Guest-Editorial. Il a sa constitution. Et après ? Par Mody Niang

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Ils ont sauvé leurs sept ans, et c’était pour eux le plus important. Le « oui » l’a en effet remporté avec 1 357 412 voix, soit 62,70 % des suffrages exprimés. Mais la victoire est modeste, si on considère le taux d’abstention très élevé : plus de 60 %. En d’autres termes, sur un peu plus 5 500 000 inscrits, seuls 2 184 311 ont voté. Les vainqueurs s’empressent de comparer avec les référendums en Europe où les mêmes taux d’abstention élevés sont récurrents. C’est vraiment aller trop loin. Si comparaison était raison, ils devraient comparer avec les référendums sénégalais de 1963, 1970 et 2001, dont les taux de participation sont de loin supérieurs à celui du 20 mars 2016. Il convient de noter également que les présidents Senghor et Wade s’étaient bien moins impliqués que le président Sall, qui a mis toute la République au service de la campagne électorale qu’il a débutée huit jours avant l’ouverture officielle, avec tous les moyens de l’Etat en bandoulière.

Leur victoire a été aussi notablement assombrie par leur défaite cuisante dans tout le pays mouride (Touba, Mbacké, Darou Mouhty, Darou Salam, Darou Marnane, Diourbel), malgré les visites de proximité du Président de la République et les centaines de millions de francs CFA que lui-même et les responsables locaux de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) y ont déversés.  On a entendu d’ailleurs des militants républicains charger copieusement un responsable APR de Mbacké, pour n’avoir pas distribué les fonds destinés à acheter les consciences.

Cette déroute qu’ils ont encore en travers de la gorge, ils l’imputent au seul député Moustapha Cissé Lo et à ses méthodes. Sans doute, y a-t-il joué un rôle, mais un rôle pas du tout déterminant. Il faut chercher ailleurs l’explication de leur revers. Il s’est créé dans la ville sainte une « Union des associations mbacké-mbacké et organisations religieuses pour le triomphe du non à Touba ». Cette « Union » regroupe un grand nombre de petits fils et de petites filles de Serigne Touba Khadim Rassoul, qui en ont marre de voir la ville sainte se désacraliser de plus en plus par le fait de politiciens véreux et de leurs suppôts locaux. Ils se sont donc rebiffés et ont fait une campagne active pour le non, qui a triomphé malgré les millions de francs distribués. En créant Touba, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul lui a donné une vocation de ville proprement spirituelle. Les révoltés du 20 mars 2016 ont voulu mettre un terme à la volonté affichée par des politiciens de l’intérieur comme de l’extérieur de détourner la ville sainte de cette vocation. Celle-ci ne saurait surtout être un refuge pour délinquants à col blanc.

Malgré le faible taux de participation et la défaite cuisante en pays mouride, le « oui » a gagné et le président Sall a sa constitution. Et après ? Une fois que celle-ci sera promulguée et appliquée, la Démocratie et la Gouvernance seront-elles renforcées, consolidées, comme l’affirment le Porte-parole du Gouvernement et ses camarades ? Personnellement, je ne le crois pas du tout. Le premier pilier sur lequel repose la Démocratie, c’est l’équilibre des pouvoirs. Il en est la colonne vertébrale. Or, la constitution adoptée le 20 mars est loin de réaliser cet équilibre. Comme je l’ai indiqué dans ma précédente contribution, nous nous retrouvons, après la victoire du « oui », avec un président qui a les mêmes pouvoirs que ces prédécesseurs, un président qui, de son palais, oriente la marche de l’Assemblée nationale et de la Justice. Comme son « père » auquel il succède, il reste le seul maître à bord et le manifeste par son comportement et ses propos de tous les jours. Le pouvoir d’évaluer les politiques publiques octroyé à l’Assemblée nationale n’y changera rien.

