Du « 23 juin » au « 23 avril » : il n’y a pas de place pour l’amnésie

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Des centaines parmi nos compatriotes demeurent en détention préventive depuis des années. Leurs familles attendent dans l’anonymat absolu et l’indifférence de la majorité d’entre nous. Pour certains d’entre eux, cette détention a débuté bien avant l’accession de Karim Wade et de son Papa aux rênes du pouvoir. Un Karim Wade, français puis sénégalais, qui ne s’est jamais demandé comment et pourquoi un individu, un citoyen comme tous les autres pouvait être oublié dans une cellule pendant une bonne partie de sa vie, sans que l’on détermine s’il est coupable ou pas, a fortiori lui faire enfin son procès. Un Karim Wade au nom de qui et pour la protection duquel des sénégalais ont été assassinés, d’autres dépossédés de leurs biens ou envoyés en prison dans une impunité totale. Tout à son contraire, le nouveau pouvoir a au moins le mérite d’initier des réformes et des lois pour mettre fin à ces détentions légales abusives. Si cet homme-là devient un héros aujourd’hui, au point d’être présenté comme le prochain chef de l’Etat, je ne sais que dire de ses victimes à lui et de celles de son Papa ? Que veut dire la justice ? Que veulent les gens ? La justice ou la vérité ?

Et les centaines d’autres « Karim Wade » en détention préventive ?

Karim Wade lui, au moins, a eu des avocats, les délais qu’il lui fallait, les moyens et les égards d’ancien ministre pour préparer sa défense et l’emporter éventuellement si la vérité est de son coté. On vient de lui fixer la date de celui-ci seulement moins de deux (2) ans après sa détention préventive. Il a présenté les arguments de son innocence, mais la justice lui exige des preuves matérielles qu’il devra fournir durant ce procès.

Pourtant, on se souvient encore des innombrables actes d’arrogance et d’injustice formels et informels posés par l’ancien Ministre Karim Wade, sa lettre ouverte au peuple sénégalais par exemple, avec l’indifférence complice, sinon la bénédiction au moins indirecte, de son protecteur de Père, alors Chef de l’Etat et gardien des valeurs et des lois. Des individus et des groupes, qui de soi-disant inconditionnels, qui des compagnons de fortune hier, d’infortune aujourd’hui, qui de simples citoyens soucieux du respect de la loi, prétendent que tous les droits et toutes nos lois sont bafouées par le simple fait que ce détenu serait victime d’un procès politique injuste. En même temps, on ne veut pas que ce procès ait lieu. Afin d’anticiper sur les effets politiques dramatiques d’un insuccès, certains groupes répandent la rumeur selon laquelle Monsieur Karim Wade sera le prochain Président de la République du Sénégal. D’autres, prétextant de l’amitié qu’ils s’étaient pourtant gardés d’afficher avant sa détention, se servent de visites rendues à Karim Wade pour instiller l’idée que ce détenu est promis à un plus grand destin, celui de Président peut-être. Quoi qu’il en soit, si Karim Wade est innocent comme certains se sont décidés à le croire à force de perdre le sens de leur combat citoyen et le principe de leur choix contre Wade en 2012, tant qu’a laisser son procès avoir lieu. Et cela est un droit de l’Etat qui prime sur tout autre.

S’il s’agit de démocratie et de justice c’est au peuple sénégalais qu’il revient d’en connaitre et d’avoir toute précellence et tout mérite en l’espèce. La loi n’est pas en jeu dans une affaire comme celle de Karim Wade. C’est la justice qui l’est. Il s’agit de faire justice à un peuple qui a été spolié, humilié et torturé par des années de gestion tribale, sans compter les conséquences incalculables pour les générations à venir. Karim Wade ne rend pas compte au Président Macky Sall, encore moins au pouvoir ou au gouvernement. Il rend compte au peuple sénégalais et il le doit. Aucune sympathie envers ce détenu ne devrait l’emporter sur la justice qui a trait à la vérité et à l’équité, pas à la légalité qui n’est rien d’autre qu’un attribut formel de la loi. Ces sympathisants devraient quand même reconnaître que Karim Wade n’était pas comme les centaines de détenus comme lui qui n’ont géré ni des portefeuilles ministériels, ni l’ANOCI, ni aucune autre responsabilité comparable aux siennes jadis. Ils devraient admettre que si les principes démocratiques doivent triompher sur les clivages et les allégeances, ils devraient reconsidérer leur posture de militants qui consiste à faire de Karim Wade une simple victime. Et ceux qui attendent d’être jugés depuis au moins huit (8) années, pour ne prendre que la moyenne ? N’ont-ils pas des droits ? Ne sont-ils pas des sénégalais ? Ne sont-ils pas entre les mains de la justice sénégalaise ? Et le peuple sénégalais qui attend d’en savoir sur la manière dont ses biens ont été gérés et ses sceaux instrumentalisés en son nom partout dans le monde ?

