Gambie – Procès de l’opposant Usainu Darboe : La police brutalise les sympathisants

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La pression contre le régime de Yahya Jammeh continue et pousse celui-ci à réprimer les manifestants. Hier, les sympathisants du principal leader de l’opposition, Usainu Darboe, revenant de son procès et manifestant contre le pouvoir en place, ont été passés à tabac à Banjul par des éléments de la Police gambienne.

Rentrer chez soi n’a pas été une partie de plaisir pour les sympathisants du leader de l’opposition gambienne, hier. Manifestant contre la détention de Usainu Darboe de retour du Tribunal ayant abrité son procès, des jeunes ont été pris à partie par la Police gambienne dans les rues de Banjul. Les manifestants ont subi des violences de la part des éléments des Forces de l’ordre gambiens.
Exprimant leur opposition à la dictature du Président gambien, les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles, selon des témoignages, on pouvait, entre autres, lire : «Gambiens debout ! Yahya Jammeh doit partir». Pour le moment, aucun bilan de cette répression policière n’est disponible.
Usainu Darboe, leader de l’opposition gambienne, est en détention avec une vingtaine d’autres personnes depuis près d’un mois. Leur arrestation fait suite à la répression par la police locale d’une manifestation qu’ils avaient tenue dans la capitale gambienne, en l’absence de l’homme fort de Banjul, pour réclamer des réformes électorales. Leur camarade de lutte, Solo Sandeng, déclaré mort par certaines sources, n’a jusqu’ici pas été retrouvé.
Cette situation déplorable avait poussé la société civile sénégalaise, des hommes politiques sénégalais, des opposants et «droit de l’hommistes» gambiens en exil au Sénégal à tenir un rassemblement à la Place de l’Obélisque de Dakar.

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3 Commentaires

  1. Est ce que Jammeh pourrait avoir un beau rôle face à la nouvelle batterie lancée contre lui ?
    Rappel.
    C’est une honte que de voir comment des sénégalais, et les plus en vue, se sont mis au devant d’un combat pour la destitution de Yaya Jammeh, son jugement et, même, son exécution. Et comme d’habitude, dans le cas de pareils scénarios concoctés par les officines occidentales, le mensonge est la première pièce de l’édifice. Puis, même quand le mensonge est découvert, la machine est déjà lancée. Dans ce cas du combat de ceux qu’il faut oser appeler « bras armés du Commonwealth » contre Jammeh, deux gros mensonge sont maintenant éventrés ; les tueries et tortures attribuées à la police de Jammeh (prouvées par des images de la Centrafrique) et la mort du journaliste Alieu Cissé (qui est vivant). Mais comme cela s’est passé dans tous les cas identiques, les bras armés ont reçu consigne de ne prêter attention à aucun démenti de leurs mensonges de diabolisation. La stratégie est simple: « Jammeh a égorgé des êtres humains », qu’on montre à la face du monde que Jammeh n’a rien égorgé, ils n’en auront cure. Ils s’en fichent, ils ont leurs médias, et ils continueront de répéter qu’il a égorgé. Et ça marche toujours, la preuve par Sadam. Il y a là une chose à comprendre par les enfants d’Afrique. C’est fondamental. Sans cette compréhension, l’Afrique n’a pas d’avenir. Car, en réalité, les amis sont des ennemis, les fils affichés en patriotes sont des parricides.
    Lorsque Jammeh avait quitté le Commonwealth, j’avais écrit que je suis prêt à parier que les tueurs nécessaires pour la fabrique d’un printemps gambien sont déjà infiltrés en Gambie. J’ai mal de voir le rôle que certains sénégalais sont entrain d’y jouer.
    NB: L’image illustrative est de côte d’Ivoire. Ici, ce sont les rebelles de Ouattara qui brutalisent (et tuent même) la population ivoirienne

  2. Vous n avez rien compris. Taisez vous. Yaya Jameh sur la base d i timidation et d abus d autorite couche avec des gambiennes et meme parmi ces filles il y a une senegalaise d origine, mariees ou non, lui s en fout.
    As tu jamais entendu parler d un cadavre livre par Jaya Jameh, malgre ses nombreuses tueries?
    Non cela ne se passera jamais, car, il donne les cadavres a ses crocodiles de Kanilai. Il est temps que les senegalais y compris les autorites au nom du droit humanitaire, envoyer ce sanguinaire au Tribunal Penal International.

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