Nos députés n’exercent qu’épisodiquement et de façon superficielle leur pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale. Comment pourront-ils alors exercer celui d’évaluer les politiques publiques ? Jusqu’à preuve du contraire, ils resteront les députés du Président de la République plus que du peuple, pour la majorité d’entre eux tout au moins. C’est le Président de la République, Président de l’APR et de la coalition BBY qui dresse la liste des membres du Bureau de l’Assemblée nationale. C’est lui qui dressera celle des candidats aux élections législatives de 2017. C’est encore lui qui a tenu sans gêne les propos ci-après : « A chaque fois que Moustapha Diakhaté fait l’objet de critiques et autres attaques dans sa mission parlementaire que je lui ai confiée, il vient me dire : ‘’Monsieur le Président, reprenez ce que vous m’avez confié pour le donner à ceux qui pensent qu’ils en ont beaucoup plus besoin que moi’’.» Il était allé présenter ses condoléances à M. Diakhaté, Président du Groupe parlementaire de BBY. Alors, que peut-on attendre de nos députés, si l’un des plus responsables d’entre eux a un tel comportement vis-à-vis du Président de la République ? Que peut-on attendre d’eux, quand leur Président les supplie d’assister aux importantes séances plénières ? « Nous sommes 150, il n’est pas normal que 40 fassent le travail alors que le programme est distribué depuis 15 jours. Certains restent chez eux, d’autres viennent à 18 heures et partent à 18 heures 20 », martèle-t-il. Il regrette surtout l’absentéisme des vice-présidents lors du vote du budget des ministères. Le jour du vote de celui du Ministère de la Promotion des Investissements, du Partenariat et du Développement des Services de l’Etat, le mercredi 25 novembre 2015, les travaux n’ont pas pu démarrer après trois quarts d’heure d’attente, aucun des huit vice-présidents n’étant présent. De guerre lasse, le Président lance aux députés absentéistes : « De  grâce, il faut venir, il s’agit du budget de la Nation ».  La Démocratie sera-t-elle renforcée avec de tels députés ?

Il convient d’abord de diminuer leur nombre, comme celui du bureau de l’Assemblée nationale. Une centaine de députés suffirait, sur une population de 12 à 13 millions d’habitants. Et surtout pour le travail qu’ils font. En particulier, pour qu’ils cessent d’être des députés du Président de la République, le mode de scrutin doit être modifié. L’idéal serait qu’ils soient élus sur la base d’une liste locale, dressée sur place. Kolda, Louga, Kédougou, Mbacké, Nioro, etc., auraient ainsi leurs députés qui résideraient sur place. Ils se feraient représenter à Dakar, le temps du vote d’une loi nationale. Pour leur prise en charge, des perdiems leur seraient distribués. De tels députés, au service de leurs localités et du pays tout entier, pourraient alors contribuer à renforcer la Démocratie et la Gouvernance. Un seul article de la Constitution n’y suffit pas.

Il ne suffit pas, non plus, pour rendre notre Justice indépendante. La constitution du Président Sall porte le nombre des membres du Conseil constitutionnel de cinq (5) à sept (7), deux d’entre eux étant proposés par le Président de l’Assemblée nationale. Elle élargit aussi ses compétences. Pour autant, notre Justice sera-t-elle indépendante ? Je ne le crois pas du tout, le Président de la République continuant de présider le Conseil supérieur de la Magistrature et de gérer directement la carrière des magistrats, et le Parquet de dépendre du Garde des sceaux Ministre de la Justice. Plusieurs dizaines de dossiers sur le blanchiment d’argent mettant en cause des hommes et des femmes bien connus dorment dans les tiroirs du Parquet, attendant l’ordre du Garde des Sceaux qui ne viendra sûrement jamais. Tous les ans, l’Inspection générale d’Etat et la Cour des comptes épinglent des compatriotes dans leurs rapports. Les délinquants potentiels ne risquent aucune sanction, le Président de la République mettant le coude sur les plus compromettants des dossiers. Si notre Justice était vraiment indépendante, elle se serait saisie de ces dossiers-là et de nombreux autres (Anoci, Monument de la Renaissance africaine, Fesman, etc.). Elle s’intéresserait aux centaines et centaines de millions de francs qui ont été distribués pendant la toute dernière campagne électorale. Le président Sarkozy a sûrement fait bien moins, mais il ne trouve plus le sommeil à cause de l’Affaire « Bygmalion » qui le poursuit comme son ombre. Pour sauver l’ancien président Lula Inacio da Silva empêtré dans une affaire de corruption (Petrobras), son successeur Dilma Roussef l’a nommé dans son gouvernement comme Ministre d’Etat chargé de son cabinet. Un juge s’y est catégoriquement opposé. Si une telle situation se présentait chez nous après le 20 mars 2016, aucun juge sénégalais ne prendrait jamais une telle initiative, la Constitution ne le lui permettant pas. La preuve, le président est libre comme le vent. Et pourtant !

