Habré: la défense remet en cause les témoignages des victimes

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Xalima-News-Après les plaidoiries de la partie civile et le réquisitoire du parquet général, les avocats commis d’office pour la défense du prévenu entrent dans la danse. Les conseils de l’ex homme fort de Ndjamena ont tenté de justifier l’incrédibilité des dépositions faites par les témoins à charge contre leur client. Pour Me Mounir Balal les faits qui son reprochés à Habré sont loin d’être fondé et rien que les rapports produits par la commission d’enquête du Tchad, les chambres africaines extraordinaires, le juge belge et le juge d’instruction de Ndjamena en disent long. L’avocat a simplement évoqué la déposition d’un témoin « de taille », BICHARA AHMAD DJIBRIL qui est un « rescapé » des exactions des hommes de Habré. Si l’on se fie à la plaidoirie de l’avocat, des discordances manifestes sont notées dans les déclarations de la victime en ce sens qu’il varie en racontant les faits qui se sont produits dans les prisons secrètes de Habré. Devant la commission d’enquête du Tchad, le témoin parle d’incarcération de 150 détenus au bout d’un mois au niveau des prisons avant d’être exécuté alors que devant le juge d’instruction, il parle d’une semaine. Poursuivant toujours, l’avocat attire l’attention des juges des chambres que le témoin en question, a déclaré au président des chambres Gustav Cam que les détentions prenaient juste 3 jours « avant d’être embarqué dans des gros camions gros porteurs pour être massacré à 3 km du village de hamdi. Pour aller plus loin dans sa démonstration, Me Mounir Balal renseigne que dans l’un des rapports, le rescapé « du massacre de Habré » dit au juge d’instruction de Ndjamena, qu’il avait reçu deux balles dans les deux cuisses et une à la jambe gauche, tandis que dans un autre rapport, le témoin mentionne qu’il a certes était blessé mais pas par balles. La liste d’exemple n’étant pas exhaustive, les avocats de la défense demande aux juges des chambres d’écarter les témoignages des victimes qui ne déposent qu’à charge contre leur client. Une autre « bizarrerie » selon les avocats qui estiment que le seul fait qu’ils n’existent pas de témoins à décharge témoigne du manque de sérieux des chambres et du procès qu’il organise. La défense plaide non coupable dés le premier jour de ses plaidoiries.

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