L’injustice sociale semble être un trait culturel si banalisé qu’elle devient moralement envisageable et socialement admissible pour une large frange de notre société. Les nobles, les anciens ou actuels privilégiés ont toujours un droit implicite à toutes les exceptions, fussent-elles au détriment de l’Etat de droit, de l’équité, et de la liberté. Autrement dit, si l’on n’y prend garde, cette espèce de « fanatisme » démocratique ou de citoyenneté non informée et zélée risque de reproduire le mécanisme du régime d’exception par lequel les élites sont toujours perçues au-dessus des gens ordinaires et et traitées comme tel. Cela est encore plus grave lorsque l’on en vient à l’exercice de la justice.

Pourquoi toute cette agitation ?

Aussi longtemps que Karim Wade restera en détention, avec le risque d’une condamnation plus sévère, de nombreuses personnes, familles, fratries, etc., seront dans l’impossibilité de faire valoir et de bénéficier en toute impunité des avantages indûment acquis pendant leur compagnonnage de fortune avec celui qui apparaît aujourd’hui comme le seul détenu important aux yeux de citoyens décidément amnésiques, abusées ou de mauvaise foi. Un détenu qui a la force de la loi, la protection de sa morale et son assurance de la vérité ne devrait pas fonder sa stratégie de défense sur l’agitation politique, la dénégation techniciste et une tactique procédurale. Surtout face à un attaquant, l’Etat en l’occurrence, qui garde le luxe de pouvoir commettre des erreurs et les rectifier à tout moment par tous les moyens.

Voila que l’annonce du procès de Karim Wade est faite, démolissant ainsi tous les espoirs fondés sur cette stratégie de politisation d’une détention légale et pour le moins ordinaire, le Père accourt depuis sa retraite jusqu’ici maintenue dans le calme par les quelques assurances glanées par ci par là entre les rives de la méditerrané et la mer rouge. Faute de pouvoir user de ce butin rassemblé pendant leur règne de pillage, faute de pouvoir s’accepter entre eux et de se choisir un leader en leur sein, les différents segments de l’ancienne famille Wadiste-Sopiste approuvent la rescousse du Père qui peut leur servir à plus d’une chose. La stratégie jusqu’ici avortée d’internationalisation de l’affaire Karim Wade pourrait y trouver un levier providentiel. La figure moribonde d’un Parti Democratique Senegalais (PDS) et d’une opposition « PDS-isée » pourrait perdre de sa pâleur et prendre des couleurs plus attrayantes dans la perspective des locales. Ce n’est pas de moindre importance, ce serait l’occasion de traiter les nombreux contentieux et les innombrables querelles au sein de cette formation politique orpheline depuis l’exil volontaire de son gourou octogénaire. Enfin, c’est sans doute le plus important à faire pour cette coalition hétéroclite de groupes aux intérêts diffus, on pourrait y discuter et concrétiser le projet de réunification d’une famille libérale éparpillée entre les repaires extra muros des anciens dignitaires, les salles d’attente prestigieuses de l’Alliance Pour la République (APR) ou de Benno Bokk Yaakar (BBY) et l’invisibilité de la vie de citoyen ordinaire.