Les Assises nationales et la Commission nationale de Réforme des Institutions (CNRI) ont fait des propositions qui vont dans le sens d’une plus grande indépendance de la Justice. Le Président de la République et son Ministre Conseiller spécial chargé des Affaires juridiques les ont carrément ignorées. Je renvoie le lecteur audites propositions, surtout à celle de la création d’une Cour constitutionnelle. Le Président de la République du Sénégal continue donc de régner sur les deux autres pouvoirs.

Le Président de la République et sa coalition agitent beaucoup la reconnaissance de « nouveaux droits » aux citoyens : droit à un environnement sain, droit sur leur patrimoine foncier et leurs ressources naturelles. En quoi ces droits sont-ils nouveaux, par rapport aux droits humains qui sont déjà reconnus, depuis fort longtemps ? Droit à un environnement sain ? Les populations de nos villes en particulier restent sceptiques par rapport à ce droit. Dakar est, malgré des apparences bavardes et trompeuses (embellissement de la VDN, du Rond Point de la Patte d’oie, etc.), de moins en moins accueillante. Je renvoie le lecteur à la lettre ouverte que j’ai envoyée aux autorités nationales et locales pour attirer leur attention sur la dégradation avancée de l’environnement de la capitale nationale. Un environnement sain ne s’obtient pas seulement par des points inscrits dans une constitution, mais par des actes. Je suis sûr que la ville de Kigali ne doit pas sa propreté à une disposition de la Constitution rwandaise.

Le renforcement des droits de l’opposition et de son chef fait aussi partie des « innovations » que le président Sall et son clan nous ont vendues le 20 mars. Cette « innovation » est une farce. Le Président de la République n’a-t-il pas déclaré que son objectif était de réduire l’opposition à sa plus simple expression ? Et il travaille sans état d’âme à la réalisation de cet objectif, en achetant la conscience de militants jusque dans les partis de ses alliés. Comment peut-on renforcer l’opposition tout en l’affaiblissant ?

Un autre nouveau droit fait presque rire : le droit sur notre patrimoine et sur nos ressources nationales. A-t-on vraiment besoin d’une constitution pour nous convaincre de ce droit ? Des dirigeants vertueux n’auraient pas besoin de faire de ce droit un point à faire figurer dans une constitution. Ils se contenteraient de prendre des actes, en particulier de signer des contrats qui privilégient l’intérêt national. Espérons que ce sera le cas quand notre pétrole et notre gaz seront exploités !

Si ce texte n’était pas déjà long, je prendrais d’autres exemples pour montrer que, quelque deux ou trois points exceptés, la constitution du Président Sall est loin de renforcer la Démocratie et la Gouvernance. J’y reviendrai d’ailleurs amplement dans une toute prochaine contribution. En attendant, je convie tous mes compatriotes soucieux du renforcement de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance à se mobiliser d’ores et déjà en vue des élections législatives de 2017. Le Président de la République et sa coalition mettront tout en œuvre pour les gagner haut la main, et se mettre en orbite vers l’élection présidentielle de février 2019. L’opposition leur faciliterait grandement la tâche si elle allait aux prochaines législatives en ordre dispersé. Elle a plutôt intérêt à fédérer ses forces dans une sorte de front, un « Front pour la Restauration des valeurs morales et républicaines ». Je suis prêt à me joindre à des compatriotes, pour porter sur les fonts baptismaux une telle structure.

