Jusqu’à la fin août, Valentine, Virginie et Amélie seront sur place. « Teranga » signifie l’hospitalité dans la langue la plus parlée du Sénégal, le wolof. Pendant un an, huit étudiantes de l’ISTC (Institut des stratégies et techniques de communication) ont eu à coeur de concilier études et engagement humanitaire. Diverses actions ont été menées : vente de gâteaux, organisation d’une tombola, participation au marché de Noël… Modou, le président de l’association des parents d’élèves de Diogo, leur a délivré des conseils dans leurs démarches. Objectif : la construction d’une classe.

Plus de 70 élèves ne pouvaient pas être scolarisés. Faute de locaux, aucun professeur n’était nommé. Au total, plus de 100 kg de fournitures scolaires ont été récoltés au collège Saint-Paul de Lille : trousses, cahiers, crayons, flûtes… Sur le plan médical, les besoins en matériel sont tout aussi criants.

À Diogo, situé à 120 km de Dakar, le dispensaire fait office de maternité, d’infirmerie et de pharmacie. L’urgence est prégnante. Il manque une table d’accouchement aux normes, un appareil respiratoire pour enfants mais aussi des médicaments de base. Dans les hôpitaux, l’élan de solidarité a permis de recueillir gants, compresses, antiseptiques…

Se rendre utile à Diogo

Pendant dix jours, des animations autour de la danse et de la musique vont être organisées. Amélie, responsable de la collecte du matériel médical, confesse : « C’est une nouvelle aventure, donc il y a un sentiment de peur. Mais j’ai vraiment envie de découvrir le côté humanitaire. » Les trois étudiantes dormiront dans une classe. À en croire Virginie, l’enthousiasme est de mise. « Après avoir habité dans différents pays, ce projet me permet de voyager, tout en apportant mon aide », avoue-t-elle. En immersion dans une autre culture, leur excursion promet d’être riche en découvertes ! •

JÉRÉMY BUDZYNOWSKI

lavoixdunord.fr