Evoquant la situation « préoccupante » du secteur industriel, les commissaires estiment que de grandes entreprises comme les Industries chimiques du Sénégal (Ics) et la Suneor sont « proches du dépôt de bilan », avec à la clé une importante perte d’emplois et un endettement très lourd. Ils ont, en outre, relevé les difficultés des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. Ces secteurs connaissent un « marasme » consécutif à la baisse du trafic touristique, selon les membres de la commission de l’économie générale, qui expliquent cette situation par une application de la taxe sur les billets d’avion. Dans ses réponses à ces interpellations, le ministre de l’Economie et des Finances a réitéré l’engagement de l’Etat à discuter avec tout repreneur, et ce, dans le respect de la nature juridique de l’entreprise. A ce propos, il a affirmé que des contacts ont été déjà noués dans ce sens, en particulier pour les Ics. Pour ce qui est du tourisme, M. Bâ a déclaré que la taxe aéroportuaire, quoiqu’elle impacte négativement sur le tourisme, ne saurait être supprimée, du fait qu’elle sert à l’amortissement de l’emprunt ayant permis la réalisation de l’aéroport international Blaise Diagne.
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Un pays qui est incapable de faire fonctionner deux entités industrielles de cette importance, ne doit pas parler d’émergence ! Entre le Sénégal, la Gambie, le Mali la Mauritanie, la Guinée Bissau et Conakry ce sont au moins 40 millions de consommateurs qui utilisent de l’huile chaque jour que Dieu fait ! Les Occidentaux et les Marocains dont les industries produisent différentes huiles végétales, se frottent les mains de voir que nos pays seraient alors obligés d’importer toute l’huile dont nous avons besoin ! Cela ne peut arriver à des pays de nègres en ce 21ème siècle ! Quant au CIS, il fallait s’ y attendre parce que le Gouvernement du Sénégal n’a pas encore le courage de taper sur la table en disant la vérité aux Indiens, et surtout encourager les Sénégalais à s’approprier cette belle unité industrielle qui pourrait rapporter énormément ! Le Plan Sénégal émergeant ne serait alors destiné qu’à endormir les Sénégalais si le gouvernement était incapable de maintenir dans le giron national les ICS et la SUNEOR aux mains de privés . Ayons le courage de faire avec l’huile végétale importée, ce que nous avons fait avec la tomate et avec les oignons ! Que vendons-nous en France et au Maroc, et pour combien ? Pourquoi devrions-nous continuer à accepter que les autres nous envahissent avec leurs huiles végétales alors que nous ne pouvons pas vendre notre huile d’arachide chez-eux ?