Face à l’insécurité et à la criminalité galopante : L’Ong Jamra suggère à Macky un référendum sur la peine de mort

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Le meurtre, samedi dernier, de la vice présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Fatimata Moctar Ndiaye, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de l’insécurité au Sénégal. Selon l’Ong Jamra, 11 crimes ont été perpétrés en moins de deux mois dans notre pays. Une situation alarmante qui a poussé Jamra à réaffirmer sa volonté de voir revenir la peine de mort au Sénégal. Même que, dans un communiqué, «Jamra suggère au chef de l’Etat, Macky Sall, un référendum sur la peine de mort».
En effet, l’Ong islamique estime que, même si «la plupart des détracteurs de la religion musulmane considèrent les versets coraniques préconisant la ‘Loi du Talion’ comme caractéristiques de la violence de l’islam, le ‘Fiqh’ (droit musulman) a pourtant bien pris soin de classifier les crimes de sang en trois catégories distinctes : le ‘khadlul amdi’ (homicide volontaire avec préméditation) ; le ‘khadlul chubhul’ (coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner) et le ‘khadlu khata’i’ (homicide involontaire)».

Ce que l’islam dit des meurtriers
D’après Jamra, «pour les deux dernières catégories, la sanction préconisée est le ‘diyeu’ (prix du sang) – faisant office de compensation financière au profit des parents de la victime – et le ‘kafâra’ (un jeûne de deux mois d’affilé), auquel doit s’astreindre le tueur, pour la résorption de son grave péché. Par contre, pour la première catégorie, l’homicide volontaire, Allah est formel : ‘Appliquez au tueur la Loi du Talion’ (Sôratoul Bakhara).
L’exécution de cette sentence capitale est toutefois soumise à quatre conditions – à l’attention surtout de ceux qui affirment sans sourciller qu’en islam l’application de la sanction suprême est «automatique et aveugle». Autrement dit, défend l’Ong, «le Tout-Puissant, tout en sacralisant la vie humaine, reste Intraitable contre ceux qui n’ont aucun respect pour la vie humaine ! Le Créateur s’en est du reste amplement explicité dans la sourate de La Vache, verset 179, en disant : ‘C’est dans la Loi du Talion que vous aurez la préservation de la vie, ô vous êtes doués d’intelligence, ainsi atteindrez-vous la piété’. Et Allah d’avertir que même si les proches de la victime acceptent la ‘diyeu’ (prix du sang) ou consentent tout bonnement à pardonner, cela n’absoudra pas pour autant le tueur, dont le Seigneur affirme que Son courroux le poursuivra à jamais, pour avoir délibérément ôté une vie innocente, et que l’enfer sera sa demeure éternelle !
Sauf…, s’il est appliqué au tueur la Loi du Talion, seule à même de lui résorber, ici-bas, ce péché mortel, et de lui épargner ainsi la Géhenne, dans l’Au-delà».

Jamra accuse les droit-de-l’hommistes
Le document fait savoir que «des droit-de-l’hommistes ont prétendu dénoncer une ‘instrumentalisation de la Charia’, en voulant faire dire au Coran ceci : ‘Quiconque tue un seul être humain c’est comme s’il a tué toute l’humanité’. Ce verset existe, effectivement.
C’est la Sourate 5, Al-Maidah, La Table servie, v32. Mais pas comme il a été présenté. On y a tronqué un passage important. Allah dit exactement ceci : ‘Quiconque tue un seul être humain, non convaincu de meurtre (la précision est de taille !), ou de sédition sur la Terre, est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière’. Ce qui est clair comme de l’eau de roche ! Dieu s’oppose certes à l’anéantissement de tout individu, mais il s’est empressé d’ajouter ‘non convaincu de meurtre».
Pour cela, lit-on dans le communiqué, «c’est cette condition que les droit-de-l’hommistes ont occulté dans la restitution, à leur corps défendant, du verset coranique. Le Seigneur est encore plus explicite, dans un autre passage du même Livre Saint, en disant ceci : ‘Ne tuez pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, si ce n’est de plein droit’. Sourate 17, Al Isra (Le Voyage nocturne), verset 33».

