D’une gouvernance sobre, on est encore loin! Par Dr Djibril Diop

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Après des mois sans travail pour des raisons de pré- et de campagne (parce que simplement le Président avait menacé de chasser tout ministre ou DG qui ne gagnera pas dans son fief, alors ce fut la débandade) et après la tragi-comédie pendant presqu’une semaine, démissionnera, démissionnera pas, avec l’ancien Premier ministre, voilà enfin, la montagne a accouché d’une souri dans le contexte d’une démocratie normale et apaisée, alors que les défis pour l’émergence du pays restent entiers.

Pour une gouvernance sobre, quelle lecture peut-on faire de ce énième remaniement ministériel à la suite des élections locales du 29 juin 2014? On se retrouve avec un gouvernement de 33 ministères et ministres délégués auxquels on ajoute 5 secrétaires d’État, soit un total de 38 à la charge des maigres ressources de ce pays pauvres. Or une rationalisation nette pourrait donner au maximum 25 ministres, si l’on avait un souci d’efficacité et d’une bonne allocation des ressources de ce pays. En effet, on un ministère des Postes et télécommunications et celui de la Culture et de la communication. Outre la partie Culture, quelle sera la feuille de route, sans créer de doublon et sans s’empiéter l’un sur les prérogatives de l’autre, source de malentendus et de retard dans les démarches administratives pour leur clientèle respectif, pour chacun de ces départements? Ceci est aussi valable pour le ministère du Travail et Dialogue sociale alors qu’à côté on a un ministre de la Fonction Publique, de la rationalisation des effectifs. Cette même incongruité se retrouve au niveau ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, avec à côté celui en charge de l’intégration africaine, de Nepad et de la promotion bonne gouvernance auquel s’ajoute un secrétaire d’État chargé des sénégalais de l’extérieur. Également, on a un ministère chargé de l’Équipement et à côté on a celui chargé des Infrastructures et Transport Terrestres et du désenclavement; un ministère chargé du Renouveau Urbain, de l’habitat et du cadre de vie et à côté un ministre délégué chargé de la restructuration des banlieues; un ministère chargé de la Famille, de la Femme et de l’Enfance et à côté un ministre délégué chargé de la Micro finance (dont le portefeuille pouvait être attaché au ministère de l’Économie et des Finances). Mais, de tous les départements c’est certainement celui de l’Économie et des Finances a été plus émietté. En effet, nous avons à côté on a un ministre de l’Économe des Finances un ministère en charge du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation des produits locaux et des PME, un ministère chargée de la Promotion des investissements et des développements des télé-services de l’État (dont cette dernière partie pouvait être rattachée au ministre de l’Emploi) et enfin un ministre délégué chargé du budget.

Au final, on est confus lorsque l’on nous parle de gouvernance sobre avec une telle pléthore de ministres, de secrétaires d’État et autres ministres délégués. La bonne gouvernance commence par une allocation rationnelle des ressources et une efficience des résultats, donc la bonne personne à la bonne place, ce qui éviter de faire un conglomérat d’incompétents ou de subordonnés béni-oui-oui! Il faut reconnaître de façon fondamentale, on est dans un pays pauvre aux besoins immense. Donc tout centime à dépenser devra être précédé d’une réflexion murie et stratégiquement investi.

Sur ce tableau, il faut ajouter une décision qui ne trouve aucun qualificatif malgré les explications maladroites des responsables du ministre des Affaires étrangères. En effet, au moment où le pays éprouve des difficultés énormes pour répondre adéquatement à des demande de services élémentaires comme la délivrance de passeports ou autres documents administratifs ou pour faire face aux multiples problèmes dont les Sénégalais de l’extérieur (considérés comme des citoyens de seconde zone, malgré tous les discours démagogiques) rencontrent dans leur pays de résidence, on décide de rémunérer gracieusement des conjoints de diplomates. Par exemple, dans des pays comme le Canada, on nous a toujours opposé de manque de moyens pour la prise en charge d’une mission pour confectionner des passeports à nos ressortissants, qui par la particularité de ce pays, qui n’a qu’une seule frontière accessible, les États-Unis et où, pour y aller, il faut nécessairement un visa et un passeport dont la validité n’est pas moins de 6 mois. Ainsi, nombre de nos compatriotes, en particulier les étudiants, ont beaucoup soufferts, et certains ont même tout perdu, permis de travail, de cette situation absurde.