Le combat n’est pas celui du fanatisme démocratique

Certes, rien ne justifie l’interdiction d’une marche de citoyens militants qui la promettent pacifique. Mais cela reste une promesse qui n’engage pas la garantie de l’ordre publique. Il y a en outre une nette différence, bien entendu en termes de coûts politiques, entre la marche du PDS et celle d’un groupe de citoyens regroupés ponctuellement sans aucune coloration politique et pour une cause publique. La marche non autorisée du PDS est une mobilisation d’un parti d’opposition déchue qui n’a jamais accepté sa défaite et qui n’a jamais réussi à se laver des soupçons de déstabilisation, ni à confondre les preuves de pillage du pays par ses dignitaires. C’est une mobilisation politique pour une cause partisane et à un moment où s’effondre l’échafaudage de toutes les stratégies d’auto-défense que ce parti avait réussi à mettre en place sans succès final. Or le PDS n’est jamais parvenu à convaincre de sa disposition à exercer sa mission d’opposition dans les limites communes de la loi et de la morale publique. Les dirigeants de ce parti, y compris Wade lui-même, ont toujours donné l’impression de vouloir faire payer au sénégalais leur choix de les avoir déchus. Non seulement il faut garder à l’esprit que Wade s’est exilé tout seul après sa chute, pour des raisons que personne ne s’est efforcé de présenter aux sénégalais, mais il ne faudrait pas oublier que Wade lui-même a fait des déclarations contre le nouveau régime et le nouveau Président. Il faut rendre le pays ingouvernable, avait-il recommandé à ses partisans du PDS depuis un des émirats du Golfe lorsque débutaient les auditions de ses dignitaires et de son fils dans la cadre de la politique de recouvrement des biens de l’Etat. Il aurait fait beaucoup mieux avec le monument de la renaissance africaine que le pouvoir actuel. « Macky Sall dou dem ! », avait-il laissé entendre dans une interview accordée à la Sen TV en février 2014. Pour ma part, je conçois mal que l’on puisse rester indifférent aux mouvements d’un ancien Président qui a osé faire des déclarations pareilles à l’encontre du pays qu’il a lui-même gouverné et laissé dans un état catastrophique, d’un homologue avec qui il a servi au sein et à la tête d’un même parti politique. Aucun gouvernement ne se laisserait aller à l’indélicatesse de ne pas surveiller un individu pareil qui se trimbale en plus avec des moyens financiers importants.

A l’autre bout, la marche non autorisée contre l’érection de l’ambassade de la Turquie sur la Corniche-Ouest est une marche de citoyens lambda ponctuellement regroupés et que rien n’unit si ce n’est le refus commun de voir céder le domaine national à des étrangers dans des conditions moralement répréhensibles et peut-être même légalement douteuses. La seule raison valable que l’on peut trouver ici serait que pour prévenir des conséquences diplomatiques qu’aurait pu avoir cette marche, elle a été interdite. D’autant plus que ces genres d’affaires touchant aux relations amicales entre Etats doivent toujours être réglés dans la discrétion afin de préserver la face de l’un et l’autre. Au demeurant, il serait intéressant de disposer des chiffres exacts et le caractère des marches qui ont été autorisées pour les comparer à celles qui ne l’on pas été. On saurait mieux de quoi retourne cette tendance à interdire les manifestations.

Aux amnésiques, il conviendrait de rappeler l’affaire des chantiers de Thiès dans laquelle l’ancien Premier Ministre Idrissa Seck avait été détenu entre 2004 et 2006. Ce qui est important ce n’est pas le fait que des marches aient été non autorisées aux militants du parti et aux sympathisants de l’homme politique Idrissa Seck, ce que n’est pas encore Karim Wade qui ne dirige qu’un mouvement supposé être affilié au PDS. En revanche, la plupart de nos concitoyens ont du regretter leur marque de sympathie envers cet homme dans les années qui ont suivi, lorsqu’ils ont découvert les différentes manœuvres et accords secrets qui auraient valu à Idrissa Seck sa libération et sa deuxième place aux élections présidentielles de 2007. Pourtant, tout le monde criait à son innocence et vouait aux gémonies le pouvoir. Tout le monde dénonçait la justice politique qui de toute façon est une forme de justice parfois plus efficace et irremplaçable. En 2012, le score très faible de Idrissa Seck au premier tour de la Présidentielle fut un indicateur suffisant du regret de ceux-là qui criaient au forfait contre les libertés démocratiques et l’Etat de droit.

Pourtant, on a l’impression aujourd’hui que les mêmes imprudences militantes vont conduire aux mêmes désillusions. Les mêmes manipulations des supposés opposants victimes vont avoir raison des mêmes amnésies citoyennes. On ne gouverne pas un pays avec des sentiments et on n’obéit pas à un gouvernement avec des sentiments. La situation dramatique du Père et du Fils Wade est sans doute la preuve éloquente que les sentiments n’ont pas de place dans la gestion des affaires de la cité./.

