France – L’instruction de la plainte de Karim a démarré au Tribunal de Grande Instance de Paris

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L’instruction de la plainte contre X déposée par Karim Wade, auprès du Tribunal de grande instance de Paris, a officiellement démarré. Les avocats ont payé la caution de 50 euros qui avait été fixée par le juge après avoir déclaré la plainte recevable.

Le magistrat devrait dans les prochains jours, convoquer la partie civile, en l’occurrence les conseils de Karim Wade, pour confirmer les termes de la plainte avant de passer d’autres actes pouvant contribuer à la manifestation de la vérité.

Mais au-delà des conseils sénégalais, Karim Wade a décroché trois ténors du barreau français pour blinder sa défense. Il s’agit de Mes Jean-Marc Fedida, de Michel Boyon et de Françoise Fabiani-Braibant. Mais, le plus grand souci des dirigeants actuels réside dans la plainte en tant que telle. Ce d’autant que, indique Libération, si les avocats de l’ancien ministre d’Etat ont visé x, il n’en demeure pas moins qu’ils ont suggéré que x pourrait s’identifier aux «dépositaires de l’autorité publique, à savoir, magistrats, fonctionnaires et tous ceux qui de près ou de loin, n’ont rien fait pour mettre un terme à cette décision arbitraire».

Or, il se trouve que le magistrat qui a béni la plainte est connu pour être un grand «perturbateur». Son nom: Sabine Kheris. Rien que l’évocation du nom peut causer des cauchemars à bien des dirigeants de la France, jusqu’en Côte d’Ivoire, en passant par le Maroc. En effet, elle n’avait pas hésité, à la suite d’une plainte déposée par Michel Gbagbo, à lancer un mandat d’amener contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. L’affaire avait crée des frictions entre Paris et Abidjan. Malgré tout, Soro qui était recherché alors qu’il se trouvait en France avait dû accepter d’être mis en examen pour que la juge annule le mandat d’amener, renseigne la source qui rappelle que cette affaire n’est que la partie visible, sous nos tropiques, des faits d’armes de ce juge intraitable.

Ce juge qui, poursuit Libération, avait mis en examen Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire dite des faux sondages de l’Elysée, a récemment, pris une ordonnance renvoyant Dominique de Villepin, Michèle Alliot et Michel Barnier, tous des anciens ministres, devant la Cour de justice en clôturant une information judiciaire relative au bombardement de Bouaké.

Libération

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