Les élections locales de 2014 ont vécu! Dans tout système démocratique qui se respecte, c’est une situation normale, sans autre commentaire. Cependant, ce qui se passe chez nous est tellement galvaudé que les élections sortent toujours de l’ordinaire démocratique, pour toujours se présenter, en une situation exceptionnelle sortant toujours de l’ordinaire pour le commun des mortels. On a présenté ces élections et surtout ce qu’elles allaient accoucher avec la fameuse réforme dite « Acte 3 de la Décentralisation » comme une étape innovante jamais imaginé au pays qui allait transformer (non métamorphoser) nos territoires en vrais havre pour le mieux vivre de nos populations. C’est étonnant! Cette semaine encore, pour la énième fois, j’ai passé des journées entières à fouiller ce fameux document qu’est le Code général des collectivités locales qui en constitue le soubassement, pour mieux en saisir la portée. Mais, comme à chaque fois, je me rends compte des terribles zones d’ombres qui ne vont pas faciliter son exploitation par les élus, donc servir de véritable cadre pour le développement territoriale tant chanté par ses promoteurs. De la transformation des communautés rurales en commune avec la communalisation intégrale, aux rapports entre la ville-centre et les communes d’arrondissements, tout semble être du colmatage et un couper-coller d’expériences souvent discordantes et sans réflexion en profondeur. Je reste encore confus sur la définition que l’on donne à la ville, par exemple. C’est comme si seulement la ville est déterminée en fonction des contextes dakarois et Thiessois avec leurs communes d’arrondissements. Des problèmes majeurs risquent de se poser dans la gestion du développement local, tant entre les représentants de l’État et les élus des nouvelles communes, notamment dans les anciennes communautés rurales devenues communes, d’une part, et d’autre part, entre les communes d’arrondissement et la ville-ville, dans la prise en charge des prérogatives respectives à chaque niveau de collectivités locales.

Encore, cela n’est guère étonnant, mais plutôt surprenant. J’étais au pays au début de la campagne électorale pour ces locales, jamais je n’ai entendu un seul des candidats auxquels je suis parti écouter, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à Dakar, faire référence à ce fameux « Acte 3 », pourtant présenté par ses promoteurs comme une baguette magique qui va changer le Sénégal. La réalité, cette réforme n’est pas totalement mauvaise! Toutefois, compte tenu du processus qui a conduit à son adoption (très critiqué, car sans véritable consensus, avec une réflexion superficielle, et à visés politiques pour certains) en procédure d’urgence, avec moins d’une semaine de débat à l’Assemblée nationale, en sorte qu’elle présente d’importantes tares congénitales qui risquent d’hypothéquer totalement les effets escomptés, pire engendre plus de problèmes que de favoriser le développement territorial tant chanté (sur ce dernier concept, nous nous écrivons en faux contre son innovation, car dans toutes les réformes territoriales au Sénégal depuis l’indépendance, à commencer par la loi n°60-15 du 13 janvier 1960 portant réforme de l’organisation administrative de la République). La réforme de 1996 (régionalisation et transfert de compétences aux collectivités locales) a commencé en 1992, et pendant 4 ans, elle fait l’objet d’échange dans toutes ses dimensions par différents acteurs. Et lorsque le projet de loi est arrivé à l’Assemblée nationale, il y a eu un long débat, pendant plus de 3 mois, avec plus de 300 amendements, notamment de la part des députés PS, pourtant au pouvoir et majoritaire à l’Assemblée.

