FEMMES ET ENSEIGNEMENT Un handicap « naturel »

Date:

« Les conditions difficiles des femmes enseignantes ». C’est le sujet qui a été le plus souvent évoqué lors de la table ronde organisée par le Réseau des professeurs de français, des filles et la formation des femmes en Afrique (Rpof fa). Une rencontre organisée hier mercredi à la Faculté des Sciences et Technologie de l’éducation et de la formation (Fastef).

 

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, le Rpof fa a organisé hier mercredi, à la Faculté des sciences et technologie de l’éducation et de la formation(Fastef), une table ronde sur le thème : « Les conditions difficiles des femmes enseignantes ». A cette occasion, les enseignantes de la Fastef ont exprimé leur souhait de voir les femmes enseignantes dans de meilleures conditions de travail. Selon Françoise Basséne, chef du département de langues romaines et membres du groupe genre-Fastef, « la maternité et l’enseignement sont deux choses incompatibles ». C’est ainsi qu’elle interpelle les femmes quel que soit leur statut « à avoir un regard positif sur elles-mêmes, pour ne pas continuer à être les prolétaires des hommes ». Françoise Bassène est revenue ainsi sur la question des affectations des enseignantes. « Il faut, dit-elle, que les autorités étatiques prennent en considérations les lieux d’habitations des enseignantes avant de les affecter ».

C’est dans ce sillage qu’André Marie Diagne, formatrice au département des lettres de la Fastef à l’Ecole normale supérieure et Coordonnatrice nationale du Rpof fa de martèler : « l’enseignante est d’abord une épouse, une mère et une compagne avant d’être enseignante ». André Marie Diagne informe par ailleurs que le Réseau a organisé cette table ronde « pour renforcer la solidarité entre les femmes au foyer et celles qui sont dans de bonnes conditions sociales ». Car, selon toujours la coordonnatrice nationale du Rpof fa « toutes les femmes sont astreintes aux mêmes charges et aux mêmes fonctions dans la société ». André Marie Diagne d’informer par ailleurs : «  nous avons le devoir de nous entraider pour améliorer cette condition de la femme ».

Entre autres communications, la question de « la condition de la femme handicapée » a été évoquée par le Dr Mamadou Dramé, du département des Lettres. Le professeur Diao Faye a parlé quant à lui de « comment concilier les exigences du métier, les contraintes familiales et les missions fondamentales de la femme dans notre société ». La question du genre et la nécessité d’intégrer la pédagogie de l’approche genre dans la formation des enseignants a été traité par le professeur Harisooa Dème de Fastef.

sudonline.sn

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE