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VERBATIM
Quand Bourgi raconte Karim
Robert Bourgi est une mine d’informations sur Karim Wade. S’il est connu pour entretenir des relations avec beaucoup de dirigeants africains auxquels il sert de sésame pour l’ Elysée, les photos dans son bureau indiquent que ses rapports avec le fils d’Abdoulaye Wade étaient allés très loin. Ainsi, avise-t-il, c’est lui qui a organisé les deux audiences que lui a accordées Nicolas Sarkozy. Pour la première ils étaient avec Claude Guéant. «Ce jour-là, lorsque le président Sarkozy lui a demandé quelles étaient ses ambitions, Karim Wade a répondu: Je voudrais un jour succéder à mon père». Après une profonde inspiration, le président français lui dit, selon ce qu’en raconte Bourgi: «Il faut choisir entre les affaires et la politique. Les deux ne vont pas ensemble »….
L’autre audience obtenue par le fils Wade, c’était à la veille des élections locales. «Il a insisté auprès de moi pour l’avoir, malgré ma remarque pour lui faire comprendre que le président Sarkozy était très pris et qu’il lui avait déjà accordé une audience ». Au cours de l’entrevue, Karim fait part de son ambition de « devenir le maire de Dakar ». A la question de Sarkozy de savoir s’il avait des chances, le fils Wade répond: « Les banlieues me réclament, les jeunes me réclament, tout le monde me réclame ». Ce à quoi son interlocuteur aurait rétorqué: « Vous êtes sûr? »
La plus forte alerte pour Robert Bourgi, sur la personnalité de Karim Wade, lui a été donnée à l’occasion des obsèques de l’épouse de celui-ci . « alors que nous étions devant la dépouille de la défunte, j’ai appelé différentes personnalités comme Macky Sall et Amath pour les passer à Karim. Lorsque ce fut le tour d’Idrissa Seck, Karim m’a répondu sèchement: « Je ne parle pas à ce c…. ». L’avocat raconte qu’il a été atterré par cette attitude « qui n’est pas sénégalaise ».
Hier jeudi, avant votre serviteur, Robert Bourgi a rencontré Jacques Diouf, ci-devant Directeur général de la Fao. De celui-ci, qui vient de terminer un troisième mandat à la tête d’une institution onusienne, après un si brillant parcours, Karim Wade a dit: «C’est une quantité négligeable ».
A. A. THIAM Kotch/xalimasn.com)
Bourgi ne dit que ce qu’il sait de ce petit prétencieux. Il ne faut pas lui en vouloir. Ainsi va la vie. « L’ami d’hier est le pire des ennemis » parce qu’il sait trop de chose sur toi.
Je n’aime pas Robert BOurGi mais c’est son neveu Charim qui la invité dans notre paysage étatique.
Ces gars là sont des menteurs obsessionnels et congénitaux .
Un peu de respect pour nos humbles intelligences.
Moi je reconnais plus la sénégalité de Borugi que celle de CHArim Wade.
Pour rappel ce n’est pas Robert qui a parlé en premier mais une journaliste de L’Express.fr
Je suis sûr que le cupide gamin a volé l’argent de Sarkozy ( venant du QAtar et que les choses se sont gachés.
Laissez Charim venir s’exprimer dans les radios de la place et au moins en manlgue française ou en Wolof comme son tonton Robert Bourgi .
Karim Wade a tort de faire de la surenchère avec Bourgi qui le connaît bien vraisemblablement. S’il persiste dans ses démentis aux déclarations de Bourgi, les sénégalais finiront par tout savoir de lui, de ses ambitions secrètes et de ce qu’il pense de certains politiques sénégalais et de la population sénégalaise. Cela risque d’être croustillant à souhait ! Nous attendons avec impatience les prochains épisodes ! Dans tous les cas, son avenir tout court au Sénégal est bien ccmpromis.