IDRISSA SECK : L’éthique et l’efficacité, ultime chance pour le Sénégal. Par Chérif Ben Amar Ndiaye.

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L’actualité sur le scandale des révélations de « l’affaire Lamine Diack » nous édifie autant qu’elle nous interpelle sur l’importance capitale de l’éthique et de l’efficacité essentielles dans l’action politique au Sénégal. Ces deux paradigmes ont toujours été les tares de nos élus et sont les marques de leurs insuffisances notoires à résoudre les problèmes et préoccupations des populations.

Se référer à l’éthique pour parler d’Idrissa Seck peut paraître une gageure ou apparaître comme une incongruité dans l’opinion. C’est le défi que je relève sans crainte et sans scrupule dans ce texte. Parce que c’est la conviction profonde qui est mienne et que l’opinion devrait s’approprier en dépit d’une outrancière et récurrente diabolisation très préjudiciable et dommageable pour son image et sa crédibilité.

Parler de l’éthique, dans sa définition et son acception aussi bien théorique que pratique, me renvoie inéluctablement à la leçon magistrale donnée par le juge Kéba Mbaye à l’Université Cheikh Anta Diop le 14 décembre 2005. C’est l’analyse la plus convaincante  et qui demeure d’une actualité et d’une véracité exceptionnelle. Je ne serai donc pas avare de citations de cette magnifique leçon.

« L’éthique devrait être adoptée par notre pays comme la mesure de toute chose car, accompagnant le travail, elle est la condition sine qua non de la paix sociale, de l’harmonie nationale, de la solidarité et du développement ». Partant de ce postulat, considérons que c’est une adresse à l’endroit des responsables politiques et des pouvoirs publics autant qu’à celui des populations électrices ou non. Nous nous devons donc d’apprécier l’action politique comme administrative sous le prisme de l’éthique et de l’efficacité. Comme nous y invitait déjà L’Honorable juge : « Il faut aujourd’hui, qu’à travers le diagramme de l’éthique, soit aussi examinés avec soin, non seulement les sciences et les technologies, mais également les pouvoirs étatiques : exécutif, législatif et judiciaire, l’éducation, la conduite de l’étudiant, le rôle de l’enseignant, la fonction d’administrateur, les activités économiques des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, la politique en général, le combat pour le pouvoir, la gouvernance, les rapports entre les différents membres de la scène politique, les relations entre gouvernants et gouvernés, le comportement de ces derniers, la communication, la famille, le voisinage, le sport, la culture, les relations internationales, les rapports entre pays riches et pays pauvres et d’une façon générale….l’ensemble des activités et du comportement des hommes pris individuellement et collectivement mais aussi des Etats c’est-à-dire de leurs représentants ». Cette longue préconisation assez exhaustive à dessein, dessine les larges contours de l’éthique autour des activités humaines. Rapportée au parcours d’Idrissa Seck, la question se pose nécessairement : Quel en est le lien ?

