Gestion des urgences dans les hôpitaux : Le gouvernement se saisit de la question

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XALIMANEWS : En réunion du Conseil des ministres hier, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a interpellé le gouvernement sur la problématique de la gestion des urgences dans les structures hospitalières et de la protection civile, surtout au niveau du site du Daaka de Médina Gounass.

Le tollé provoqué par la mort de la jeune Aïcha Diallo, victime d’une négligence médicale qui lui a coûté la vie au service des urgences de l’hôpital de Pikine, ne laisse pas indifférentes les autorités étatiques. Outre l’enquête qui a été aussitôt ouverte après le drame par le ministre de tutelle Abdoulaye Diouf Sarr, la problématique même de la gestion des urgences dans les structures sanitaires sénégalaises a été, hier, au cœur des débats, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu au palais présidentiel. Et c’est le Premier ministre qui a posé la question sur le tapis pour amener le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires afin d’améliorer la gestion de ces urgences dans les structures sanitaires du pays.

Selon le communiqué du Conseil des ministres transmis à EnQuête, Mahammed Boun Abdallah Dionne a axé presque toute sa communication sur cette problématique qui gagne de plus en plus du terrain et indispose les populations. Sûrement de cette réflexion posée au sein même du gouvernement, sortiront des décisions qui iront dans le sens de corser les sanctions prévues à cet effet pour dissuader davantage le personnel médical de s’adonner à certaines pratiques répréhensibles. Quoi qu’il en soit, les populations ne cessent de ruminer leur indignation, depuis l’annonce du décès de Aïcha Diallo, âgée seulement de 12 ans. Cela, d’autant plus que les cas de négligence médicale deviennent monnaie courante dans les structures sanitaires où l’accueil y est décrié, depuis des lustres.

Au-delà de la gestion des urgences dans les structures hospitalières, le chef du gouvernement a également posé sur le tapis la problématique de la protection civile, en insistant sur le plan d’aménagement du site du Daaka de Médina Gounass. Dans cette cité religieuse située dans la région de Tambacounda, il y est enregistré chaque année des cas d’incendie souvent mortels. Le 12 avril dernier, lors de la retraite spirituelle annuelle qui y regroupe des milliers de fidèles venus d’horizons divers, un violent incendie a ravagé les lieux et a fait un bilan lourd de plus d’une vingtaine de victimes et causé beaucoup de dégâts matériels et autres.

L’Etat veut ainsi se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise, lors de la prochaine retraite.

Source Enquête

7 Commentaires

  1. Tant que ces gens utilisent l’argent public pour se soigner et soigner leur famille, et leur marabout en France et au Maroc, sans aucune honte.
    Les hôpitaux seront toujours des mouroirs.
    Il n’ay aucune autre solution : si ces gens mouraient comme tous les autres sénégalais dans les hôpitaux locaux vous seriez surpris de la manière dont ils prendraient en charge ces mouroirs, tout le rester c’est du baratin.
    Vous vous rendez compte que même ce type rentre d’un séjour de soins en France et il ose tympaniser les sénégalais avec ses prétendus.
    De qui se moque-t-on ?
    Allons…….. se soigner ici c’est la mort certaine.
    Je connais personnellement des familles de médecins de professeurs de médecine qui ne se soignent jamais dans ce pays.
    Mais puisque tous les sénégalais ont d’accord n’est-ce pas ?
    Wassalam

  2. Un jour j’ai amené ma petite fille de deux ans à l’hôpital Albert Royer de Fann, car son cas nous inquiétait ma femme et moi. Malheur à nous à deux heures du matin, nous sommes surpris de trouver une longue queue de petits enfants malades accompagnés de leur parent tous dépassés par cette longue attente.
    Pire encore il n’y avait qu’un seul médecin urgentiste pour plus de 20 enfants souffrants. Et on a payé des tickets à la caisse, malgré qu’on nous tympanise avec ces histoires de soins gratuits pour les enfants de moins de 5 ans. On rouspétait parce que étonnés de l’état de santé des dizaines de petits enfants innocents.
    Certains parents même ont pété les plombs d’autre, d’autres certaines avec peu de moyens financiers ont boudé et sont partis vers les cliniques.
    Je n’aurai jamais imaginé que ces négligences pour les vies humaines surtout de petits enfants existaient dans nos hôpitaux. Finalement après plus d’une heure et demie, sous une forte chaleur; nous entrons dans le bureau du médecin stagiaire, une étudiante camerounaise en garde; qui consulta notre chère fille et lui prescrivit des médicaments.
    La seule question que je me pose: Pourquoi ce manque de personnels qualifiés dans nos hôpitaux?

  3. Ma mère est décédée d’AVC. Deux services d’urgence de deux hôpitaux successifs ont refusé de la prendre en charge d’urgence. Une vie humaine chez nous, nul n’en a cure et les familles n’ont que leurs yeux pour pleurer la volonté d’Allah. Il faut être issu ou appartenir à la bonne classe privilégiée accueillie partout a bras ouverts ou alors on meurt ou traité comme si de rien n’est

  4. Le service d urgence et d accueil des hopitaux merite plus d attention de la part des autorites .Un bon accueil redonne le sourire et entretient l espoir chez le patient : c est la dimension psychologique . Nul n est a l abri d un accident donc faites ne serait ce que votre devoir , pour votre propre survie avant tout . Aidez nous a vous aider ! Soignez avec amour , SVP ?
    Wassalam

  5. Apparemment vous n’avez pas compris
    Vous voyez les policiers dans la circulation ?
    Tout le reste est comme ça dans ce pays, tout.
    La pourriture a atteint tous les niveaux
    Demandez à ce premier ministre avec ses larmes de crocodile de se soigner dans les hôpitaux du Sénégal ou même à un autre ministre.
    Tant que les gens de ce pays ne se seront pas réveillés, rien ne marchera.
    Excusez-moi, mais je suis trop amer pour cette fille qui a l’âge de ma fille.
    Wassalam

  6. Si vous pensez gagner votre vie en médisant sur le dos des médecins déme léne rek. Yomalekhiyame dina méti torop. Vérifiez vos sources avant de parler, vous parler de négligences sur la base du témoignage d’une femme qui ne connait rien à la conduite à tenir devant une hémorragie interne? Tout est de la faute des médecins selon vous? La pauvreté, le manque de personnel, les retards d’intrants, la mauvaise gestion du systéme de santé et des hôpitaux…

    • Ne nous querellons point. Le corps social est indivisible. Ce qui arrive a un d’entre nous pourrait tout aussi bien nous arriver. Il s’agit de réfléchir ensemble pour des solutions d’amélioration et d’efficacité de notre système de santé dans l’intérêt inclusif de tous sans distinction aucune ni discrimination par milieu social d’origine

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