Exposition «Symbiose» à l’hôtel Sokhamon: à la quête de l’éternel de la vie…

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L’homme peut avoir plusieurs voies d’épanouissement mais il les aura cherchées toute sa vie à l’instar de cette quête perpétuelle à laquelle il s’engage et que nous rapporte, dans une symbiose de pinceaux, un groupe d’exposants du village des arts. Dans le mythique jardin des aromates de l’hôtel Sokhamon à Dakar, ces génies de la nature nous transportent dans l’univers des réalités simples teintées par ailleurs de messages qui portent les sensibilités humaines.

C’est en entendant le bruit des vagues, à côté de la mer, qu’on doit promener son regard sur ces tableaux empreints de vie. Celle-là fixée sur des réalités qui nous dépassent par moment et que nous cherchons à reconstituer à travers des réactions de la vie quotidienne. Des scènes simples toutefois sensibles que nous décrit Séa Diallo, artiste chevronné, connu  par ailleurs pour les thèmes qu’il développe autour de l’amour, le bonheur et la paix. Cette fois-ci, il est encore cherché ces petits plaisirs jusque dans les répliques de ses congénères que sont Louis Ekétoubo Bassène, Mamadou Wade, Mballo Kébé, tous résidents du village des arts. Et c’est dans le même contexte que le commissaire de l’exposition «Symbiose», qui se déroule du 9 au 24 juillet à l’hôtel Sokhamon, a fait appel à Chuckly Secka, un artiste indépendant qui traite de cet aspect vie. Ainsi, dans leurs évasions sortent les mêmes couleurs, bleue du ciel et orange, entre autres qui empruntent la gaieté aux images qu’elles accompagnent. «La procession des fruitières», «Diongoma» ou encore la «Procession des amoureux», autant de tableaux qui nous emportent dans un monde de concession où Séa Diallo décrit la générosité de la vie. Avec la même démarche, Mballo Kébé joue sa partition dans l’univers de la musique, éternelle convoyeuse de promesses. Ici, l’image des instrumentistes incite au plaisir d’un instant que l’artiste voudrait éternel. En ce moment, Louis Ekétoubo Bassène, fidèle à son concept, tente de «réconcilier» des parties tantôt dispersées. Il s’agit de pratiques représentées dans un fond qui rappelle la sacralité des événements comme la Tabaski, la communauté villageoise ainsi qu’une certaine fête initiatique. Quant aux tableaux de Mamadou Wade qui complètent le décor, ils offrent une vision plus profonde des choses marquée toutefois par la sensibilité d’un esprit alerte qui s’approprie une certaine divinité. Pour dire que tous s’offrent la liberté non pas seulement de la pensée universelle mais de toutes les émotions qui ne sont plus maîtrisées dans cet espace imaginaire. Celui-ci existe bien quelque part. Ils semblent ainsi vouloir en créer les formes de survie face à l’éternité.

Diouma SOW xalimasn.com


1 COMMENTAIRE

  1. cet hotel de francs macons! Allez-y a l’interieur vous serez pris de peur et tous les symboles des francs macons y sont marques. Je ne condamne pas; je veux ouvrir les yeux a ceux qui ne remarquent rien dans leur pays. Tout ca c’est Wade, Wade Wade. Qu’il degage!

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