Dakar, le 24 mars 2016

Mody NIANG

 

 

25 Commentaires

  1. MDY NIANG DIXIT : « Espérons que ce sera le cas quand notre pétrole et notre gaz seront exploités  »
    En tout mr niang vous etiez a l’ofnac et usqua ce jour une plainte contre petro tim dort tjrs dans les tiroires ,peut etre sur tes prochaines sorties l’opinion sera eifier sur ce dossier brulant .
    WASSALAM

  2. JE SUIS EXTRÊMEMENT FIER DE MODY NIANG. SA SORTIE PROUVE QUE DES SÉNÉGALAIS DIGNES SONT ENCORE DEBOUT ET NE SONT PAS PRÊTS À VENDRE LEUR ÂME AU DIABLE.
    AUJOURD’HUI DE NOMBREUX CITOYENS D’HORIZONS POLITIQUES SÉ LÈVENT POUR DIRE NON, NON, ET NON À L’INSTAURATION D’UNE DYNASTIE FAYE SALL.
    MODY NIANG MÉRITE DES ENCOURAGEMENTS ET UN SOUTIEN SANS FAILLE.

  3. LA PROPOSITION DE MODY NIANG EST INTÉRESSANTE. IL FAUT UNE STRUCTURE POUR FEDERER TOUTES LES FORCES DE L’OPPOSITION.
    IL FAUT ARRÊTER LE MONSTRE

  4. le problème en est que on ne fait pas du neuf avec du vieux. Tu vas aller t’allier avec ceux qu’on a combattu hier et qui excellaient encore plus que ceux actuellement au pouvoir sur la gabégie et le je-m’en-foutisme. Au final vous vous liguez pour faire partir ceux qui sont là et après d’autres vont se liguer et ainsi de suite on tourne en rond sans pour autant qu’il y’ait de rupture ni d’avancement. Il faut commencer d’abord par arrêter de vous allier à n’importe qui pour faire partir ceux qui sont au pouvoir coûte que coûte. Au final ce n’importe qui ne faisant pas l’affaire vous serez tout le temps obligé de recommencer votre combat. l’éthique doit d’abord être préparé et inculqué à ceux qui aspirent prendre la place des gouvernants actuels mais faut pas attendre qu’ils soient en place pour vouloir le leur apprendre. Bant dangakoy dioubbanti sa bamou tooyéé

  5. mais,akhenaton, tu t’es contredit toi même, quand tu dis que bante dagnoukoy dioubbanti sa toytoy ba, ce qui est sûr et certain, est que mr NIANG a raison sur toute la ligne, même s’il aurait dû parler de cette dérive ethnicisiste qui est maintenant flagrante, peut être dans sa prochaine livraison? de toute les façons ceux qui sont la ne font pas l’affaire, et c’est un devoir pour tout le monde de chercher à les dégager, c’est ce que propose mr NIANG, et moi j’adhère tout a fait à son idée, et j’invite mon ami XEME a nous rejoindre

    • C’est Mody Niang qui vient de rejoindre Xeme. Xeme est dans ce combat depuis des années. Ce que beaucoup ont vu aujourd’hui, moi, je l’ai prédit il y a 5 à 6 ans. Dans un prochain texte, inchallah, je vais expliquer à mes parents Poulars dans quelle sauce ont les a mis.

