Fréquence des séparations des couples : Fatou Sow Sarr veut taxer les divorces

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L’idée est sans doute saugrenue. Son applicabilité au Sénégal causerait à coup sûr moult interprétations, surtout de la part des religieux. Mais il est temps quand même, de réfléchir sur les méthodes de prévention des cas de divorce, qui ont atteint dans ce pays, des proportions insoupçonnées.

La sociologue Fatou Sow Sarr est manifestement touchée par les conséquences des divorces, qui sont plus ressenties par les enfants, issus de ces couples. Selon l’universitaire et militante infatigable de la cause des femmes, 47% des enfants en danger moral sont des filles et elles sont pour la plupart des enfants de parents divorcés. Elles grandissent dans des conditions difficiles, deviennent de plus agressives et complètement exclues de la société. Son diagnostic fait froid dans le dos : «Dans quelques années, les prisons du Sénégal seront remplies de femmes à cause de la criminalité et autres délits assez graves.»
Pour la sociologue, le mal causé par les divorces au Sénégal est tellement profond, qu’il faille penser à imposer des taxes aux conjoints, qui ont choisi de se séparer. Avec ce procédé, pense-t-elle, les couples réfléchiront plusieurs fois, avant de mettre un terme à leur vie conjugale. Mme Sow parlait ainsi au cours du lancement officiel du programme «Girafe». Une initiative de Docteur Moustapha Guèye qui pense également pouvoir changer la mentalité des Sénégalais, avec cette nouvelle approche.
Devant le ministre de la Santé et de l’Action sociale, un représentant du Premier ministre et plusieurs autres personnalités dont des députés, Dr Guèye a présenté son projet, qui vise à améliorer le fonctionnement de l’administration et la qualité du service public, renforcer les capacités de leadership des élus, œuvrer pour une entreprise apprenante, performante, productive avec un climat social apaisé, améliorer la communication interpersonnelle, renforcer les capacités de leadership des professionnels de santé, celles des gestionnaires du système de l’éducation et celles des femmes pour leur participation politique et l’entreprenariat. Un paquet assez ambitieux mais que l’initiateur et son équipe comptent mettre en œuvre, pour amener les fils du pays à penser autrement. Pour Dr Guèye, le pays n’avance pas et par conséquent recule, au regard de certains comportements, qui nécessitent la pratique d’une nouvelle science adossée sur l’ontologie et la théorie des changements et des comportements.

Par lequotidien.sn

5 Commentaires

  1. il faudrait d’abord que le fait d’épouser une femme ne soit pas aussi facile que boire une canette de soda. Dans notre pays, on se marie sans frais et logiquement, on divorce sur des sauts d’humeur. La polygamie ne doit pas etre si facilitée, dans les autres pays musulmans au Nord du Sénégal, ce fait est rare mais chez nous, il est acte de bravoure, de « guerrier », l’homme se fait « traiter » dans son coin pendant que les femmes se mettent en quatre pour satisfaire ses désirs et s’assurer ses faveurs. Le vrai problème est la polygamie et aussi le fait de penser que tout home doit forcément se marier: « Quand quelqu’un ne peut pas se nourrir et s’occuper de lui-même, il ne peut pas le faire pour une autre personne ». Le mariage n’est plus une obligation pour lui.

  2. il faudrait d’abord que le fait d’épouser une femme ne soit pas aussi facile que boire une canette de soda. Dans notre pays, on se marie sans frais et logiquement, on divorce sur des sauts d’humeur. La polygamie ne doit pas etre si facilitée, dans les autres pays musulmans au Nord du Sénégal, ce fait est rare mais chez nous, il est acte de bravoure, de « guerrier », l’homme se fait « traiter » dans son coin pendant que les femmes se mettent en quatre pour satisfaire ses désirs et s’assurer ses faveurs. Le vrai problème est la polygamie et aussi le fait de penser que tout homme doit forcément se marier: « Quand quelqu’un ne peut pas se nourrir et s’occuper de lui-même, il ne peut pas le faire pour une autre personne ». Le mariage n’est plus une obligation pour lui.

  3. IL FAUT SAVOIR AIMER !!! [DE LA NÉCESSITÉ D’UNE AUTRE APPROCHE DE L’’’APPROCHE GENRE’’ !!!]. En vérité, le Seul qui mérite d’être aimé véritablement, c’est Allah ; si on n’a pas d’abord Allah dans son cœur, on ne peut pas avoir confiance à son partenaire ; et à force de vouloir se prémunir d’une surprise (déception), on crée soi-même les conditions d’une confrontation sournoise qui mène inexorablement à la rupture, à plus ou moins long terme ; oui, si on n’a pas Allah dans son cœur, on connaîtra tôt ou tard une séparation douloureuse – telle est la coutume immuable d’Allah. ‘’Ceux qui ont oublié Allah ; [Allah] leur fait oublier leur propres personnes ; et ceux-là sont les pervers’’ (Cor. 59 : 19 – L’Exode – Al-Hachr). Ainsi, la crise des valeurs sans précédent que nous vivons actuellement, justifie amplement la forte hausse de l’incidence des divorces, ici et ailleurs – Il ne faut pas aller chercher ailleurs [faillite de l’approche psychosociologique laïque] !!! Et face à cette déferlante, Allah reste véritablement le Seul refuge : (2) [Exhortation aux hommes :] … Retenez vos épouses de façon convenable, ou séparez-vous d’elles de façon convenable … Voilà ce à quoi est exhorté celui qui croit en Allah et au Jour dernier. Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, (3) et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Il [Allah] lui suffit. Allah atteint ce qu’Il Se propose, et assigne une mesure à chaque chose. (Cor. 65 : 1-3 – Le Divorce – At-Talaq). Ainsi, dans une perspective religieuse, le divorce est une sanction divine pour l‘incrédule ; mais pour un croyant, il est une épreuve divine qui débouche toujours sur une amélioration des conditions de vie des protagonistes, puisque fait à l’amiable (de façon convenable) – Oui, pour un vrai croyant, le divorce est un levier infaillible d’ascension sociale – Allah respecte toujours ses promesses !!!

  4. Pour qui se prend cette dame?
    On y réfléchira à deux fois avant de divorcer…
    Donc on reste ensemble malgré le désamour? On se fait des misères? On ne se parle pas?
    C’est la meilleure incitation à l’homicide.
    Qu’on se comprenne bien, j’ai mal chaque fois que je vois un divorce. J’ai discrètement pleuré quand j’ai vu les conséquences de ce fléau sur mes élèves…
    Mais si le divorce est la « solution » il ne faut pas le rendre difficile par une quelconque taxe débile!
    Il faut militer plutôt pour une plus grande implication des travailleurs sociaux dans les différentes phases de la conciliation….
    Allah, assiste mes frères… Que Dieu sauve les couples! (légitimes s’entend!)

  5. Une des grandes causes de divorces est l’infidélité d’un des conjoints. L’INFIDÉLITÉ EST EN PASSE DE TUER NOTRE SOCIÉTÉ, NOS VALEURS ET CROYANCES.
    LE SEXE EST DEVENU TROP FACILE, A TOUS LES COINS DE RUE. CERTAINS NE SE CACHENT PLUS. C’EST ABOMINABLE. TOUS LES PRÉTEXTES SONT BONS POUR TROMPER SON CONJOINT/E.
    MÊME LES GRANDES ORGANISATIONS RELIGIEUSES DEVIENNENT DES OBJETS DE RENDEZ VOUS GALANTS.
    L’ARGENT FACILE A FINI DE TOUT PERTURBE.

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