Fou malade : « Il y’a une hypocrisie sur la sélection des migrants »

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XALIMANEWS : Le rappeur, Malal Talla a tenu un panel hier pour débattre sur le thème l’immigration clandestine. Avec à ses côtés, le chargé de projet de l’Organisation Internationale des Migrations (Oim), le directeur de l’éducation et de l’intégration du ministère de la Norvège et le rappeur Rival du Canada.

Au micro, Fou malade déclare que l’immigration irrégulière est une réalité et il voudrait essayer à sensibiliser la population par la proposition d’alternative. Selon lui, il y’a une certaine hypocrisie sur la sélection des personnes qu’on accorde des visas. L’hip hop ne doit pas rester à dire que nos gouvernements ne travaillent pas tout simplement ou l’occident c’est des pillards. Mais il est important qu’il dit ce qu’il voit c’est-à-dire la misère et le problème de la migration.
« Le discours du hip hop doit être sincère et équilibrer », pense le rappeur. Poursuivant, le représentant de l’Oim, Yvain Bon soutient que c’est la première fois qu’il lie un partenariat avec un festival hip hop. Il explique que ce choix a été fait par ce qu’ils se sont rendus compte qu’ils ne doivent pas se contenter de dire que l’immigration irrégulière n’est pas bien. « Le milieu hip hop est motivé et parle tout le temps de la migration. On s’est rendu compte qu’on a la même vision qu’eux », dit-il.
Yvian Bon a tenu de préciser que l’Oim est une organisation des nations unies. On n’a pas la possibilité de décider à la place des états de leur politique migratoire ni de l’octroi des visas. Ce qu’on peut faire, dit-il, c’est d’accompagner les jeunes et leur monter que la migration n’est pas uniquement de faire revenir les gens de la diaspora pour qu’il investisse ce pays ou dire aux jeunes qu’il ne faut pas partir parce que la migration irrégulière est un fléau mais il faut voir les passerelles qui pourront les permettre de faire la migration régulière aux jeunes afin d’aller récupérer des compétences à l’étranger et de revenir au Sénégal pour l’exploiter.
« Avec l’hip hop, on voudrait associer les décideurs politiques aux solutions qui sont proposés et essayer d’avoir des passerelles pour aider les autres jeunes à connaitre ce qui passe dans les autres pays pour trouver leur choix.

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