différentes pistes écartées, les limiers se sont alors rabattus sur le gérant des lieux, le sieur B. D. Ce dernier, entendu, a souligné que la victime est un fidèle client de l’auberge. Puis, B. D. a également renseigné qu’à son arrivée à l’auberge ce jour-là, l’homme était accompagné d’une dame dont nous tairons le nom, pour ne pas entraver le bon déroulement de l’enquête. Poursuivant, B. D. a aussi précisé que ladite dame est domiciliée à Yarakh – à hauteur de la zone dite Capa. Mieux, le gérant de l’auberge a aussi révélé que ladite dame a profité du moment de panique qui a suivi l’annonce de la mort de son compagnon, pour filer à l’anglaise. Après recoupements, des sources ont confié que la dame en question serait une femme mariée. Elle est présentement recherchée de manière active par la police, afin de pouvoir édifier sur la mort de son compagnon, dont elle seule détient les clés du mystère.
Toutefois, à la suite des constats d’usage, le corps du commerçant O. L. a été acheminé par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec, aux fins d’autopsie. L’enquête suit son cours.

Source: Le Populaire Abdoulaye DIÉDHIOU