    • Pourtant pas Mario. j’insiste qu’on doit arrêter de s’allier uniquement dans le sens de faire partir quelqu’un sans que pour autant on ne structure cette alliance avec des engagements clairs et précis plutôt que de faire du « pousseul ma took ». Regarde actuellement l’alliance qui est actuellement en cours dans l’opposition rek et tu comprendras que le soupe kandjé dont je parle est en cours. s’ils ne se crêpent pas les chignons avant les élections même, celui qui se fera élire à la place de Macky va encore les berner comme d’hab. il faut qu’il y’ait une charte qui soit dès le début partagée, acceptée et épousée dans les détails par des gens que l’on connait de par leur intégrité et non par des anciens détourneurs de deniers publics qui prennent les sénégalais pour des amnésiques.

  6. IL A EU SA CONSTITUTION MALHONNETEMENT EN MENTANT AMEREMENT AU PEUPLE ET EN VOLANT LES SUFFRAGES DE SENEGALAIS DANS LES CONDITIONS QUE L’ON CONNAIT.MAIS LA JOUISSANCE SERA DOUBLEMENT ACERBE POUR LUI QUI N’A PLUS DE CREDIBILITE VIS A VIS DE SES CONCITOYENS.PAUV’CON DE PRESIDENT.

  7. NB ici il parle de 12.381

    ici avec les resultats provisoires le president Demba kandji a declare : 13.594 Bureaux de vote.

    Avant le Referendum, le ministere de linterieur a declare 12.381 Bureaux.
    lisez cet article la veille des elections:

    Organisation du référendum : la situation est « sous contrôle » (DGE)

    Le directeur général des élections (DGE), Tanor Thiendella Fall a assuré, mardi à Dakar, que la « situation est sous contrôle » à propos de l’organisation du référendum du 20 mars, soulignant que l’acheminement du matériel électoral a déjà commencé.

    ’’La situation est sous contrôle », a soutenu Tanor Thiendella Fall lors d’un point de presse aux côtés du Directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bernard Casimir Cissé.

    Pour le vote des Sénégalais de l’extérieur, le matériel est déjà transmis au ministère des Affaires étrangères qui doit l’acheminer dans les 39 pays où résident les électeurs, a indiqué le DGE. Les Sénégalais vont voter dans 39 pays. Pour des raisons de sécurité, les Sénégalais établis en RCA et en Libye ne pourront pas voter.

    L’acheminement du matériel dans les régions Sud a également démarré, a-t-il assuré, ajoutant que l’administration électorale fera tout pour que l’ensemble du matériel soit acheminé dans tous les lieux de vote « 5 jours » avant le scrutin.

    S’agissant de l’élection des militaires et paramilitaires prévue les 12 et 13 mars, le matériel a déjà été envoyé dans les 66 bureaux de vote, selon le directeur de la formation et de la communication, Bernard Casimir Cissé.

    Les Sénégalais répartis dans 12.381 bureaux de vote répondront le 20 mars par « Oui » ou par « Non » au projet de la réforme constitutionnelle déclinée en 15 points.

    Les bulletins de vote portant la réponse « Oui » sont de couleur blanche avec des impressions noires et les bulletins de vote portant la réponse « Non » de couleur rose avec des impressions blanches.

    Au sujet de la couleur des bulletins, le directeur de la formation et de la communication, Bernard Casimir Cissé a précisé que c’est une « compétence » dévolue au ministre de l’Intérieur.

    Dans les bureaux de vote aussi, la représentation se fera en fonction du courants du « Oui » et du « Non ».

    Auteur: Aps – APS

    voici le lien: https://youtu.be/t4WUK-_V3Ns

  8. D’accord, mais……. pour quoi faire!
    J’ai bien lu votre lettre de démission où parmi les raisons invoquées vous parliez de votre état de santé qui ne vous permettait plus d’exercer au niveau de l’OFNAC. Alors ma question est de savoir : comment cette santé fragile qui vous a amené à quitter cette institution de l’État peut elle vous permettre de mener un combat d’opposant dans un soi-disant « Front pour la Restauration des valeurs morales et démocratiques? Je vous ai toujours lu avec plaisir mais là j’ai du mal à suivre votre logique.
    S’opposer de manière constructive dans la théorie c’est bien mais arrive un moment il faudra passer à l’action, agir simplement. Et, je pense que vous en aviez l’occasion de faire vos preuves dans l’action publique.
    Il ne sert à rien de passer toute sa vie à écrire des réquisitoires kilométriques qui à force assoiffe le lecteur au terme de sa lecture. Vous adorez écrire, faire de la narration de faits « vrais », supposés ou présumés c’est tout à votre honneur mais apprenez à être plus concis.
    Même les plus grands opposants devant l’Éternel ont fini par rentrer dans l’action publique et malheureusement à l’heure du bilan le résultat est, pour beaucoup d’entre eux, simplement pitoyable.