Ce qui est plus terrible dans ce fameux « Acte 3 », on nous dit qu’il sera fait en deux étapes, alors qu’à ce jour les décrets d’application de la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales (CGCL) ne sont toujours pas connus. Or on nous disait que la loi entrerait en vigueur au lendemain des élections. On pourrait alors se demander comment les élus qui n’ont aucune compréhension réelle de leur mission (il y a beaucoup dans le lot des nouveaux élus) pourront faire face à la gestion des affaires locales. De même, on pourrait se s’interroger sur la capacité de ces élus, notamment depuis l’adoption du projet de loi d’initiative présidentielle n°2014-12 modifiant les articles 31, 92 et 95 de la loi n°2013-10, même si le CGCL prévoit en son article 12, la formation indispensable pour les élus. Dans ces articles, il était exigé que les membres du bureau des collectivités locales sachent lire et écrire dans la langue officielle (Français). Or «ces dispositions écartent, du bureau municipal comme celui du Conseil départemental une frange importante des élus locaux dont certains sont alphabétisés dans des langues autres que la langue officielle. Et cette exclusion de concitoyens dans la conduite des affaires locales, dans un contexte où la synergie des acteurs territoriaux sans exclusive est requise » (Motif du projet de loi). Maintenant, il suffit de savoir lire et écrire seulement, même en langue nationale pour prétendre être membre du bureau d’un conseil local. Si nous saluons cet acte compte tenu du contexte local, on pourrait s’interroge cependant sur sa pertinence, car toutes les lois et règlements régissant les collectivités locales elles, sont écrites seulement en français, et c’est elles qui vont régir l’ensemble de leur mission.

Face à toutes les zones d’ombres, on pourrait se demander qu’est-ce qui justifie vraiment cette précipitation pour une réforme aussi importante? Surtout on pourrait se demander comment les collectivités locales feront ce « fameux » développement territorial si leur nombre passe de 488 aux élections locales de 2009, à 602 (avec les communes d’arrondissement de la région de Dakar de la ville de Thiès) avec ces élections, alors que le Fonds de dotation de la décentralisation, ne prévoit qu’une dotation équivalant à 3,5% de la TVA perçue au profit du budget de l’État (Article 324), soit pratiquement le même montant avec un nombre moindre de collectivités locales? Ce qui est très loin des 15% réclamés à juste titre par les maires. Certes, il est prévu de modifier ce pourcentage dans le sens d’une hausse progressive, à chaque fois que de besoin, mais avec une condition de taille, en « tenant compte des compétences des collectivités locales ».

C’est triste pour ce pays! On marche sur la tête et on justifie l’injustifiable par nos turpitudes qui deviennent finalement des références, un code de conduite aduler par tous. Le développement ne se décrète pas, c’est un processus qui se construit sur bases sérieuses, claires et murement réfléchies, mais pas sur du « par parlo» ou sur des calculs politiciens. Ce pays, ce sont les Sénégalais qui le développeront, personne d’autre ne le fera à notre place, et ce développement ne tombera pas du ciel, il ne viendra que par de notre organisation, de notre discipline et de notre travail. Or on perd beaucoup de temps à recommencer à zéro à chaque fois!

Dr Djibril DIOP
Montréal
[email protected]

