Et si nous parlions des faits historiques incontestables en laissant les sentiments affectifs, de côté !

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En effet, quand l’amnésie, l’affection inconditionnel le à l’endroit de quelqu’un, le fanatisme irraisonné envers une personne, etc., atteignent un certain niveau démesuré chez quelqu’un, ils lui font perdre ainsi, progressivement, toutes ses facultés de réflexion et d’appréciation objective. Ce dernier devient alors, un simple automate incapable d’objectivité. Ceci, est, en quelques sortes, présentement, le cas de ceux-là qui appellent avec acharnement et désespoir, le retour de Me Wade sur la scène politique. Cela devient très grave, en ce sens que cela pourrait signifier, que notre pays manque totalement de perspective pour son avenir. Surtout, lorsqu’ils le considèrent encore, bien sûr faussement, Me Wade comme un « rédempteur », par le simple fait qu’il redevienne, à nouveau député. En effet, c’est comme, si ces fans de Me Wade ignoraient, totalement alors, le véritable rôle dévolu à un député ? N’en déplaise à certains partisans aveuglés par je ne sais quoi mais, Tamba Danfakha et Pape Samba Mboump qui cependant, aiment autant sinon plus qu’eux, Me Wade, ont bien raison d’être contre le retour de Wade et ceux qui font tout pour cela.
Mais, ces gens-là, ont-ils oublié que Me Wade fut député dans le passé ? Et ceci, pendant longtemps, avant qu’il ne devienne ministre d’Etat sans portefeuille ? Une période qui lui a permis de se promener à travers le monde, pour faire sa précampagne en direction de l’élection de la présidence de la République Il fau ensuite président de la République, pendant douze longues années. Des années qui furent pénibles pour tous les Sénégalais honnêtes, qui n’étaient pas inféodés à son régime. Et, si à la suite de cela, les 65% des électeurs ont décidé de le congédier le 25 mars 2012, c’est parfaitement, à cause d’une insuffisance de résultat de sa gestion global du pays. Donc, un échec incontestable auquel, ils sont bien parvenus. Alors, que Macky Sall, son successeur ne soit pas malheureusement à la hauteur des espoirs qui étaient portés en lui, c’est un autre problème, qui se règlera aussi, le moment venu.
Mais, à propos de Me Wade. En tout cas, pour ceux parmi nous, qui étaient là hier et ne sont pas oublieux ou amnésiques, ce dont nous avons parfaitement remarqué et qui porte bien la marque indélébile de l’ancien député Wade, c’est qu’il était le plus absentéiste des députés des législatures auxquelles il a eu à prendre part. A notre connaissance, nous n’avons jamais appris que Wade député, a eu, durant ses mandats à l’Assemblée nationale, à prendre une initiative heureuse ou contribution décisive remarquable, par la production d’une proposition de lois en faveur de la majorité des citoyens sénégalais qui souffraient de mal gouvernance. Il faudrait, par conséquent, que certains concitoyens arrêtent de mettre, en avant, leurs sentiments et affections excessifs à l’égard de Wade, en lieu et place de la réalité objective et irréfutable des faits que nous avons bien vécus. En le faisant, ils tronquent et falsifient ainsi, les faits historiques, qui pourraient entacher et ternir l’histoire de notre pays. Il est déconseillé, de ne jamais mettre le cœur devant la raison car, quoi qu’il en soit, c’est toujours, la vérité qui doit prévaloir, en tout temps.
Ainsi, au lieu de vouloir ramener, à tout prix, tous ces vieux chevaux de retour qui ont lamentablement échoué et montré leurs limites objectives, pourquoi ne chercherions nous pas, parmi les 14 millions que nous sommes d’autres Sénégalais crédibles, compétents et dévoués à la cause de leur peuple ? Il est évident qu’à force de bien chercher et objectivement, nous avons de réelles chances de trouver enfin de bons des dirigeants à notre satisfaction. Sinon, pourquoi pas, de poursuivre opiniâtrement, la recherche jusqu’à la satisfaction de l’ambition du peuple sénégalais en matière de leaders à cette hauteur. A savoir des dirigeants humbles, vertueux, pleins de patriotisme au service exclusif de leur peuple.
