Entretien avec Dieye Diop Guissé : « Nous avons un vaste programme immobilier pour la diaspora « 

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XALIMANEWS : Basée en Italie depuis 27 ans, la femme d’affaires Dieye Diop, épouse de l’homme politique Abdoulaye Mamadou Guissé a décidé de lancer plusieurs projets au Sénégal. Chef Cuisinière de formation, cette native de Khombole et Directrice Générale du groupe Tambour Major SARL a accordé un entretien à Xalimasn.com

Parlez-nous des projets que vous voulez réaliser au Sénégal ?

Pour nos projets, notre ambition est la mise sur pied d’un grand groupe de communication, avec télé, radio, imprimerie et site d’information. Déjà le site d’info est en phase test avec le lien tambour-major. Nous aurons TV Major, Major FM.
Au delà de ce secteur, nous avons un vaste programme immobilier pour la diaspora à Diamniadio avec des logements spécifiques pour nos frères, et soeurs qui souhaitent acquérir un toit au Sénégal à moindre coût et avec un système de paiement adapté à leur statut.
Nous avons ciblé d’autres zones dont les études de faisabilité sont en cours.
Les raisons qui ont guidé le groupe Tambour Major SARL pour servir de relais dans l’acquisition d’un logement au Sénégal au profit de la diaspora senegalaise sont dictées par un fait que j’ai vécu moi même en tant que immigrée.
Nous envoyons beaucoup d’argent au pays, gagné à la sueur de notre front , après des années de dure labeur, et souvent ceux qui devaient s’occuper de nous acheter un toit détournent malheureusement cet argent fruit de nos économies.
Dès lors nous avons mis tous les mécanismes adéquats pour securiser le processus jusqu’à l’installation de l’acquéreur.
Je ne veux pas entrer dans les détails, mais nous avons un vaste programme pour nos compatriotes qui ambitionnent de rentrer au bercail suivi d’un autre programme de réinsertion dans le tissu économique.
Les sénégalais de la diaspora contribuent énormément à l’émergence du Sénégal mais sont toujours laissés en compte dans de pareils programmes.
Notre projet et programme immobilier nous mènera à l’organisation des semaines de l’habitat en Italie , France, Espagne et aux États Unis.

Pourquoi avez-vous choisi d’œuvrer dans le social ?
Depuis que je suis revenue au sénégal, j’ai pris conscience de la nécessité d’aider et d’accompagner nos compatriotes qui tirent le diable par la queue. Les temps sont devenus durs, partout dans le monde. L’ humanité est devenue un monstre face aux couches défavorables.
Au Sénégal, malgré la loi votée sur le loyer, la diminution tant attendue est toujours dans le désespoir. Et s’ajoute le chômage galopant accentué par le taux de natalité très élevé. Les efforts de nos gouvernements ne seront jamais visibles, tant que les sénégalais ne sont pas allégés de leur souffrance.
Mais le domaine qui m’a motivé à investir dans dans le social est le domaine de la santé. Nos hôpitaux n’ont pas de moyens et les sénégalais accèdent difficilement aux soins et aux médicaments. Dès lors j’ai mis sur pied une association d’appui en médicaments des hôpitaux et districts sanitaires. Des médicaments seront mis à la disposition de l’état du Sénégal.
Déjà j’ai commencé avec l’aide de mon mari et des partenaires français à offrir aux étudiants senegalais des bourses pour poursuivre leurs etudes à l’etranger apres avoir eu le BAC et la préinscription.

Comptez-vous vous lancer en politique comme votre époux ?

« Lolou Moy Guedj AAMNA Ndokh ». C’est une obligation morale et affective.C’est le 4 Avril 2019 date de notre mariage que j’ai acheté ma carte de membre à
1 million de franc CFA en appui au parti.
Mon mari est un jeune qui a un parti politique et de l’ambition pour son pays.
Je suis revenue investir ici au senegal grâce à sa vision et son patriotisme que j’ai découvert en l’homme de qui je suis tombé amoureuse.
Je me suis engagée à ses côtés depuis le premier jour. Actuellement j’ai installé des coordonnateurs à Brescia, en France, et en suisse. Je compte également l’accompagner jusqu’au bout de ses ambitions politiques.

5 Commentaires

  1. Senegal léggui kou diok nék promoteur immobilier. Les bons promoteurs sont ceux qui connaissent le cadastre et le foncier bâti: comme les anciens administrateurs civiles. Eux connaissent très bien le chemin pour avoir un toit garantie.