«Faire changer la peur de camp»
Ainsi, «Jamra et Mban Gacce voudraient-elle respectueusement suggérer au chef de l’Etat, qu’en sus de la nécessité vitale de consacrer à la problématique de la sécurité un Conseil présidentiel spécial, d’organiser une consultation populaire (référendum) sur l’opportunité d’abroger la Loi 2004-38, du 28 décembre 2004, portant abolition de la peine de mort au Sénégal».
Pour Mame Matar Guèye et compagnie, «à la lumière de la forte indignation des populations, largement perceptible à travers les ‘talkshows’ des médias, il y a fort à craindre qu’elles se hâteront de saisir cette opportunité pour exprimer, démocratiquement, leur impatience à faire changer la peur de camp ! Option de loin préférable à la sanglante vendetta, que nous avons été nombreux à déplorer, il y a deux mois, et dont a été le théâtre la commune de Keur Baye Fall, où des malfrats faisaient impunément la pluie et le beau temps».

(Source : Le Populaire)

2 Commentaires

  1. L’ANTÉCHRIST (‘’MASSIH DAJJAL’’), ET LES ‘’GOG ET MAGOG’’ (Y JÛJ ET M JÛJ) SONT LES SEULS RESPONSABLES !!! (L’ULTIME TENTATIVE DE SATAN, L’ENNEMI DÉCLARÉ). A l’évidence, nous assistons au quotidien à des faits insolites qui échappent totalement à l’approche psychosociologique classique (laïque). En vérité, tous les troubles que nous observons dans le monde actuel ont été prédits par les Textes Sacrés (Thora, Évangile, Coran et Hadith) ; ils entrent dans le cadre des signes de la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) et annoncent l’avènement du Mahdi. En effet, chaque fois que Dieu envoie un messager, Satan mobilise ses suppôts pour semer la zizanie et contrecarrer sa mission (22. Le Pèlerinage : 52 – Al-Hajj). Ainsi, avec cet avènement du Mahdi, l’Antéchrist (massih dajjal) et les ‘’gog et magog’’ (yâjûj et mâjûj) – les plus redoutables missionnaires de Satan et les plus grands fauteurs de troubles, en cette ‘’fin des temps’’ – vont tout faire pour installer l’insécurité et saborder sa mission de paix et de justice [du Mahdi (retour de Jésus)], conformément à la coutume de Dieu : (112) Ainsi, à chaque Messager, Nous [Dieu] avons assigné un ennemi : des diables d’entre les hommes et les djinns, qui s’inspirent trompeusement les uns aux autres des paroles enjolivées. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l’auraient pas fait ; laisse-les donc avec ce qu’ils inventent. (6. Les Bestiaux : 112 – Al-An’âm). Et c’est dire qu’il faut nécessairement que nous reconnaissions la faillite de l’approche laïque et que nous retournions résolument aux ‘’Textes Sacrés’’ qui ont vocation d’expliquer le monde et d’apporter les solutions idoines – Il n’y a pas une autre voie de salut ! Mais, hélas, la plupart de nos religieux ne sont même pas au fait des nouveaux enjeux de l’heure !!!

