Le syndicat national des professionnels de l’information et de la communication au Sénégal (Synpics)suggère une autre politique de gestion de l’aide à la presse. Le syndicat dirigé par Ibrahima Khaliloula Ndiye n’approuve pas la façon dont cette aide est gérée par les patrons de presse.
Ce dernier l’a fait savoir vendredi dernier au Chef de l’Etat lors de son intervention, hier, à la cérémonie de remise des cahiers de doléances à l’occasion de la fête du 1er mai . «L’aide à la presse n’est pas une aide aux patrons de presse, mais à l’entreprise de presse. Le temps est venu de faire l’audit de cette aide», a demandé le Secrétaire général du Synpics.
EN outre, il a aussi proposé au chef de l’Etat de lancer un appel à candidatures quand il s’agit de nommer un directeur pour les organes de presse publique. Non sans insister sur la mise en œuvre d’une nouvelle convention collective dans le secteur afin de soulager les acteurs de la presse.
Pour sa part le Chef de l’Etat s’est voulu clair à propos de ces revendications du Synpics, n’a pas tardé à clarifier les choses. «Il faut que nos amis du Synpics comprennent qu’en tout cas, pour les entreprises publiques de presse, elles ont toujours été à l’avant-garde des conventions collectives. Le reste c’est l’affaire des professionnels de la presse, ce sont vos patrons de presse qui sont pour la plupart des journalistes. Il faut qu’eux aussi revoient cette convention avec leurs employés. Nous sommes là pour faciliter la négociation», a-t-il répondu. Avant de préciser que les arrêtés ministériels portant création et composition de chaque commission mixte paritaire devant mener les négociations ont déjà été signés, pour la presse depuis le 4 juillet 2014.
«J’invite les acteurs de la presse où il a été noté jusqu’ici beaucoup de lenteurs du côté du patronat, à engager rapidement les négociations avec l’accompagnement de l’administration du travail pour finaliser le processus de la conclusion de la nouvelle convention collective», a indiqué le président.
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