21 Commentaires

  1. MR DJIBRIL DIOP
    c’est avec tristésse , avec désolation et intiétude que jai lu votre article consernant le Gouvenemt de Maky Sall. mais je vais vous répondre positivement. mon constat est que au Sénégal des gens comme toi passe tout leur temps a combattre le régime en place , même s’il ya des choses positives ou des avancés fait par ce régime il est combattu par des personnes males intentionés comme toi . mais je voudrais que vous comprenés que ce pays nous appartient tous est que chacun de nous a le devoire d’oeuvre pour contribuer a son développement ,c’est ce que aissaye de faire le président Maky Sall. Mais malereusement pour ce Sénégal , maleuresement pour son peuple, dans ce pays il des gens qui parlent beaucoup , qui font des critiques parfois médiocre qui ne tient pas la route pour simple raison que en le lisant ont ce retouvent avec des gens qui sont mécontants, qui appartient a des parties d’opposition qui été au pouvoires et qui ce sont retrouvés sactionnés par un peuple, paceceque c’estaient des voleurs ou des escros politique , des opportunistes qui ont exploités la confiance des populations pour détourner leurs biens. en lisant vos contribution je me rend compte que dans mon pays sa ne va pas hônnétement pour la simple raison que si une personnes est nommé président de la république aulieu qu’il bénéfici des soutients de tout le monde , ce dernier est combattu par simple jalousie, et par ipocrisie . alors avec tout ses actes contradictoire posés par des gens malh^nn´tes comme toi qui ne pense que du mauvai , qui ne souhaitent pas la réuissite et le développement de notre pays le Sénégal, alors je vous la question quand t’est que le Sénegal ira de l’avant? pourquoi des gens comme toi qui passent le temps a critiqué sans donnés ou proposér des solutions. vraiment c’est une honte pour le pays, c’est une honte pour la génération future, c’est une déception pour ce Sénégal dans le quel la vérité est en souffrance , pour des gens comme toi comme Ydrissa SECK, Mamadou Diop DECROIX, Babacar Gaye PDS, Abdoulaye Wade,Modou Diagne Fada, est tant d’autres lasches politique ,pour eux personne d’autre n’est capable de gouverner ce pays qui quon que est nommé ce dernier ne connait rien il est copmbattu par eux. ceux que je viens de citér ils sont les seules capable de diriger le pays . voila lamauvaise foie que vous étent tous annimés . ce qui dis que la vérité souffre pour le Sénégal même les Marabouts ne jouent leur role,il y avait que Mame ABDOUL AZIZ SY DABAKH qui disait la vérité et qui était la pour la vérité aprés lui il ya un vide aucun des Marabouts actuel ne jeou ce role.
    ils sont tous la pour leur intérréts mais pas pour le pays ou le peuple alors arrétez c’est mieux

    • Tu aurais écris ton texte en chinois , il serait plus lisible et compréhensible !!! Retiens toi de toutes critiques , pour monter sur un cocotier , il faut s’assurer qu’on porte des dessous propres , c’est pour ceux qui vous regardent d’en bas !!! Il ne fallait pas mêler idrissa à tes vilénies d’autant que ton mentor ne lui arrive à la cheville , quelle suffisance , vous de l’apr .

  2. une très bonne analyse, c’est un gouvernement d’incohérence et de flou qui décribilise tout le personnage du Président de la République et de son Premier Ministre. la plupart des portes feuilles ministériels est vide de sens. cette liste de gouvernement, rien que par ses noms et titres est loin d’être sobre et cohérent et remet en cause l’intelligence et la compétence du Président de la République qui ose valider cette liste. je regrette profondément, le fait que les journalistes n’ont pas insisté sur l’incohérence de ce nouveau gouvernement. Merci M. Diop, au moi tu as eu le courage de le faire.

  3. @ Dr Djibril Diop, kalz a raison, relis toi la prochaine fois ou si le temps ne te le permet pas, envoie moi ton texte avant publication, c´est indigne d´un Docteur ou vous êtes peut être Doctor in German or English.
    @ Abdoul Aziz Dramé: C´est avec tristesse que tu as lu le texte de Djibril Diop, moi je te dirai que c´est avec amertume que j´ai lu ta réponse…Kou bot bouki, khaatj mboow la. On a confié le pays à ton mentor, mais sache que c´est un incapable. On ne gouverne pas un pays en tâtonnant. Macky Michelin n´a aucne vision. Tu conviendras avec moi qu´avec ce PR même en l´an 3017, le Senegal n´emergera pas. J´ai pas le temps d´argumenter… Il faut pas se leurrer.

