Quelques jours après le tirage au sort de la Can 2017, Henryk Kasperczak se prononce sur la poule B du tournoi. Et le sélectionneur de la Tunisie, qui a dirigé les «Lions» à la Can 2008, prévient que «le Sénégal est capable de battre n’importe quelle équipe».
Henryk Kasperczak parle du groupe B de la Can 2014 prévue du 14 janvier au 5 février prochains, à Franceville (Gabon). S’agissant de son ancienne sélection, qu’il va retrouver, lors de «Gabon 2017», le technicien franco-polonais prévient que «le Sénégal est capable de battre n’importe quelle équipe».
Cette approche, il la garde aussi pour l’autre adversaire des «Lions», le Zimbabwe : «Je le redis encore une fois, il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Personne n’a cru que le Nigeria a été éliminé de la Can. Donc voilà, c’est pareil pour le Zimbabwe, on doit s’y méfier».
Le coach des «Aigles de Carthage» de la Tunisie qui s’est prononcé ainsi sur le «Buteur», un site spécialisé algérien, pense que la différence au fil de la compétition se fera sur le mental. «Ça va se jouer au niveau de l’état d’esprit, c’est ce qui compte dans une phase finale. Je leredis encore une fois, il n’y a plus de petites équipes en Afrique».
Ce technicien qui a roulé sa bosse un peu partout, pense aussi que l’Algérie n’est plus un adversaire méconnu compte tenu de sa progression.
Par rapport au niveau de cette poule de Franceville, Kasperczak est d’avis que «c’est un groupe assez difficile où tous les matches seront très serrés». «Je pense que ça va se jouer sur de petits détails, le moindre point aura son pesant d’or. La différence se fera aussi lors dumatch Algérie-Tunisie qui est un derby et qui sera déterminant, notamment sur le plan mental pour les deux équipes», poursuit-il.
Dans ce groupe très relevé on va assister à une dualité entre la Tunisie et l’Algérie, au derby maghrébin. «Le derby Tunisie-Algérie est quelque chose de spécial, c’est vraiment un match à part. Pour les deux nations, ça va être une motivation supplémentaire. Même si jouer une Can est déjà stimulant pour toutes les équipes. Ce derby a son un cachet spécial, car chaque équipe a envie de montrer sa suprématie sur la scène maghrébine et africaine. Donc ça promet un match très disputé.
Comme toujours, il y aura beaucoup d’intensité et de suspense», se prépare-t-il. D’ailleurs, il pense que «les deux équipes (Algérie et Tunisie) ont grandi et présentent un collectif assez intéressant à voir jouer». «Tactiquement, c’est vraiment impeccable et c’est vrai que cette équipe d’Algérie possède un léger avantage parce qu’elle a déjà disputé une Coupe du monde et une Can la même année. Donc ils ont acquis une certaine expérience, contrairement à la Tunisie qui a raté le dernier Mondial au Brésil. J’espère que la Tunisie et l’Algérie iront ensemble le plus loin possible dans cette Can-2017», argumente Henryk Kasperczak.
Rappelons qu’il y a 9 ans, Kasperczak avait abandonné les «Lions» en pleine tempête, lors de la Can 2008 au Ghana. Il avait démissionné en pleine campagne, après un match nul contre la Tunisie (2-2) et une défaite face à l’Angola (3-1). Laissant ainsi sa place à son adjoint Lamine Ndiaye pour le dernier match contre l’Afrique du Sud (1-1).
(Source : Le Populaire)
