ENVIRONNEMENT : La Grande muraille verte primée par le Congrès américain

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La Grande muraille verte a été primée, mercredi soir à Washington, par le Congrès américain. C’était au cours d’une soirée de gala organisée par l’Iccf, une fondation internationale qui regroupe outre des membres du Congrès, des personnalités de la société civile et des militants de la protection de l’environnement.

New York – C’est une récompense aux efforts entrepris par le chef de l’Etat sénégalais. Mercredi soir à Washington, membres du Congrès, hommes d’affaires, militants de la protection de l’environnement et décideurs locaux américains ont tenu à exprimer leur satisfaction de la Grande muraille verte, un projet africain initié et défendu par le président Abdoulaye Wade.

Il concerne onze pays d’Afrique, de Dakar à Djibouti, avec l’objectif d’enrayer l’avancée du désert à travers une opération de reboisement sur une bande de 15 Km de large et une étendue de 7.600 km.

Cela est un acteur majeur pour la protection de la nature et la sauvegarde de l’environnement, aux yeux du Congrès américain. Aussi, moment ne pouvait être plus idéal que l’édition de cette année, du « Us. Congressional international conservation gala », une grande rencontre qui réunit des membres du Congrès américain, des personnalités de la société civile et de hautes personnalités défenseurs de la nature, pour saluer et primer l’initiative de la Grande muraille verte par le biais du président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade. Celui-ci a développé davantage son plaidoyer en direction des partenaires au développement pour un soutien plus accru à la Grand muraille verte.

Mme Monique Barbut, présidente et directrice générale du Fonds pour l’environnement mondial (Gef en anglais) qui a tenu à assister à la cérémonie, explique que cette récompense est un choix du Congrès américain qui a tenu « en Afrique, au Sud du Sahara, identifier une initiative qui favorise un environnement stable. Et de ce point de vue, la plus grande initiative qui émerge est la Grande muraille verte ».

Un tel projet mérite un fort engagement politique pour être porté, reconnaissent Mme Barbut et l’Honorable Lindsay Thomas, président du Conseil d’administration de l’Iccf. Ils estiment que c’est cet engagement qui a permis à Wade de croire à la Grande muraille verte. « Elle va permettre de mieux asseoir la paix entre populations à partir de projets utiles aux populations pauvres, qui les aideraient à bien gérer les ressources naturelles et à en vivre », explique Monique Barbut.

M. Djibo Leyti Ka, ministre d’Etat ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, pense qu’il reste encore beaucoup à faire, mais affiche sa satisfaction de voir cette récompense de Washington aller à la Grande muraille verte, saluant les efforts du président Abdoulaye Wade et de ses homologues africains, « mais aussi ceux du Fonds mondial pour l’environnement qui a débloqué 119 millions de dollars pour ce projet ». Le Fonds mondial, sur les six derniers mois, a approuvé trois programmes pour le Sénégal, a révélé sa directrice générale, Monique Barbut. « Ils concernent les Ecovillages, l’adaptation de l’Agriculture au changement climatique et l’érosion côtière, pour un coût global de 15 millions de dollars », a révélé Mme Barbut. Iccf est la plus grande association américaine réunissant des personnalités du privé et du public acquises à la cause de la conservation de la nature et de la promotion des bonnes pratiques.

Pour l’Iccf, le développement a un lien avec la conservation de la nature. La prise en compte des ressources naturelles est aussi fondamentale dans la lutte pour la réduction de la pauvreté, la prévention des conflits, la bonne gouvernance et la sécurité régionale. C’est pourquoi l’Iccf cherche à rassembler les décideurs américains dans la Chambre des Représentants, le Sénat et l’Administration, avec des leaders étrangers, des hommes d’affaires et la société civile en vue de créer des débats de fond qui intègrent les stratégies de gestion des ressources naturelles.

lesoleil.sn

2 Commentaires

  1. Il a vendu tous les jardins publics de Dakar et d’alleurs,les airs de jeux,stades et tout autre endroit d’ou il peut tirer des milliards.Les americains ne croient meme pas ce qu’il raconte,ils le connaissent bien et ecoutent meme ses conversations dispersees avec des dicateurs tout comme des truands.Il a vendu Kedougou,il est de fait disqualifie pour parler d’environnement.Dakar meme est sur les traces de Lagos depuis 2000.Ca se voit que cet article est du journal Le Soleil