  4. Tres belle analyse tres technique felicitations docteur j’ai entednu parler cet Acte 3 de la decentralisation comme beaucoup de senegalais je dirais 99,99% des senegalais sont dans l’ignorance totale
    La seule chose qui me preoccupe est la protection de nos terres je possede un verger de plus de 1 hectare entre Sebikhotane et Pout et jusqu’a ce jour la commune ne peut nous delivrer un document administratif et la majorite des proprietaires de vergers n’ont pas de papiers

  5. Aux complexes donneurs de lecon qui critiquent la forme du texte je demande de se terre. Dr Djibril Diop a totalement raison. Son analyse est tres pertinente. A ceux qui doutent de ses competences je veux juste dire qu ‘il est auteur de plusieurs livres et est un universitaire tres reconnu. De gens comme lui on a besoin au Senegal. Sur la question de la decentralisation il est un des meilleurs experts du pays. C est dommage qu il soit oblige a cause de la jalousie au pays de travailler a l etranger.

  6. mais yeen tamit decomplexez vous waay ,kou ni cnada kay ni angalais meme s’il y a le bilinguisme la bas,il pense en englais et il ecrit en francais et leur francais n’est pas celui de la france, il a bcp de merite d’avoir analyse avec bcp de lucidite,moi j’ai aime vraiment.

  7. je vous remercie beaucoup d’avoir attiré mon attention sur ces conneries,je me demande comment ces doublons,ces empietements ont pu échappé aux observateurs de ce pays,parce que ça,c’est gravissime,mais venant d’un président aussi nul,rien ne me surprend

  8. Pourquoi ne pas aller vers l’essentiel, qui autre que notre contribution à l’idée de l’émergence , le nouveau concept qui englobe et engendre le développement.
    J’ai connu Senghor, et dans son vocabulaire, il utilisait beaucoup développement aujourd’hui c’est émergence.
    Le système politique est toujours resté le même depuis Senghor en passant par Diouf et avec Wade vu son paternalisme et son âge à oser déborder par rapport à ce système mais ce n’était qu’une submersion qui devient avec Macky une émersion.
    Donc acceptons et essayons de contribuer positivement au lieu d’être toujours négatif.
    Aidons notre Président constitutionnel à relever le défi et c’est notre pays le Sénégal qui sera gagnant en quoi faisant lui suggérer des solutions pour les problèmes de votre environnement et l’appeler à être plus regardant.
    Qu’il soit averti de certains de ces proches qui ne une fois qu’ils ont l’honneur d’être nommés s’anoblirent, changent d’office leurs numéros de téléphone et ne sont plus accessibles par leurs anciennes connaissances, qui ne vont plus vers le gens mais voudraient être adulés, louangés et deviennent insociables pour même perdre des élections locales dans leurs bureaux de vote.
    Et je dis que Le fait d’être choisi confère l’acquisition de pouvoir, or le pouvoir ce n’est pas renié les autres pour ne plus être accessible d’une manière voulu. La politique politicienne a fait son homme.
    Mais l’homme et le remède de l’homme donc ils ont a avoir pied sur terre pour être plus sociable.
    Ils ont besoins d’informations quelques soit les sources pour les traiter ainsi la communication sera ouverte.
    Le Sénégalais élu doit anéantir le complexe quelqu’en soit l’état est être humble c’est un problème d’HOMME puisque l’homme doit se concilier à lui-même. Ainsi il sera dans les prémices du bien (croire en Dieu et faire le Bien) être un homme de paix (Assalam / islam) et savoir partager et le Sénégal Émergera.
    Donc POSITIVONS