Aboubakr Tandia

© Avril 2014

7 Commentaires

  1. Karim WAde n’est pour rien dans la détention arbitraire de ses compatriotes victimes du régime politique précédant celui de son père, ou mieux encore d’un système politico-judiciare rétrograde qui perdure jusqu’à présent.
    C’est vrai qu’il n’ya pas de place pour l’amnésie et c’est aussi pour cela que nous n’oublions pas les 8 milliards de Taïwan qui ont fait la fortune de Macky Sall et encore moins comment il a été engraissé généreusement par Wade parmi d’autres sur les fonds politiques alimentés par l’argent du contribuable sénégalais. Nous n’oublions pas non plus que Macky Sall est comptable de 8 années du régime de wade durant lesquelles il a assumé des responsabilité au plus haut niveau.
    L’amnésique de service n’est personne d’autre que Souleymane Jules Diop, son actuel laudateur de service.

  2. Pas de place á l’amnésie, mais aussi pas de place á la rancune tenace! L’apartheid en Afrique du Sud, les tueuries au Rwanda, etc… ont éte de loin pire et plus dramatique que notre fameux 23 Jui dont vous parlez et pourtant ces peuples ont fait peuve de dépassement et ont su PARDONNER , mais pas OUBLIER pour se concentrer sur l essentiel, le développement de leurs pays!!!

    Nous Sénegalais, notre Sport national…. c est la PARLOTE! Adepte et même toxico dépendant de la Politique……Politicienne!!! Arrêtez de remuer les vieux démons de la division, du clanisme de la séparation des Sénégalais entre les BONS et les MECHANTS! Un président est démit un autre élu, la terre continue de tourner et les choses devrait en faire de même!

    Poussons les Sénegalais au travail, mais ne remuant pas les couteaux danms les plaies en cours de guérison!

  3. Au faux Marvel:
    Tres simpliste comme commentaire: la preuve tu essaies de connecter les 7milliards (pas 8) de Taiwan au SUPPOSÉ patrimoine de « 8 milliards » de Macky.
    Bon puisque c’est le mensonge preféré du PDS… Faut pas s’attendre à mieux hein.
    Dommage que les tonneaux vident font tjrs le plus de bruit. Bu Len faté 65% ont vomi Wade et son regime, normal que 35% aigris continuent de glousser avec à leur tête UN certain Idy Seck!

    • Je ne vais même pas vous concéder 1 milliard, puisqu’il s’agissait bel et bien de 8 milliards du Taïwan et c’est Pierre Aim qui a défalqué 1 milliard puisque son compte était le receptacle de ces fonds destinés aux sénégalais et qui n’ont jamais vu la couleur du trésor public. Donc il restait un reliquat de 7 milliards complétés par la largesse de Wade sur les fonds politiques…….c’est la raison des questions oh combien pertinentes de Souleymane Jules Diop posées à Maky Sall sur sa subite colossale fortune(constituées en 6 ans seulement), bien sûr avant qu’il ne soit rendu amnésique par la chasse aux privilèges.
      C’est Macky Sall qui justifiait tout haut à travers les ondes la détention arbitraire de Idrissa Seck et défendait bec et ongles Karim Wade contre ses comtempteurs de l’époque. Tout ceci s’est passé alors que Macky Sall était le premier ministre de, devinez qui? le président Wade par dit!!!!

  4. Oui il ne faut pas être amnésique. Surtout il ne faut pas oublier qu’au 23 Juin, c’étaient des homosexuels qui distribuaient de l’eau fraîche aux manifestants. Leur intérêt était en jeu.

    • Réponse à ISP
      Je ne vais même pas vous concéder 1 milliard, puisqu’il s’agissait bel et bien de 8 milliards du Taïwan et c’est Pierre Aim qui a défalqué 1 milliard puisque son compte était le receptacle de ces fonds destinés aux sénégalais et qui n’ont jamais vu la couleur du trésor public. Donc il restait un reliquat de 7 milliards complétés par la largesse de Wade sur les fonds politiques…….c’est la raison des questions oh combien pertinentes de Souleymane Jules Diop posées à Maky Sall sur sa subite colossale fortune(constituées en 6 ans seulement), bien sûr avant qu’il ne soit rendu amnésique par la chasse aux privilèges.
      C’est Macky Sall qui justifiait tout haut à travers les ondes la détention arbitraire de Idrissa Seck et défendait bec et ongles Karim Wade contre ses comtempteurs de l’époque. Tout ceci s’est passé alors que Macky Sall était le premier ministre de, devinez qui? le président Wade par dit!!!!

