Greve des enseignants : Serigne mbaye thiam brandit le baton

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Xalimanews- le gouvernement entend recourir à l’arme ultime de la réquisition pour assurer, dit-il, «la
continuité du service».
Le ministre de l’Education nationale va annoncer aujourd’hui, au
cours d’un point de presse les
décisions arrêtées par le gouvernement contre les enseignants grévistes. Manifestement, les mesures envisagées ne seront pas
de nature à apaiser la tension. Elles devraient plutôt envenimer la situation. Déjà que le G6 s’est radicalisé depuis sa marche réprimée de Ziguinchor. Les six syndicats les plus représentatifs exécutent leur 7e plan d’actions dont le clou sera l’organisation d’une marche nationale le mercredi 25
avril à Diourbel. Ce n’est pas une première si le
gouvernement fait appel à des
mesures extrêmes. Il n’avait pas hésité à brandir des réquisitions pour que les enseignants remettent les notes retenues aux élèves. Mais l’application n’a pas du tout était aisée pour le gouvernement.
Pour cause, les enseignants
avaient refusé de réceptionner les réquisitions à eux destinées.
Finalement, les défunts khalifes
généraux des mourides et des
tidianes, respectivement : Serigne
Abdou Aziz Al Amine et Serigne
Sidy Makhatar avaient joué les
bons offices en amenant le gouvernement et les enseignants à
signer la paix des braves.

IMPOSSIBLE COMPROMIS

Les enseignants continuent de
réclamer l’application des
« accords réalistes et réalisables » de 2014 et l’alignement de l’indemnité de logement avec les autres fonctionnaires de même
diplôme. Le gouvernement quant à lui, avait proposé l’augmentation de l’indemnité de logement qui est actuellement de 60 000 à 85 000,
c’est à dire 15 000 en octobre
2018 et 10 000 en janvier 2019.
Une proposition rejetée par les
bases des six syndicats les plus représentatifs, exigeant l’alignement avec les fonctionnaires du
même grade. Les bases consultées avaient également rejetées la proposition du khalife général des tidianes de suspendre la grève.
Depuis le 30 mars dernier, à ce
jour les négociations entre les syndicats et le gouvernement sont au point mort. Les deux parties ont du mal à arriver à un compromis.
Aujourd’hui, le ministre de l’Education fera face à la presse pour faire le point sur la crise scolaire et les mesures prises par le Gouvernement pour assurer la continuité des enseignements apprentissages. Seulement, précise Saourou Sène du Saems que
« L’As » a joint, les réquisitions ne concernent légalement que l’administration scolaire (les proviseurs, les principaux de collège,
les directeurs d’école et les surveillants généraux).

2 Commentaires

  1. Il ne peuvent cesser la greve car ce sont des opposants en meme temps ya salaire de khar matte plus salaire de l etat full plus les augmentations et eleves nullards c est pas leur probleme

    • Les enseignants ne sont pas des opposants. Tu ne dis pas la vérité. En effet, tu ne fais qu’embaucher la trompette de l’Etat. Mais, un homme, quelle que soit son appartenance politique, doit savoir prendre du recul pour analyser de façon tout à fait lucide une situation. C’est seulement à partir de ce moment qu’il pourra se prononcer de manière objective et clairvoyante sur une réalité. Toutefois, à cause d’un militantisme effréné, on se laisse corrompre facilement par des idéologies erronées que des gens malhonnêtes propagent partout en espérant que d’autres de la même espèce en assure la propagande et la survie, inéluctablement.
      Les cours dans le privé, dont tu parles, sont une torture pour les enseignants. C’est parce que les salaires sont misérables qu’ils se sacrifient autant pour espérer joindre les deux bouts. Les enseignants tirent le diable par la queue, alors qu’au même moment les gens qu’ils ont formés vivent de leur superflu en raison des biens accaparés par des lois foncièrement discriminatoires.
      Enfin, c’est l’Etat qui est à l’origine de la faiblesse de niveau des élèves. Aucun enseignant ne recrute un autre enseignant. Sous A. Wade, nous avons vu des enseignants, à la limite des analphabètes, être subrepticement introduits dans l’enseignement. Ce ne sont pas les enseignants qui l’ont fait, mais un homme politique. C’est véritablement les politiciens qui sabordent l’éducation. En réalité, ils amènent leurs enfants étudient à l’étranger dans les meilleures écoles. En ce temps-là, ils tuent l’éducation nationale en attendant la réussite de leurs progénitures pour qu’elles reviennent occuper les meilleurs postes tout en poursuivant la préservation du système vicieux instauré depuis des années.

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