Idrissa Seck à Jeune Afrique : «Cette année, il n’y aura pas de ndigël. C’est le signe que tout peut changer»

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A ceux qui espèrent une victoire à la Présidentielle par une éventuelle consigne de vote des marabouts, Idrissa Seck leur garantit qu’il n’y en aura pas, cette fois-ci. Invité de jeuneafrique.com, le candidat de la Coalition Idy4Président y voit un signe annonciateur d’une surprise.

Quelques heures après la grosse séduction du Président Wade à l’électorat mouride, Idrissa Seck déclare, dans un entretien sur jeune­afr­i­que.­com, qu’il n’y aura pas de ndigël pour le scrutin du 26 février prochain. Le candidat de la Coalition Idy4Prési­dent Idrissa Seck de préciser : «Je suis musulman et j’ai des sou­­tiens de taille dans toutes les com­munautés. Mais cette année, il n’y aura pas de ndigël et c’est le signe que tout peut changer», a-t-il soutenu.
Interpellé sur le sentiment qu’il éprouve à l’égard du Président Wade après avoir été pendant longtemps son «deuxième fils», le maire de Thiès convoque l’histoire de la France. «C’est le type de sentiment qu’a dû éprouver le Général De Gaulle, qui connut Philippe Pétain en Colonel vigoureux et intelligent à Arras, puis à Verdun, et qu’il a vu vieillard à Vichy déshonorer la France. J’ai vu Wade opposant exceptionnel avec des idées novatrices, je l’ai vu commencer par être un bon Président… c’est après que tout a changé», a-t-il dit.

Le président du Rewmi s’est encore prononcé sur les raisons de sa présence au congrès d’investiture de Ma­cky Sall en mi-décembre, alors qu’il s’était montré agressif envers ce dernier en lui demandant de rendre compte sur les fonds taïwanais qu’il gérait. Pour Idrissa Seck, le fait de rendre compte va de l’ordre naturel des choses. «Si l’on n’a rien fait on ne s’énerve pas ; on s’explique. Point», a-t-il réitéré. Toutefois, M. Seck a nié toute «similitude» de la candidature  de Macky Sall avec la sienne. «J’ai une communauté de destin avec le Sé­né­gal, pas avec Macky Sall. Aujour­d’hui, ce parcours exceptionnel, je le veux pour chaque Sénégalais. C’est cela qui retient mon attention, (mais) pas une comparaison avec Macky Sall», soutient-il.

Par ailleurs, l’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais a réitéré sa volonté de s’opposer à toute violation de la Cons­titution par le Président Wade. Ce, en appelant ses militants à s’opposer à cette «transgression».

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