  2. Pour permettre à des millions de Sénégalais d’avoir une villa confortable dans la nouvelle ville à ériger à Niague-Lac Rose il faudrait faire une sélection pour le recrutement de milliers de maçons, de carreleurs, de peintres. Ces ouvriers qualifiés après des tests se chargeraient de construire cette ville pour permettre aux Sénégalais d’avoir une maison pour mpoins de 10 millions de FCFA sur des terrains offerts par l’état. L’exemple du père catholique argentin qui a construit des village entiers pour des pauvres avec moins de 4 millions de Francs CFA en briques cuites est là pour nous démontrer qu’avec plus de générosité et d’imagination nos architectes pourraient réglé la problématique du logement social au Sénégal. Depuis quinze ans je parle ici et ailleurs de ces villages créés à Madagascar.

    POUR INFO : SENEWEW ENFIN !!!

    À Madagascar, les cités des pauvres d’Akamasoa fêtent leurs 30 ans
    Par: Rfi.fr – Seneweb.com | 09 octobre, 2019 à 02:10:49 | Lu 207 Fois | 2 Commentaires
    À Madagascar, les cités des pauvres d’Akamasoa fêtent leurs 30 ans

    Akamasoa en malgache, « les amis fidèles », « les amis qui ne vous trahissent pas », est un ensemble de 22 villages créés de toute pièce en bordure d’Antananarivo qui accueille les « plus pauvres parmi les pauvres ». À l’origine de cette aventure : le père Pedro, missionnaire argentin présent sur l’île depuis un demi-siècle et une armée de collaborateurs, qui travaillent sans relâche depuis 1989. Reportage dans un lieu unique.

    « Ma maison, c’est celle-là ! » Cette maisonnette blanche aux volets verts, identique aux 4000 autres construites ces 30 dernières années à Akamasoa, Vohangy en très fière. L’intérieur est simple : un lit, deux chaises, une commode. Le strict nécessaire. Mais pour cette quinquagénaire, arrivée ici en 1994, cette maison, c’est le symbole de sa résurrection.

    « Nous habitions à la campagne, nous étions très très pauvres. Un jour, on nous a volé toutes nos cultures dans les champs. J’avais quatre enfants, plus rien à leur donner à manger. On est venus demander à père Pedro si on pouvait venir vivre ici. Depuis, ma vie a radicalement changé ! », raconte-t-elle.

    Une maison, des enfants scolarisés, et surtout un travail : le triptyque essentiel pour retrouver une dignité. Vohangy casse des cailloux à la carrière d’Akamasoa. Un peu plus loin dans le village, nous rencontrons Ranaivo, 75 ans. Il revient de la décharge, un sac plein de bouteilles en plastique usagées sur le dos. Il est un survivant de cette misère pernicieuse que peuvent connaitre les personnes âgées abandonnées par leur famille.

    Pieds nus, le visage marqué, celui qui est arrivé ici il y a trois ans raconte : « J’ai eu un grave accident, je ne peux plus travailler. C’est pourquoi j’ai demandé à vivre ici. Je suis heureux maintenant. J’ai retrouvé de l’espoir. »

    Et puis dans ces villages de l’espérance, on trouve aussi des jeunes comme Kiady, 28 ans, qui n’ont rien connu d’autre. « C’est ici que j’ai grandi, que j’ai fait toute ma scolarité. Aujourd’hui je suis chauffeur mécanicien pour l’association. J’ai une femme, un enfant et une maison. Je suis heureux. Moi mon futur, il est ici ! », dit-il.

    À Akamasoa, on y vit, on y né, on y meurt. Les cités comptent d’ailleurs quatre cimetières. En trois décennies, les villages ont accueilli plus d’un demi-million de personnes. Une formidable aventure humaine mais aussi le reflet sombre d’un État qui n’a pas réussi à intégrer les plus pauvres. Ce mouvement de solidarité commencé sur la décharge de la capitale malgache vient de fêter ses 30 ans.
    Tags: Madagascar Pauvres Akamasoa

  3. PERSONNELLEMENT JE NE CONSEILLERAI A PERSONNE DE RENTRER DANS CES PROJETS IMMOBILIERS, IL FAUT ETRE TRES PRUDENT ET SAVOIR OU METTRE SON ARGENT, BITIM REW DAFA METTI, REFLECHISSEZ BIEN AVANT DE CONFIER VOS PROJETS IMMOBILIERS A DES PERSONNES OU SOCIETES. MOI QUAND JE CONSTRUISAIS JE SUIS RENTRÉ AU SÉNÉGAL POUR 7 MOIS ET J’AI TOUT SUPERVISÉ MOI MEME AVANT DE RENTRER EN AMERIQUE .CHERS COMPATRIOTES SOYEZ TRES PRUDENT,C’EST LE SEUL CONSEIL QUE J’AI A VOUS DONNER.WASSALAM

    • Parfaitement d’accord avec vous ,même les immigrés qui reviennent et qui font ce travail en vous disant je comprend bien votre problème veulent très souvent s’enrichir sur votre dos.
      Réfléchir encore réfléchir

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