EMPRISES LIBEREES A LA CITE CLAUDEL PAR LES FRANCAIS Les professeurs d’université pas d’accord avec la clé de répartition de Wade

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 Les enseignants membres du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) ne sont pas d’accord sur la clé de répartition du président de la République en ce qui concerne les emprises libérées par l’armée française à la cité Claudel. Selon eux, il n’est pas question qu’ils partagent ces terrains avec les militaires car il leur revient de droit.

 

Le 31 juillet 2011, les militaires français ont libéré la majeure partie des emprises qu’ils occupaient au Sénégal dont les logements de la cité Claudel. Le 7 octobre 2011, le président Abdoulaye Wade a effectué des visites de terrain sur les sites et a déclaré qu’il veut partager l’espace libéré à la cité Claudel « entre les militaires sénégalais et les enseignants-chercheurs en particulier les assistants ».

En Conseil des Ministres du jeudi 13 octobre 2011, le chef de l’Etat a pris la décision d’affecter la totalité des emprises libérées par les militaires français à leurs homologues sénégalais.

Les professeurs d’université qui ne sont d’accord avec lui ont demandé à rencontrer le chef de l’Etat, en vain. Ils viennent de lui adresser une correspondance pour lui dire qu’après avoir renégocié les accords de défense entre le Sénégal et la France, il doit restituer à l’Université de Dakar ce qui lui appartient.

« Vous n’êtes pas en droit d’aliéner le domaine universitaire au profit de quelque corps que ce soit. N’oubliez pas, M. le Président et non moins ancien Doyen de la Faculté de Droit et Sciences économiques, que notre droit c’est le logement, et que celui-ci doit être dans un périmètre qui ne doit pas excéder 3 à 5 kilomètres. Saviez-vous qu’il y a des collègues qui habitent jusqu’à Rufisque alors qu’ils restent quelques fois jusqu’à 21 h du fait du nombre pléthorique d’étudiants ? Aussi, même si l’espace en question n’appartenait au domaine universitaire, nous aurions attendu de vous le réflexe de nous l’affecter, et non celui de nous spolier de ce qui nous reste », écrit Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes dans sa lettre adressée au chef de l’Etat.

Les enseignants informent le chef de l’Etat qu’en novembre 2010, il y avait déjà une liste longue de 350 demandes de logement alors que la seconde phase de la deuxième Cité de « Fenêtre Mermoz ne va en livrer que 140. « Ainsi même les 80 à 90 logements de la « Cité Claudel » ne suffiront pas à résorber le gap (210), sans compter les nouvelles demandes », écrivent les enseignants.

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