HOTELLERIE, RESTAURATION, COMMERCE, LAVAGE DE VOITURES : LES AUTRES FACETTES DU HADJ

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e pèlerinage à La Mecque, outre son aspect religieux, est devenu un moment privilégié pour faire fortune pour des Saoudiens et des étrangers. Par son biais, des secteurs comme l’hôtellerie, la restauration et le petit commerce sont en plein essor dans tout le royaume. Et des milliards de rials entrent chaque année dans le pays.

Le visiteur profane qui débarque à Médine est incontestablement marqué par le boom du secteur de l’hôtellerie et son corollaire, mais aussi par l’expansion de l’immobilier. Même si les Saoudiens, avec leur omerta légendaire, refusent de piper mot sur leur business, nous avons pu apprendre que c’est grâce aux séjours fréquents des princes arabes et autres richissimes hommes d’affaires du Golfe que l’industrie hotellière s’est envolée dans la ville du Messager d’Allah. Tout autour de la mosquée et dans les environs, on voit beaucoup d’hôtels dont certains sont toujours en chantier. Une visite dans certains d’entre eux nous a permis de constater que même s’ils sont détenus par des Saoudiens, le personnel subalterne (balayeurs, concierges, nettoyeurs) est souvent composé d’Asiatiques (Indonésiens, Benglandais, Pakistanais, Srilankais). Dans le secteur du  bâtiment, très développé également, on retrouve à côté du légendaire groupe Bin Laden des Koweitiens, des Chinois, des Africains. C’est d’ailleurs dans ce dernier groupe et chez des ressortissants de l’Asie du Sud-est que l’on rencontre des laveurs de voitures qui pullulent dans les rues de Médine. Où l’on voit défiler des voitures de luxe dernier cri.

Le petit commerce et la restauration

Ces deux secteurs sont parmi tant d’autres qui décollent grâce au hadj. À côté des traditionnels sandwichs et chawarmas, on retrouve le riz au poulet d’Indonésie, le kebab du Maghreb et le «ceebu jën» sénégalais dont les gérantes des restaurants sont parties à La Mecque avant notre arrivée à Médine. Les petites bourses qui ne peuvent pas accéder aux prix prohibitifs des hôtels s’y rabattent, au grand bonheur de leurs tenancières. Nous avons pu dénicher une Sénégalaise du nom de Ndèye Aïda Guèye qui fait son affaire dans la vente de «ceebu jën» et de «fondé» (bouillie de mil assaisonnée de lait). Elle propose le plat sénégalais le plus répandu à 10 rials (un peu plus de 1500 FCfa) pour le déjeuner, alors que la fondé est servi au dîner contre la somme de 5 rials (un peu moins de 800 FCfa).

Le petit commerce, investi littéralement par les Saoudiens et de plus en plus par les Saoudiennes, est marqué par la vente d’articles relatifs au culte. Des chapelets aux nattes, en passant par les babouches, les djellabas et les nattes, tout y est. Mais là également, des Sénégalais commencent à percer très timidement. Les commerçantes sénégalaises, de leurs côtés, font dans la vente de tissus (basin et ganila) importé du Mali. Certaines d’entre elles transitent par Riad ou Djeddah et vont même jusqu’à Dubaï pour acheter de l’or.

L’eau bénite de zam zam, les dattes, le parfum, l’encens, le ‘habatu sawda’… sont d’autres marchandises très prisées des Sénégalais.

lobs.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Cet article est mediocre, il ne nous apprend rien du tout. Il presente une realite qui existe depuis au moins 30 ans comme etant en cours de realisation, le tout dans un francais approximatif: Honteux pour quelqu’ un qui se dit journaliste.

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