Toutes les suspicions portées sur Idrissa Seck  reposent sur de fausses accusations non prouvées et non établies judiciairement. Et le cri du cœur, la profession de foi ou le serment public : « Jusqu’à l’extinction du soleil… » proclamé à la face du peuple, est resté non démenti et non contredit par ses pourfendeurs et ses adversaires politiques. Des fumeux « chantiers de Thiès » au funeste « protocole de Reubeuss », tout a été manigance et complot pour le détruire politiquement. Pourtant l’auteur de ces basses œuvres est revenu publiquement sur ces  honteuses accusations pour le blanchir. Rien n’y a fait, les attaques continuent et le mal est encore non cicatrisé. Seule la temporalité qui tamise l’histoire de la société humaine en éliminant le faux et dévoilant le vrai, pourrait en témoigner. Me revient en mémoire, pour illustrer mon propos, l’extraordinaire complot des événements politiques de 1962 qui ont permis d’éliminer politiquement Mamadou Dia. A l’époque ce qui était «  tentative de coup d’Etat » attribué à Mamadou Dia et avalisée par l’opinion par la formidable propagande du pouvoir présidentiel, est devenu aujourd’hui un « complot politique » irréfutable que l’histoire a éclairé faisant de lui une victime de l’impérialisme français luttant contre son nationalisme larvé. Le juge Kéba Mbaye manifestait ainsi ses regrets : « Après la rupture de la fédération du Mali…, le Sénégal s’est reconstruit autour d’une constitution unitaire. Nous avions deux dirigeants qui se complétaient : Senghor un peu toubab et Mamadou Dia très sénégalais. J’avais le sentiment qu’ils nous menaient droit vers l’unité nationale, le développement économique et la prospérité, en empruntant à l’Occident et à l’Afrique, ce qui est bien mais seulement ce qui est bien. Hélas, le 17 décembre 1962 ils se sont brutalement séparés. Avec eux notre pays a été divisé en deux… ». Aujourd’hui, pour notre génération, je reprends ce regret à mon compte pour déplorer une autre séparation, suite à un autre complot politique, entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Leur dualité de l’efficacité assortie à l’éthique aurait pu mener le Sénégal sur les sentiers et les chantiers du SOPI véritable. Les démons du pouvoir et de la politique ont eu raison d’un compagnonnage fécond.  Idrissa Seck avait clamé haut et fort lors de sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée Nationale, après sa nomination comme Premier Ministre : « …chacun d’entre nous devra choisir en toute responsabilité son identité, car je suis décidé à aider « GOOR » et à combattre « NDIOUBLANG ». Que Ndioublang soit un grand dignitaire ou un revendeur de cassette piratée, il sera combattu. La transparence, la responsabilité, la bonne gouvernance sont des choix sur lesquels il ne sera fait aucune concession. L’affairisme et le trafic d’influence ne seront pas tolérés ». L’affirmation de ces principes d’éthique et d’équité l’avait perdu comme cela a été préjudiciable à Mamadou Dia pour recueillir le soutien de l’opinion contre Senghor. Au Sénégal l’Etat, à la fois patrimonial, prébendier et clientéliste, a de solides racines et d’ardents défenseurs intéressés. Mais laissons au juge Kéba Mbaye, une voix plus autorisée et audible le dire : « Après ces événements(1962), j’ai eu le sentiment très net que depuis lors, les Sénégalais à tort ou à raison, instruits de ce qui semble être la doctrine de ceux qui les dirigent…, se sont déterminés à prendre une assurance contre les aléas de la vie politique de notre pays. Cette assurance, vous le devinez, consiste à se prémunir contre des jours futurs durant lesquels on est écarté de sa « place ». Elle conduit quand on est encore dans une bonne « place » à rien d’autre qu’à la recherche de biens par tous les moyens, d’où la déviance vers l’enrichissement illicite, le « giiro », la corruption sous toutes ses formes, l’absence de l’amour de la Nation ».

Malgré cet état de fait, l’éthique doit demeurer le soubassement et l’objectif de toute l’action publique. Cette volonté a été constante dans la collaboration fluctuante et conflictuelle d’Idrissa Seck avec Abdoulaye Wade. De ses mises en garde contre l’immixtion et l’ingérence de la famille dans la gestion des affaires de l’Etat, jusqu’à son refus du wax waxeet pour un troisième mandat illégal. Cette volonté est manifeste dans ses références incessantes aux principes coraniques pour justifier ses démarches et approches politiques. La sunna prophétique étant selon sa foi islamique, la caution suprême et la cause absolue sur lesquelles il adosse sa vie publique comme privée. Suivre la sunna prophétique c’est suivre la voie de l’éthique c’est-à-dire du bien, pour mériter non pas seulement la confiance de ses concitoyens, mais plus encore la récompense divine. Le juge Kéba Mbaye, une voie plus audible que la sienne, nous éclaire sur ce point : « Mais qu’est-ce qui est bien ?…Mais pour nous sénégalais, qui avons une longue tradition dualiste de la vie et des comportements des hommes, nous n’avons pas besoin de chercher longtemps pour savoir ce qui est bien et pour trouver le chemin qui y mène. C’est en effet un chemin sur lequel nous ont précédés dans ce pays, des générations et des générations d’hommes que l’on appelle justement « Hommes de bien »…Je cite parmi eux : Cheikh Omar Foutiyou, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, El hadji Malick Sy, mon guide Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, le Cardinal Thiandoum… ». Ceux-là mêmes qui ont opté résolument de suivre à la lettre leurs principes religieux comme viatique de leur vie. Mais malheureusement, aujourd’hui au Sénégal, quelqu’un qui s’écarte des philosophies Marxistes, Maoistes et autres penseurs occidentaux pour épouser les principes philosophiques de sa religion dans sa vie publique, est suspecté d’être un bluffeur ou un illuminé. Même s’il a fait ses preuves de compétence et de visionnaire. C’est bien lorsqu’il a quitté la Primature que les dérives les plus dommageables de la gestion d’Abdoulaye Wade, plus teintée de libéralités que de libéralisme, se sont produites. C’était également bien lui le premier à dénoncer la dérive monarchique du pouvoir et le tripatouillage constitutionnel visant le dauphinat et le 3e mandat de trop.