  2. RÉSUMÉ :
    LE Procureur
    « Le mobile du crime, dans l’assassinat de Fatoumata Moctar Ndiaye, n’est pas politique, il semble purement financier. C’est ce qui est ressorti des premiers résultats de l’enquête. «C’est un dossier qui ira à l’information. On ne peut pas entrer dans les détails, mais je peux dire qu’en l’état actuel, il semble que le mobile soit financier, pas politique. Maintenant si ultérieurement il y a d’autres informations nouvelles, le juge d’instruction va s’en saisir et éclairer son dossier », a indiqué le procureur de la République, Serigne Bassirou Guéye, face à la presse ce dimanche. »
    Abbé Pierre Dione : “Les meurtres et assassinats ont plongé le Sénégal dans un tournant dangereux”
    “Quand un homme s’arroge le droit de soustraire la vie à un
    autre homme, poursuit l’abbé, cela est abominable et c’est interdit par toutes les religions. Nous pensons que c’est le matérialisme. Ce sont des gens qui sont comme aveuglés par l’avoir. Mais le gain facile amène des gens à ne même pas rechigner à soustraire la vie à leur semblable de manière à gagner quelque chose. Personne n’a plus le droit de garder le silence »
    Serigne Bass Abdou Khadre: «Tuer une personne équivaut à tuer toute l’humanité»
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    La recrudescence des meurtres au Sénégal ne laisse pas indifférent Serigne Bass Abdou Khadre. Le porte-parole du Khalife Général des Mourides a saisi l’occasion de la cérémonie officielle du Magal de Touba pour dénoncer cette série macabre. Serigne Bass trouve que «tuer une personne équivaut à tuer toute l’humanité». «Nous nous en désolons et condamnons ces actes, engageant tout le monde de veiller à la sécurité sans qui, personne ne peut rien avoir», fustige-t-il. Le marabout a invité aussi tout le monde à savoir raison garder et éviter «les tensions qui peuvent mener à des excès qu’on ne peut contrôler ». «Que chacun garde à l’esprit cela et prévienne ceux qui sont chargés de la sécurité de tout le monde de ce qui peut créer l’insécurité afin qu’elles puissent prendre des dispositions idoines », souligne-t-il, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.
    WALFnet »
    « la peine irréparable suppose un juge infaillible »..???????
    Dr. Cheikh Omar Diallo
    Docteur en Science politique
    Consultant en communication
    Journaliste-auteur
    De là, nous entendons les cris d’indignation des abolitionnistes. Nous percevons leurs éléments de langage préfabriqués. Ils s’en vont répétant que « la peine de mort est un meurtre commis par un Etat avec préméditation et sang-froid, un châtiment cruel, inhumain et dégradant, infligé au nom d’une justice d’un autre âge ». Ils aiment à réciter également l’article 7 de la Constitution du 22 janvier 2001 : « la personne humaine est sacrée […] Tout individu a droit à la vie ». Soit. Mais allez donc dire aux familles éplorées dont les parents sont six pieds sous terre que « la vie des criminels est sacrée ».
    DIRECTIVE………..!
    « Honorables députés, vous êtes globalement favorables au rétablissement de la peine de mort, sous certaines conditions. Parce que, tout, à commencer par votre for intérieur, votre déontologie intime, votre intime conviction et vos croyances religieuses, vous conduit irrémédiablement vers une proposition de loi allant dans ce sens. C’est alors que vous tiendriez l’occasion ultime de refléter parfaitement la volonté populaire.
    En Droit l’on nous enseigne que « ce que la loi a fait, seule la loi peut le défaire ». Mieux, l’initiative des lois appartient concurremment au gouvernement et au parlement. Le Ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, champion des droits de l’homme, dans une autorité verticale, a professé sa religion : « il n’est pas question de revenir sur la peine de mort ». Mais les élus du peuple, avec à leur tête, l’honorable député Seydina Fall ont également la leur. Alors question d’une simplicité bouleversante : à la fin qui donc représente le peuple souverain ? Ou bien doit-on encore tenir un autre référendum ? En tous les cas, le peuple est toujours maître de changer ses lois, même les meilleures (Jean-Jacques Rousseau). Et puis, vox populi dei est. La voix du peuple est la voix de Dieu. Une simple proposition de loi, expression de la volonté générale, suffit.  »
    Pour rappel, le 10 décembre 2004, douze ans déjà, sous la houlette du Président Pape Diop, vos prédécesseurs avaient eu le redoutable privilège d’examiner un projet de loi voulu par le Président Abdoulaye Wade et défendu par son Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Pr Serigne Diop. Ce projet de loi était relatif à l’abolition de la peine de mort au Sénégal. Au moment où les députés de la dixième législature prenaient cette initiative, attendaient dans le couloir, quatre condamnés à mort.