    • Un peu presomptueux votre pseudonyme, comme le reste dailleurs. Qui sait quelles pulsions nauséabondes ou compromissions fétides cela essaie de cacher? quelqu un vous a t il violenté quand vous etiez enfant? en tous cas vous en avez des séquelles.
      ou alors, plus simplement, M Niang a t il reussi a atteindre votre commanditaire?
      Deug Nekhoul.

      Merci pour votre contribution M Niang, ce pays exorcisera la vermine grace a des gens comme vous.

    • Chacun mene son combat comme il l’entend. Ecrire c’est aussi eveiller des consciences, susciter des debats qui peuvent etre le point de depart d’actions. Mody ecrit, d’autres denoncent les maux de notre societe a travers la chanson, d’autres menent des actions citoyennes etc. Vous, vous faites quoi?

      Respectons l’engagement de tout un chacun sans porter de jugement de valeur. Ce qui importe, c’est in engagement sincere base sur des convictions saines pour la bonne marche du pays.

  9. UN DIALOGUE POLITIQUE IMPLIQUANT AUSSI LES RELIGIEUX S’IMPOSE !!!
    Oui, à Touba, c’est le front contre la laïcité qui a vaincu ; et les hommes politiques doivent en tirer tous les enseignements, sinon ils connaîtront d’autres déroutes ailleurs, car ce mouvement va s’amplifier inéluctablement, en rapport avec la perspective intangible de victoire de l’Islam (61. Le Rang 7-12 – As-Saff). Malheureusement nos hommes politiques et intellectuels, d’une manière générale, formés à l’école laïque de Jules Ferry, ont été configurés pour être, consciemment ou non, les continuateurs du colonisateur qui leur a inculqués de façon indélébile que la religion doit être une affaire strictement privée qu’il convient donc de séparer de la gestion de la cité ; et véritablement, c’est là une erreur gravissime, voire fatale, qui, plus de cinquante ans après notre accession à l’indépendance, continue de compromettre toutes nos velléités d’émergence ou de développement. Oui, du fait de notre option laïque, nous sommes condamnés à un échec infernal (désillusion sur désillusion, et génération après génération) – rançon de notre incrédulité ou de notre hypocrisie ; nous devons donc assumer notre choix qu’aucune espèce de sagesse ne pourrait justifier.
    En vérité, l’Islam qui est la confirmation de toutes les religions qui l’ont précédé (Judaïsme, Christianisme) a aussi vocation d’expliquer le monde et de proposer un modèle de développement idéal (humain et économique), fondé sur l’idéologie immuable du Prophète (PSL) [(Cor. 16 : 89-90 – Les Abeilles – An-Nahl) ; (25. Le Discernement : 33 – Al-Furqâne) ; (33. Les Coalisés : 21 – Al-Ahzâb)]. Et à l’évidence, toute autre voie fondée sur une autre idéologie (en dehors de Dieu) mène inexorablement à la perdition [(29. L’Araignée : 41 -43 – Al-Ankabût). Oui, il urge de réformer la vision du monde que le colonisateur nous a inculquée et de la conformer à la perspective que notre religion nous a explicitement tracée et qui passe par le changement de comportement – et donc le repentir [(13. Le Tonnerre : 11 – Ar-Ra’d) ; (71. Noé : 1 … 10-12 – Nûh) ; (11. Houd : 3 … 52 – Hoûd)] ; il n’y a pas d’autres voies de salut (émergence) pour un pays musulman. Oui, rompre avec l’option laïque et changer de comportement (moral) ou périr !!!
    https://docs.google.com/document/d/1KbhPzL9ONEnNYYSRH30DmzZ_wT59Z67kPPjNXgQMX5U/edit?usp=sharing

  10. 1213 bureaux de vote de difference entre ce que le minisetere de linterieur avait annonce la veille du referendum 12.381 et 13.594 qui constituent les resultats provisores. Que lOpposition clarifie cette situation.