L’éthique c’est aussi que la parole donnée est un engagement à tenir quoi qu’il vous en coûte. Ce respect de ce principe lui a  fait perdre deux élections présidentielles. En 2007, pour avoir répondu aux sollicitations expresses de chefs religieux l’enjoignant de répondre à l’invitation d’ Abdoulaye Wade à la veille des élections alors qu’il était au sommet des sondages, malgré les précautions prises en déposant sa candidature simultanément à son audience avec ce dernier, il perdit du crédit aux yeux des électeurs et les élections. L’éthique c’est encore le respect des chefs religieux et la décence de répondre à leurs suppliques. En 2012 de même, il fut relégué au 5eme rang des résultats des élections présidentielles, pour avoir décidé d’un commun accord avec les autres postulants de l’opposition de privilégier le combat pour le départ de Wade afin de pouvoir organiser des élections légitimes. En effet comment contester la candidature de Wade et accepter de concourir avec lui dans les mêmes élections ? Lui choisit de respecter sa parole jusqu’au bout. D’autres ont trahi ce pacte mais ont gagné. Et l’éthique dans tout cela ? Kéba Mbaye le déplorait en ces termes : « Malheureusement il arrive que nous empruntions un autre chemin que celui que nos anciens avaient choisi. Eux avaient choisi le chemin de la foi, de la dignité, de l’honneur, du courage, de l’honnêteté, de l’humilité, de la tempérance, de la droiture, du respect d’autrui et du bien commun, du travail, de l’endurance et de l’amour de la Nation…Ils nous ont indiqué ce que doit être et nous savons très bien ce qui est éthique aujourd’hui. Mais nous nous en éloignons comme s’il s’agissait d’un principe qui n’a plus cours, dans une société éminemment matérialiste, dominée par le seul souci de l’intérêt personnel, de l’enrichissement et de l’accumulation ».

Macky Sall en gagnant les élections s’est éloigné de l’éthique même si seule la victoire est belle. C’était un présage de ce qui allait survenir. Faire appel à Abdoul Mbaye tout au début de son mandat pour donner un crédit de bon banquier à l’illusoire « gestion sobre et vertueuse » et un visage au slogan trompeur de «la Patrie avant le parti », puis s’en débarrasser sans raison valable autre que politicienne. C’est manquer d’éthique. Qu’Abdoul Mbaye me pardonne d’utiliser les mots de son illustre père pour une comparaison avec ceux d’Idrissa Seck qui lui est antipathique. Mais ne subit-il pas lui-même ce que Idrissa Seck supporte depuis longtemps, la calomnie et le dénigrement (fausse affaire de l’argent d’Hissène Habré) ? N’a-t-il pas le sentiment d’avoir servi de faire-valoir pour Macky ? Ses pratiques malsaines que sont : La sélectivité injuste dont il a fait preuve dans cette histoire de traque des biens mal acquis. Le retour malsain par la petite porte des bannis du régime précédent. L’exhibitionnisme médiatique immoral de la distribution d’argent dans les condoléances aux parents des victimes décédées à la Mecque. Les faveurs  ostentatoires et intéressées aux familles religieuses pour gagner le vote des talibés. Autant d’indécence et d’irrespect envers les personnes et la propension dans la conduite des affaires de l’Etat à «  tout pour le pouvoir », sont aux antipodes de l’éthique telle que l’a professé le grand juge.