  5. XAXATAY SHOW nouvelle saison avec comme acteur principal Laye Ndiombor…

    Ça faisait longtemps que nous ne nous apprêtions pas à rire autant… Le monsieur le plus diplômé d’Afrique, ex-président à vie du Senegal est de retour…
    La dérision est de rigueur dans cette présente situation.
    « Chasse le naturel,il revient au galop », ce monsieur qui, pendant 26 ans a troublé l’ordre public et nous a conte des chimères pour se faire élire. Qui, après son élection,s’est enrichi, lui, son clan, ses souteneurs jusqu’à nous mettre plus bas que terre , revient dans le pays pour instaurer une instabilité. Le pays veut recouvrer ses milliards que son fils a volé et lui il vient soit disant s’interposer… Rires…
    Nous sommes entrain de nous relever de 12 ans de gabegie et ce monsieur veut nous renvoyer aux années les plus ombres de notre histoire.
    Il n’a jamais été mis en cause ou arrête pour des faits de vol, détournements ou corruption quand il s’opposait au pouvoir socialiste…Il ne s’y est jamais rabaisse… Certes…Son fils n’est pas de la même trempe. Telle est la dure réalité.
    Un sage qui revient dans son pays après une longue absence le ferait sans tambours, ni trompettes. Et respecterait la justice de son pays en ne commentant pas des affaires en cours… C’est une offense et un manque de respect notoire vis à vis du peuple sénégalais… Ou une carence de bienséance …
    Le pays a besoin de se relever, de se développer dans un climat social serein et apaise,tout ce qu’il trouve à faire c’est de menacer notre quiétude et fouler sur notre souveraineté car, nous l’avons délogé, et même vomi…
    Aucun citoyen,aucun juge, aucune association, aucun agent de l’état ne l’a poursuivi en justice pour sa gestion et les crimes commis durant son passage au pouvoir, certainement à cause de son âge et de nos valeurs de respect pour les anciens. Il se permet d’essayer de soustraire son fils à la justice du peuple. L’instrumentalisation de la situation politico-économique du Senegal pour créer une tension et détourner les sénégalais de leur réalité, de leur quotidien,de leurs objectifs est patent. Le peuple est conscient : remettre un pays en place, pille pendant 12 ans ne peut se faire en deux ans… Les sénégalais savent maintenant ce que tu sais faire et ce que tu ne sais pas faire. Gaves nous sommes. Nous avons exprimé notre aspiration depuis le 23 juin 2011…
    Continue à nous faire rires, nous n’avons jamais eu un président plus comédien que toi ( pardon MAME DAFAY BANEKHOU).
    Ce qui t’a fait perdre le pouvoir va te perdre encore. En Afrique, en particulier au Senegal, nos coutumes veulent ceci:
    Quand ton fils et le fis d’autrui se battent, il faut défendre le fils d’autrui et administrer même une correction à son fils . Ne jamais prendre le parti de ton fils…
    L’hystérie collective qui s’est emparé de tes souteneurs et autres sbires nous rappelle leur impuissance sans toi . Le rejet du PDS traduit la réelle volonté du peuple à enfin tourner la page Wade et ses chimères et travailler pour un devenir meilleur…
    Quant à Idrissa Seck, il doit rembourser le sous qu’il a volé avant de parler au peuple. Aucune honte ce monsieur!! Les sénégalais peuvent être nostalgiques mais pas amnésiques…Le cirque dont il parle, va se dérouler demain sur les antennes des télévisions collaborationnistes en manque d’audience et de contenu… Regarder se pavaner un vieillard sur les lieux de ses crimes est sans nul doute un programme alléchant…
    Revenez, vous êtes les bienvenus chez vous, nous allons rire, verront des scènes et entendront des déclarations les unes plus loufoques que les autres.
    Faites nous rires aux éclats mais ne nous empêchez pas de travailler car  » il n’y a pas plus stressant et plus bloquant( lol) pour un mec qui travaille que la présence de quelqu’un qui ne « fout » rien et qui le divertit ».
    Ceux qui t’ont combattu et vaincu sont toujours la.
    A bon entendeur…

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