  11. Monsieur NGALA,
    Mon pseudonyme n’est ni plus ni moins qu’une image et à l’image du titre de la célèbre chanson de Youssou NDOUR. Pour le reste, je vous laisse avec votre conscience, on n’est pas, apparemment, sur le même registre. WASALAM !

    • Mon propos a peut etre été excessif et je regrette l’accusation (commanditaire etc…) qui n est adressée qu’ a la gente politicienne manipulatrice. Je n ai pas apprecié ce que j’ai interpreté comme une attaque personnelle contre quelqu un dont je respecte la contribution courageuse. Vous avez certainement le droit de vous exprimer et de defendre vos convictions.

  12. Macky Sall ne sait pas ce qui l’a poussè à organiser ce rèfèerendum il est complètement grillè il a montrè son vrai visage de corrupteur
    En 2017 qu’est ce qu’il va faire plus ? Il a fraudè il a corrompu pour gagner
    Et pourtant il a gagnè avec 700 mille voix de plus et les autres 2millions 500 mille electeurs inscrits qui n’ont pas votè qu’est ce qu’il va faire avec eux en 2017 à defaut d’un bilan convaincant ? Il va les corrompre eux aussi pour gagner ?
    Bon courage Macky Sall prèpare les milliards

  13. Macky Sall est entrain de bien se poser des questions ? 38% DE VOTANTS OU SONT PASSES LES 62% DES ELECTEURS ? DE QUEL COTE SONT ILS ?
    MACKY SALL A PUISE SES RESERVES ELECTORALES IL A FAIT LE PLEIN AU FOUTA , A FATICK IL A GAGNE PARTOUT OU IL POUVAIT GAGNER il a dépensè plus de 5 MILLIARDS POUR CORROMPRE EN RIZ ET ARGENT et pourtant il a gagnè avec moins de 800 mille voix d’ècart et les autres 2millions 500 mille electeurs qui restent il compte les corrompre en 2017 car ils vont sortir VOTER et je me demande avec quel bilan il compte capter ces electeurs
    Macky Sall doit remercier les opposants car s’ils avaient appelè au BOYCOTT le taux de participation serait moins de 20%
    Vous en faites une victoire electorale donc cela prouve que vous etes bornès ou malades le reveil sera dur EN 2017 car vous avez montrè vos mèthodes pour gagner la FRAUDE ET LA CORRUPTION

  14. Mody Niang aurait du rester a l OFNAC et continuer le combat au sein de l equipe au lieu de s allier a ces loups de l opposition dont l agenda reste et demeure la liberation de karim pour enfin instaurer l impunite!!!!
    S opposer pour s opposer a mon sens ne sert a rien !!Pour citer Deug La Verite :’S’opposer de manière constructive dans la théorie c’est bien mais arrive un moment il faudra passer à l’action, agir simplement. Et, je pense que vous en aviez l’occasion de faire vos preuves dans l’action publique.’!!!
    Mody il n est pas tard,ressaisis-toi,car nous sommes nombreux a apprecier tes belles contributions!!!

    • Drole de mentalite qu’on a dans ce pays. Qui etes vous pour definir comment un tel doit mener son combat de principe? Posons des debats d’idee sur les questions posees et surtout gardons nous de dicter aux autres leur combat. Surtout venant de commentateurs anonymes dont on ignore ce qu’ils font pour l’avancement du Senegal. Un peu de modestie mes chers compatriotes.

      Wasalam.

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