L’efficacité dont a fait preuve Idrissa Seck pendant qu’il était Premier Ministre, se matérialise principalement par le très bon taux de croissance de l’économie sénégalaise. De novembre 2002 à avril 2004, la croissance réelle du PIB est passée de 1.1% à 6.5% et 6%. Elle n’a cessé de dégringoler en dessous des 5% depuis 2006 et ce pendant une dizaine d’années. L’opinion devrait lui faire crédit de ces honorables performances économiques. Mais la propagande du pouvoir a agi dans l’opinion pour qu’elle ne retienne que les affaires politiciennes de son passage à la tête du gouvernement : « Je ne connais pas mon successeur mais je sais que ce ne sera pas Idrissa Seck » avait vociféré Abdoulaye Wade, ayant dans l’esprit le projet de « placer » son fils.

Trois critères de base peuvent être retenus pour expliquer les performances économiques réussies par Idy. Revenons sur sa DPG en 2003.

Maintes fois dans son discours, il affirmait : « Grâce à la bonne tenue de nos finances publiques et à la qualité du soutien de nos partenaires… ». C’est dire l’importance accordée à la bonne gestion des finances publiques, leur renforcement et leur bonne orientation pour la dynamisation des interventions de l’Etat pour lutter notamment contre la pauvreté des populations, élevée au rang de sur-priorité. Point sectoriel sur lequel l’échec de Macky est patent.

L’appui fort et déterminant à apporter au secteur privé considéré comme pilier de développement pour propulser le PIB, les moyens de l’Etat n’étant pas le seul levier, est un axe prépondérant dans sa vision de l’action publique. Il assénait fermement : « Le meilleur organe de sécrétion d’emplois est l’entreprise. Il nous faudra un secteur privé fort et des entreprises compétitives ». Tout un arsenal de moyens et d’organisations ont été prévus pour promouvoir et renforcer le secteur privé et les entreprises, pour gagner la bataille de l’emploi en général mais plus particulièrement l’emploi des jeunes, la véritable « bombe sociale » du Sénégal. Un autre secteur sur lequel la faillite de la gestion de Macky est flagrante.

La politique des grands projets et des grands travaux est un autre axe de la politique économique prônée par Idrissa Seck : « Les infrastructures sont la clé de voûte de la croissance économique ». C’est élémentaire de le rappeler mais le concevoir et le finaliser en projets structurants et productifs n’est pas donné à tout homme d’Etat non féru d’économie et de finances. N’est pas Alassane Ouattara qui veut. N’y avait-t-il pas mieux à faire pour l’Etat que de construire un beau Centre de conférence rien que pour le prestige ? N’était-il pas plus judicieux de confier cette réalisation comme celles de l’autoroute Illa-Touba et les constructions de Tivaouane, au secteur privé par le biais de sociétés gérées par les entreprises et les communautés religieuses pour plus de productivité, ce qui leur permettrait de se doter de moyens réguliers et profitables, afin de trouver à financer leurs manifestations religieuses et culturelles ? L’Etat n’intervenant que pour les facilitations financières et juridiques dans un partenariat prolifique. Ainsi là encore l’éthique serait sauve car la politique de prébendes aux communautés religieuses dans le but de pêcher les voix des talibés doit être revue et corrigée par soucis d’équité et de morale religieuses. Politique pas toujours payante d’ailleurs car c’est confondre le talibé et le citoyen qui n’ont souvent pas les mêmes motivations. L’idée ou le projet d’un chemin de fer Diamniadio-Ziguinchor serait mille fois plus structurant et plus productif pour un pays en quête d’émergence que les projets actuels conçus pour le « clientélisme politique ». Car le désenclavement de la Casamance est porteur de sursaut économique incommensurable et de paix. C’est ce qui explique le manque d’impact des réalisations de Macky sur l’amélioration des conditions de vie des populations et ce qui pousse le pays à reculer dans les indices de comparaison des états.

La politique agricole est assurément le seul point remarquable du régime de Macky Sall. Il n’aura pas tout raté. Voilà un point où il est en phase avec les idées d’Idrissa seck. C’est donc vrai qu’il l’a beaucoup fréquenté pour apprendre à ses côtés. Dans sa DPG, Idy disait : « Le gouvernement vous soumettra incessamment un projet de loi d’orientation décliné en plan d’actions opérationnel, permettant, entres autres d’optimiser les performances de chacune des filières agricoles (arachides, coton, mil, maïs, sorgho, fonio, niébé, manioc, riz) et animales (viande, lait, cuir et peaux, miel, œufs). Dans cette loi d’orientation figurent bon de nombre de mesures qui inspirent la politique agricole du Président Macky sall. C’est tant mieux mais peut mieux faire. Là nous ne nous épancherons pas outre mesure dans des développements d’analyse, Mimi Touré qui réclame des idées de Rewmi, en sera peut-être frustrée mais la longueur de ce texte risquerait de devenir lourdeur.