Ce qui, par contre est une vérité irréfutable et vérifiable par l’histoire, c’est bien sous le magistère de Wade que nous avons connu certaines lois scélérates. Comme par exemple celle de Ezzan que voici : « Le Président sénégalais Abdoulaye Wade a promulgué jeudi 17 février la loi Ezzan relative à l’amnistie politique. Ce texte offre l’impunité à tous les crimes politiques commis entre 1993 et 2004 en relation avec les élections. Un choix délibéré pour le chef de l’Etat qui disposait d’une autre alternative : le renvoi de la loi devant l’Assemblée nationale pour une seconde lecture. » Il s’y ajoute encore d’autres, toujours des faits matériels incontestables et loin des commentaires tendancieux et partisans, exprimant tout simplement l’estime que l’on porte à Wade, comme « Amendement Moussa Sy, Loi Sada Ndiaye: Quand Wade fit de l’Assemblée sa marionnette…
Des lois que la mouvance présidentielle « wadiste » fit passer à l’Assemblée nationale comme lettre à la poste, en raison de sa majorité. »
En dehors de sa gestion du pouvoir, qui fut informelle, gabegique, clanique et faite de pillage et d’un train de vie de l’Etat dispendieux, Me Wade a aussi tenté un coup d’Etat constitutionnel à travers son fameux projet de loi de révision constitutionnelle. Lorsqu’il avait soumis à l’Assemblée nationale en catimini, le 23 juin 2011. Un projet de révision qui instituait un ticket de président et vice président élus simplement avec 25% des suffrages exprimés et à un seul tour. Voici ce qu’en avait dit le journal Le Monde : « Face à la colère de la rue, Abdoulaye Wade a renoncé in extremis, jeudi, à son projet controversé de réforme constitutionnelle. »
C’est cela la stricte vérité et l’histoire, qui caractérisent Me Abdoulaye Wade, dont on veut tresser aujourd’hui, que des lauriers, en oubliant de souligner quand même, toutes ses très graves fautes, qu’il a commises et le disqualifient justement, de vouloir encore, proposer ses services aux Sénégalais.
L’élu Wade, examiné à tous ses postes électifs, a bien montré ce qu’il savait et pouvait le mieux faire durant son règne. Alors, sur la base de son bilan concret, le peuple sénégalais, plutôt, sa majorité, l’a objectivement, souverainement, jugé et remercié, démocratiquement. Alors de grâce, arrêtons par conséquent, de vouloir nous redessiner un Me Wade, new look et de vouloir vivre toujours, avec le passé, si glorieux soit-il.
Enfin, nous faisons un rappel important et valable pour tous, à savoir : lorsque l’on vit de son passé, l’on ne pourra jamais progresser, parce que l’on s’y arcboute, recroqueville et l’on finit par scléroser. Voilà pourquoi, nous devons penser l’avenir de notre pays avec du neuf même si, nous devons bien tenir compte de tout ce qui était positif dans son passé et valable encore aujourd’hui.
Mandiaye Gaye
[email protected]

2 Commentaires

  1. Ce vieux sénile doit arreter ces contribution médiocres sur commande pour tjs dénigrer Abdoulaye Wade qui nonobstant certains erreurs commises au cours de son magistère reste et restera le meilleur président du Sénégal n’en déplaise à ces mercenaires de la plume. En plus il faut respecter le choix des gens c’est ça la démocratie, ce sont des personnes en âme et conscience dignes et responsables qui ont porté sa candidature quelques soient son age, donc qui etes vous pour lui dénuer ce droit? En plus toi meme avec votre chevelure blanche , je suppose que tu es un homme du 4 eme age plus de 80 ans de la même génération que Wade et vous écrivez régulièrement des contributions en donnant votre avis sur la situation politique du pays et personne ne vous a rétorqué ce droit soit disant que tu es vieux donc pourquoi voulez vous le contester aux autres soyez cohérent mon chère. Un intellectuel ne doit pas etre méchant mais il doit etre objectif.

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