Le Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) et le Parti socialiste (Ps) se « fusillent » et se « descendent » mutuellement par deux de leurs responsables interposés : Ibrahima Sène et Me Moustapha Mbaye. De nombreux organes de presse se font l’écho de cette lutte à distance fratricide, qui n’augure rien de bon pour l’opposition sénégalaise. Pour ce qui me concerne, sans vraiment donner de leçons à qui que ce soit – je n’en suis pas de taille d’ailleurs –, je renvoie dos à dos les deux protagonistes et leurs partis respectifs.
Notre pauvre pays qui traverse l’une des heures les plus graves de son histoire, n’a que faire de querelles byzantines qui nous éloignent de l’essentiel : l’arracher des mains ensanglantées et inexpertes qui le plongent chaque jour davantage dans un chaos dont nul ne peut calculer les conséquences sur les générations présentes et futures. Consciemment ou inconsciemment, certains de nos compatriotes travaillent pour les prédateurs que sont Me Wade et ses minables courtisans. Le principal problème pour le Sénégal, c’est ce vieillard de 86 ans avide de milliards et d’honneur, devenu grabataire et s’accrochant désespérément au pouvoir en dehors duquel, à ses yeux, il n’y a point d’autre vie possible. Ce vieillard devient chaque jour plus fragile et plus vulnérable, par ses seuls faits. Il devient surtout très dangereux pour l’avenir de notre pays. Notre opposition ne tire malheureusement