L’échec de nos politiques à véritablement mettre le Sénégal sur les rails du développement, n’est pas une fatalité ni une malédiction. La maturité politique dont on gratifie notre peuple, doit également s’illustrer dans leur liberté de choix en toute conscience de nos tares et faiblesses. Appelons au règne de l’éthique dans ce pays, avant qu’il ne soit trop tard, comme nous y conviait Le grand juge Kéba Mbaye en guise de testament pour la postérité.

Cherif Ben Amar Ndiaye

Kaadoubitimrew.com

Les-rewmistes.org

 

8 Commentaires

  1. Juste Un texte subjectif ,fallait Le lire en comite directeur pour flatter Le chef.
    Seulement ,il faudra lui demander de vous ce qu il voulait dire en qualifiant ce qui Le liait a Wade,d affaire de Grands bandits.
    De meme,ce fameux protocole de Reubeuss ,ces milliards destines a financer la campagne de Wade contre sa liberte .
    En realite,les politiciens savent compter sur la memoire courte des senegalais .Dans Un autre pays,ou l integrite est de mise,votre leader et d autres seraient en prison ou executes.
    Wa Salam

      • Politique nest pas Un motif pour insulter les gens.Tout ce que j ai dit est documente comme des aveux de Idrissa Seck.
        Personne ne l a accuse,il a avoue ou son ex mentor Wade l a accuse,ce qui reste constant est que Le dernier mot,la decision sur Le destin des hommes,revient a Allah,raison pour laquelle tu dis Inchallah .Cette priere ne rime pas avec le ton que tu as.
        Encore une fois,ce pays n est pas in gateau
        Wa Salam

        • Amene les preuves sonores ou video de ce que tu avances. Repeter un mensonge est un mensonge. Un bon pratiquant ne ment pas. Vous savez tres bien que le plus instruit et le plus competent c idy. A chaque fois il laide avec des conseild

  2. Faut tjrs rester sur ce Príncipe:Inchallah.
    Si inchallah il n est jamais elu,alors na gueum Allah miye fale,et lui a montre qu il ne serait pas Le 4 iem president du Senegal comme prevu par Idrissa Seck.
    Etre president d Un peuple devrait etre Un cauchemar,seuls ceux qui ignorent Le sens de cette responsabilite en font Un But.
    Au Senegal,Le vote affectif,subjectif ,a de beaux jours devant lui.
    Wa Salam

  3. Cherif, j’ai en memoire la reponse de idrissa à une question de latif ,c’était en 2006 ou 7,( je sais que vous avez tirer beaucoup d’argent de la vente de vos noms de domaines à la sonatel, je l’ai d’ailleurs écrit) et fusa la surprenante réponse de idrissa ( AMOUMASSI BENNE DEUREUME, DAMA LEENE KOO MAYE) parce qu’au moment de conclure, DIEU a fait que nous prenions le pouvoir, et l’éthique dans la position que j’occupais m’interdisait de faire des affaires avec une societe ou l’etat a des parts, latif n’en croyait pas ses oreilles
    Cherif, quand je l’ai entendu dire, de mes actes,je n’attends la récompense de personne d’autre que DIEU, parce que MOOME REK LAA RAGAL MERAME, MOOME REK LAA RAGAL DIOUYOO AK N’GUEUREUMAME
    C’est pourquoi j’avais répondu à des gens comme gadio, qui critiquait le fait que idrissa parle de politique à TOUBA, que c’est peut etre de votre façon de faire de la politique dont vous pariez, mais de ce que je sais et la compréhension que j’ai de la politique de idrissa, ( je le lui ai dit) on peut le faire partout même à la mêcque, parce que je le cite encore, DEUGUE FOU MOU KO FEKK DI NA KO WAKH MEME SOUSSIY DESS MOOME KENNE

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