  2. POUR EN SAVOIR PLUS ON PEUT LIRE L’ ‘HISTORIQUE DE CE PROJET SUR LE SITE QUI LUI EST DEDIE SUR INTERNET.
    l
    « Depuis plusieurs décennies, les pays de la zone sahélo saharienne sont confrontés à un déficit pluviométrique combiné à une pression anthropique qui perturbe les grands équilibres écologiques et installent la zone dans un processus quasi inexorable de désertification. Actuellement plus des 2/3 de la superficie du continent africain sont couverts de zones désertiques, ou fortement dégradées.
    Il en résulte une dégradation des ressources naturelles, une baisse des productions agricoles et une situation d’insécurité tant alimentaire qu’énergétique.
    Pour renverser la tendance, plusieurs initiatives souvent adossées sur une approche sectorielle comme le reboisement ont été tentées dans divers pays par des structures nationales ou par des organisations d’intégration sous-régionales ou internationales. Cependant, malgré les efforts consentis çà et là, force est de reconnaître que les résultats, escomptés sur les conditions économiques, sociales et environnementales des populations sont demeurés nettement en deçà des attentes.
    Il s’y ajoute qu’une des leçons à tirer de ces expériences est qu’aucun pays, pris individuellement, n’a les moyens techniques, humains et financiers nécessaires pour faire face à ces contraintes majeures, d’où la nécessité d’une approche solidaire, intégrée et fédératrice.
    Aussi la proposition de son Excellence Olusegun OBASANJO, ancien Président de la République Fédérale de Nigeria lors du 7e sommet des Leaders et Chefs d’Etat de la CENSAD tenu les 1er et 2 juin 2005 à Ouagadougou (Burkina Faso), d’entreprendre l’édification d’un mur de verdure du Sénégal à Djibouti pour freiner le désert a été favorablement accueillie. Elle a été reprise et conceptualisée par Son Excellence Maitre Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal sous l’appellation de « Grande Muraille Verte » ou « Great Green Wall. La particularité de cette approche « Grande Muraille Verte » est, tout en créant et consolidant une ligne de défense par des activités de reboisement et d’aménagement, de contribuer efficacement au développement intégré des zones rurales traversées et aux actions de lutte contre la pauvreté dans le cadre d’un développement durable. Toutefois, les variations dans les contextes biophysiques, pédologiques et culturels imposent un développement global par la prise en compte et l’intégration des spécificités locales.
    L’union africaine l’a adopté lors de la 8ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue les 29 et 30 janvier 2007 à Addis–Abeba (Ethiopie) la déclaration 137 (VIII) en approuvant l’Initiative « Grande Muraille Verte du Sahara ».
    Plusieurs réunions d’experts et au niveau ministériel convoquées à l’initiative du Sénégal ou de la CENSAD ont permis de fixer les grandes lignes des cadre institutionnel et d’exécution de ce programme majeur. Il s’agit en particulier de l’élaboration des documents sur les modalités opérationnelles de mise en œuvre, la mise sous la tutelle politique de l’UA et de la CEN-SAD avec l’appui du Sénégal, Coordonnateur du volet Environnement du NEPAD du projet GMV .
    Le tour de table des bailleurs organisé en marge de la conférence ministérielle tenue en février 2008 à Saly (Sénégal) à l’initiative du Sénégal, sur la grande muraille verte et les bassins de rétention a permis de partager les approches et obtenir l’engagement de la Communauté des bailleurs d’accompagner la grande muraille verte.
    De l’analyse des consensus issus des diverses consultations et rencontres entre les pays et acteurs concernés par la GMV, la priorité dans la mise en ouvre, se situe dans la nécessité de partager les connaissances disponibles sur les espèces végétales et les systèmes de mise en valeur et de suivi de la Grande Muraille. Ce point constitue une étape cruciale garantissant le maximum de chance de réussite du programme de la GMV et justifie la convocation du présent colloque international. »

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