Pour des contrats de droits télévisés cosignés en 2006, le nom de Gianni Infantino figure à plusieurs reprises dans les « Panama Papers ». Le président de la FIFA n’a pas tardé à répondre via un communiqué où il se dit « consterné ».
Les « Panama Papers » ont révélé ce mardi que Gianni Infantino, élu président de la FIFA en février, avait paraphé des contrats douteux en 2006, lorsqu’il était directeur des affaires juridiques de l’UEFA. Le Suisse avait ainsi cédé les droits de diffusion de la Ligue des champions en Equateur pour seulement 111 000 dollars à une entreprise (Cross Trading) qui les avaient revendu ensuite à un groupe équatorien pour 311 170 dollars. En outre, Cross Trading était alors dirigée par les Argentins Mariano et Hugo Jinkis, aujourd’hui placés en détention provisoire pour avoir versé plusieurs millions de dollars de pot-de-vin en échange de droits de diffusion en Amérique du Sud.
« Aucune preuve de méfait »
« Je suis consterné et je n’accepterai pas que mon intégrité soit mise en doute par certains médias, d’autant que l’UEFA a déjà exposé en détail l’ensemble des informations concernant ces contrats, répond ce mardi Gianni Infantino. Comme je l’ai déjà dit précédemment, je n’ai jamais traité directement avec Cross Trading, ni avec ses propriétaires. Le processus d’appel d’offre était géré par l’équipe marketing de l’UEFA. » Le dirigeant suisse précise qu’il n’a jamais été contacté par les autorités pour justifier la signature de ces contrats. « Par ailleurs, conclut-il, comme les médias eux-mêmes le soutiennent, il n’y a aucune preuve de méfait, de ma part comme de celle de l’UEFA. »
(lequipe.fr)