  9. Idrissa Seck est la seule alternative crédible.
    Il nous avait avertit 6 mois après l’élection de Macky Sall. «Aujourd’hui, force est de constater qu’après six mois d’exercice du pouvoir, qu’il n’y a pas d’avancée significative. Six mois c’est peut-être encore trop tôt pour faire un bilan. Le président est élu cinq afin de régler les problèmes les plus urgents à savoir le chômage des jeunes, la baisse des denrées de premières nécessités, le règlement du conflit de la crise casamançaise entre autres» propos Idrissa Seck après la priére de tabaski en septembre 2012.
    Un an plutôt il revient à la charge pour nous avertir de nouveaux pour dire « deuk bi doukhoul », des injures, calomnies et menaces lui pleuvent dessus en guise de réponses des inconditionnelles du Président Macky Sall, taxant aussi Idrissa Seck d’opposant dans le pouvoir. Il est facile de s’opposer à Macky, aujourd’hui si dire la vérité c’est s’opposer. Celui qui choisit le camp de la vérité se trouvera naturellement opposé à Macky.
    Idrissa Seck nous avait avertit, aujourdhui l’histoire lui donne raison. On constate une boulimie de la famille et la belle-famille, en quête de mairies et autres strapontins. On se plaignait de Karim et de Sindiély dans une moindre mesure. Voici Aliou Sall le frangin, Mansour Faye qui vient d’être nommer, le beau-frère, Anta Sarr, l’épouse du cousin adoré, les oncles Thimbo et les Gassama, famille de l’homonyme.
    Mais qui disait que l’alternance était piégée ?
    Il est clair que cette deuxième alternance démocratique est piégée par un Président, qui pense d’abord à sa famille, son clan, son parti, obsédé par un deuxième mandat, regrettant de s’être engagé à réduire le présent mandat, et lourdement handicapé par un manque notoire de cadres hautement compétents et charismatiques.
    Aujourd’hui nous plaçons tous notre espoir en Idrissa Seck, qui est été incompris, mais que l’histoire et le temps a donné raison.
    UN SENEGALAIS

  10. Techniquement, Idy reste le seul capable de faire sortir le Sénégal de cette Merde…. Malheur à ceux qui ont voté Macky… Les temps difficiles sont à venir avec ce Macky, Incapable et incompétent…

  11. Merci Dr
    Pour ceux ki critique pour le simple plaisir de critiquer soit disant qu’il aurait dû revoir son texte avant de le balance sur le net …je crois le sénégalais est tjr ds son désarroi et complexe de cette langue de Molière! Ce qui est important pour ns c’est analyse pertinente qu’il vient de ns faire avc des preuve à l’appuie. Ns ne somes pas ds 1 champs de dictée. En plus dites moi est ce que le français est notre langue maternelle ou notre langue officiel qui viene des colons? Le Soninke, le poular, le wolof, le diakhanke, le bambara, le kikongo, le yerouba, l’arabe
    , l’anglais, l’italien, l’allemand … Chacun parle le français différament par ce qu’on fait adapter notre langue en français ou on utiliser nos term en Francais. Cela peut être justifier par les proverbe que l’on utile, ils sont purement que des traduction literaire venant directement de nos différents langue.
    Actuellement ce qu’on a besoin c’est des hommes et femmes travailleur pas des « senghore » ou « oumar sankhare ». Malheureusement le sénégalais est allergique du développement ou des gens pertinent. Regardons nos chaîne télévisé on accorde la parole a des gens qui n’ont mm pas le droi a la parole et c’est ces gens qui encombre et monopolisent la télé du côté religion que politique. Voilà quelque exemple : Iran ndao, selbe ndome, les lutteurs, les artistes, des journaliste nul Ahmed aidera, en plus ce qui fait encore mal o cœur c’est les sketchs soit disant ramadan de tel personne, des gens qui font honte a l’islam …
    Encore 1 foi de plus l’homme sénégalais « féthie rek ak ay thiakhane »

  12. Dénoncer n’est pas dire la vérité, pour Idy il reste encore 3 ans pour compétir et seul Dieu sait qui ce sera, par contre le bilan de Macky sera pour 2017 et souhaitons que le PAP du PSE réussise et c’est notre Sénégal qui sera émergent, qu’on le veuille ou pas, Macky est l’élu et la constitution à déterminer le temps de son mandat, il a reçu l’approbation de 65% de votant Sénégalais qui peut être renouvelé, Dieu seul sait je demande et vous prie de Positiver et contribuer

    Vive le Sénégal

  13. Si vous êtes candidat au suicide , nous non , de grâce ayez pitié des masses laborieuses qui manquent de tout : Eau ,Électricité , panier de la ménagère vide , santé en panne .Permettez qu’on aille voir ailleurs , il est sûr que nous n’avons pas porté le meilleur d’entre nous aux affaires , celui ci ( maky ) ne fait que chauffer la place qu’il va bientôt libérer pour le bonheur de ce peuple !!! Si les élections avaient lieu actuellement , maky sall ne recueillerait pas plus de 15% de votants et perdra ce pouvoir à la faveur de idrissa seck , plaise à Dieu .

  14. Docteur yi mome doyna war dé verbiage rek ak fautes you bari, ils sont suffisants parce qu’ils ont eu le titre de docteur au rabais. et ils racontent n’importe quoi. Ils y’a encore beaucoup a faire au Sénégal mais ce pays ne peut compter que sur ces fils qui rentrent se battre au pays pas sur les planqués ailleurs qui jettent la pierre et qui n’essaient rien. Critiqué rek, c’est trop facile. Jamais vu un docteur aussi nullard

  15. Je partage les remarques de mon compatriote Dr.Djibril Diop dont le texte cible « Tous » les Senegalais. Pour cela, il a raison d’employer un langage simple et denude de toute connotation philosophique pour se faire comprendre.
    Ceux qui critiquent son texte doivent retourner a l’ecole de la communication.
    Bien cordialement,
    Mouhamed Mboup
    Indianapolis (USA)

    • Monsieur MBOUP,
      Assurément ce verbiage du Dr DIOP est un condensé de lithanies digne d’un esprit de critique. Le texte est complétement dépareillé et limite dépourvu de sens véritable et contrairement à ce que vous dites mériterait presque une petite dose de phylosophie pour qu’on puisse au moins se délecter d’une élevation conceptuelle minimale. Mais rien ne jaillit de ce torchon à part des fautes et des critiques malvenues de personnes qui ont choisi de s’exiler après avoir profité des maigres ressources du Sénégal. C’est certainement parce que tu es tout aussi nul que tu le dfends. Il faut que tu saches qu’un langage peut être simple et compréhensible tout en restant très philosophique pardi. Ya gueuna nullard Dr DIOP wa Indianapolis nawougnoula, wa Sénégal non plus. Ta manière d’écrire fait penser à un croulant déboussolé, colérique et sans repères. Restez à bouffer les restes de Hamburgers des américains et laissez nous gérer ce pays en paix

  16. oh magsagesse vivement que le pr macky te lise,croyant le supporter pour honorer notre constitution tu lui a jete un pave comme ce n’est pas possible. qui a change par le pouvoir? si tu pouvais lui inspirer de reverser au tresor public les milliards qu’on lui prete d’apres sa declaration de patrimoine arguant que ce sont des largesses-tiens ca ressemble a ton pseudo-de wade!
    pour le reste j ne peux personnellement pas faire confiance quelqu’un qui parle d’emergence au senegal vu l’etat d’esrit qui y sevit. je dis que rien que notre forme de pensee-accumulation tous azimuts,sur bien public,biens d’autruis usurpes-pour ne rien dire de notre passivite vis vis de la situation des talibes,des humains reduits a la condition purement animale qui mangent des rebuts,des restes d’hier,se couchent a la belle etoile,font leur toilettes dehors et j’en passe,rien que ca ne nous voue pas a l’emergence. donc en parler comme une echeance prochaine est un leurre,or comment etre serieux et leurrer des populations qui ont confiance naivement en vous?voila d’ailleurs pourquoi je ne crois pas en ce premier ministre ayant eu la charge de gerer la politique du PSE.

  17. @Domujambur, de par tes écris, on voit un SJD, même si le text comporte quelques fautes, je n´en vois pas cette manière aussi cruciale de critiquer. Tu me rapelles la soeur de chopin qui disait que son frére change de pseudonmye pour commenter ces textes sur le net.

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