    Un député dépose un projet de loi pour le retour de la peine de mort au Sénégal
    « Le débat sur le retour de la peine de mort au Sénégal est relancé avec le dépôt mardi, à l’Assemblée nationale d’un projet de loi dans ce sens initié par le député Seydina Fall de la coalition Benno Bokk Yakaar (majorité présidentielle).
    Le parlementaire souligne être pour la réactivation de cette loi qui a été abolie en 2004 par l’ex président Abdoulaye Wade, au motif, soutient-il, que son application freinera un tant soit peu les criminels qui attentent à la vie des citoyens.
    ‘’On se rend compte qu’il y a de plus en plus de meurtres et trop d’agressions, et à chaque fois, les coupables se retrouvent libres après au maximum dix ans de prison, et c’est la famille de la victime qui est perdante », déplore-t-il.
    Seydina Fall qui clame bénéficier du soutien de 80 de ses collègues explique qu’il est inadmissible qu’un homme tue quelqu’un et se retrouve libre comme l’air après quelques années passées en prison, alors que la famille de la victime a perdu à tout jamais un être cher.
    Annoncé depuis mai dernier, le projet de loi suscite la colère des défenseurs des droits humains qui parlent de régression du Sénégal en la matière.
    RÉACTION………!
    ‘’Si l’Assemblée vote cette loi, nous allons l’attaquer devant le Conseil constitutionnel et devant les juridictions supranationales compétentes en matière de droits humains », menace Me Assane Dioma Ndiaye , président de la de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH).
    Assimilant la démarche du député Seydina Fall à de la ‘’pure démagogie »’, le président d’Amnesty Senegal, Seydi Gassama affirme que ‘’la peine de mort n’a jamais permis de lutter contre la criminalité, il n’y a aucune corrélation entre son application et la baisse de la criminalité ».
    Seuls deux condamnés à mort ont été exécutés au Sénégal depuis l’indépendance en 1960. Ces exécutions par les armes remontent à 1967.
    La premières des victimes, Abdou Ndaffa Faye, avait été reconnue coupable du meurtre d’un député (Demba Diop) et la seconde, Moustapha Lô, était accusée de tentative d’assassinat sur le chef de l’Etat de l’époque, Léopold Sédar Senghor, qui avait rejeté leur demande de grâce.
    Auteur: Apanews – Apanews
    RÉACTION… »publique « ………..!
    Kalidu En Novembre, 2013 (19:33 PM)
    « la justice n’est pas la vengeance ! la peine de mort n’a jamais règle la question des délits et des meurtres. c’est une mauvaise stratégie de s’attaquer aux conséquences sans s’assurer des causes. Pourquoi les sénégalais sont devenus violents, pourquoi les meurtres se multiplient et quelle est la manière la plus a même de réduire les problèmes des marginaux ? La peine de mort n’est pas une solution, nous sommes tous des condamnes a morts par contre la peine a réclusion est celle la la vraie peine. celle qui oblige le criminel a vivre ses regrets jus qu’ à la fin de ses jours….J’invite nos députés ont légifère sur l’exclusion sociale, sur l’égalité des citoyens devant les institutions et les charges publiques et au lieu de s’attaquer a de faux problèmes »
    « Serigne Bassirou Guèye a assuré dans ces propos que » le Sénégal est aujourd’hui plus que jamais déterminé à réprimer ces agressions sur la sécurité du pays et à garder l’image de notre pays connu et qui est connu partout dans le monde comme une terre où règne la sécurité.
    Le procureur de la République, s’exprimait aussi sur l’ensemble des dossiers de meurtre qui ont défrayé la chronique ces derniers jours partout dans le pays avec dernièrement l’assassinat de la cinquième vice présidente du conseil économique social et environnemental. Serigne Bassirou Gueye a assuré que le parquet diligente les dossiers et il sera sans pitié avec les auteurs criminels. «Dans tous les cas cités, les procédures suivent leurs cours. Et aucune dérogation ne sera faite. La célérité va régner et l’exemplarité de la sanction sera de rigueur», promet le magistrat. »
    Le procureur a tenu aussi a répondre à ceux qui estiment que la criminalité a haussé d’un cran au Sénégal, «Est-ce que la délinquance a augmenté au Sénégal ? Non. Je n’ai pas sous les yeux le tableau des crimes, mais je sais qu’on est dans la fourchette qui nous permet de dire que le Sénégal est sûr».
    MERCI.
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    Momar Seyni Diouf

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