Idrissa Seck : rien n’est perdu, mais aussi rien n’est gagné, pour les élections présidentielles de 2019

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Au sortir des tumultes politico-religieuses de « l’affaire Idrissa Seck », à moins de huit mois des élections présidentielles, il est totalement inexact pour quiconque de pouvoir prédire (rationnellement, ou même irrationnellement), le résultat des élections, ceci quel que soit le support sur lequel le prévisionniste s’appuie.

Ainsi, la versatilité de l’électorat, ou les situations qui motivent intrinsèquement une personne à porter son suffrage sur tel ou tel candidat, à moins d’un conditionnement subliminal, est impossible à déterminer présentement, d’autant qu’elles ne sont ni maitrisées, ni connues. Dire ou affirmer qui va remporter les élections présidentielles de 2019, ou avancer que telle personne (à l’exemple d’Idrissa Seck) ne sera pas président de République est pure imposture. Autrement, toute analyse prospective ayant pour but d’exclure, ou de déterminer le futur gagnant des élections présidentielles à un peu moins de neuf mois de celles-ci, relève de la pure fabulation.

Sur un plan purement rationnel, déjà, les sondages ne sont que des indications sur l’état d’une situation étudiée à un moment donné, d’où une photographie. C’est-à-dire, les situations observées ou analysées peuvent changer au gré des circonstances. C’est pourquoi, ils ne sont nullement considérés comme vérité absolue. Toutefois, sans totalement mésestimer les sciences prédictives ésotériques, il faut cependant les accorder un crédit très relatif. Les exemples de personnes comme Selbé Ndôme, et de tant d’autres, sont de nature à confirmer notre constat, et notre scepticisme.

De notre point de vue, certains faits, ou causes pourraient néanmoins concourir à l’échec d’un candidat. Entre autres, des répétitions de gaffes, de bourdes, de maladresses, ou d’erreurs, voire la nullité, ou le rejet extrême du futur candidat par la population. Comme avec le président Wade en 2012, ou le président Diouf en 2000, encore que, l’analyse de leurs déconvenues repose sur des causes complexes, et aux origines protéiformes.

Nous militants de Rewmi, ce qui nous réunit, nous rassemble ou nous fédère au sein du parti, c’est le nom d’Idrissa Seck, parce que nous avons foi et espoir en lui. Nous pensons (à tort ou à raison), qu’il peut non seulement diriger, et gérer le pays mais surtout, le sortir de sa situation de pauvreté endémique, et d’absence de perspective pour beaucoup de personnes, après tant d’années d’indépendance.

Par contre, comme on ne convainc pas/plus quelqu’un qui est déjà convaincu (exemple le militant), dans quelques mois ce qui va faire adhérer le peuple, ou attirer l’électeur à voter pour notre candidat (d’Idrissa Seck). Ce sera une vision, et un projet de société réaliste et réalisable, avec des retombés (presque) immédiats pour la population. En évitant les investissements à productivité différée sur le très très long terme, à l’exemple du TER du Chef de l’Etat Macky Sall.

Aussi, en s’abstenant de faire des promesses chimériques (à l’exemple de la construction d’un pont là, où il n’y a ni fleuve, ni le moindre cours d’eau). Cette massification/mobilisation des électeurs, à voter pour notre candidat (Idrissa Seck), doit porter sur des mesures de rupture, ou sur des thèmes concrets qui impactent le vécu des citoyens (entendu au sens large). Pouvant, notamment, porter dans le désordre, sur ces points non exhaustifs :
1° l’équilibre, ou rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif, et le législatif ;
2° l’indépendance de la justice. Sur ce point, nous préférons plus d’autonomie à indépendance. Puisque, si un pouvoir dérive d’un autre son indépendance est très hypothétique ;
3° la suppression, ou l’encadrement des fonds politiques, ou de la caisse noire de la présidence de la République ;
4° le traitement, ou les indemnités mensuelles des députés conditionnées au travail législatif et à la présence de celui-ci dans l’hémicycle, durant toute la durée des séances, sauf force majeure ;
5° la dénonciation, et la renégociation de tout contrat en défaveur de la Nation ;
6° la santé, l’éducation, la sécurité, le travail, la formation, et la lutte contre la corruption, élevés au rang de causes nationales ;
7° un mandat unique de 7 ou 8 ans ;
8° la réforme du code bancaire, du code du travail, et de tous les codes obsolètes ;
9° la révision, ou la réforme de la détention provisoire ;
10° la restauration de l’Etat de droit, et le renforcement de la démocratie ;
11° la suppression de toutes les institutions, et agences inutiles et budgétivores ;
12° la nomination des directeurs d’agences, ou des autres entités dépendant de l’Etat, à l’audition du candidat par l’Assemblée National, et/ou à un avis des députés ;
13° la rationalisation des partis politiques ;
14° la modification du mode de scrutin, aux élections législatives ;
15° et plus généralement revoir le fonctionnement des institutions.

Ainsi, un discours pour faire adhérer le plus grand nombre de personnes au projet porté, n’est compréhensible que s’il est lisiblement perçu, à savoir abordant et expliquant très simplement la, ou les questions touchant au vécu du destinataire. N’est pas lisible tout discours sibyllin, verbeux, ou codé, et qui demande à être explicité pour être intelligible, de tels discours sont à bannir lorsqu’il faut s’adresser aux militants, et aux sympathisants pour les convaincre. C’est sans doute pourquoi Pierre Mauroy disait « les discours doivent correspondre aux saisons ».

Comme seul le travail est rémunérateur, rationnellement notre défaite, ou notre victoire ne dépendra que de notre capacité à convaincre. Et à mobiliser les sénégalais de porter leurs suffrages sur notre candidat (Idrissa Seck), et nous avons un peu moins de neuf mois pour y parvenir.

Mais enfin, il nous faut penser, réfléchir, et adopter une communication appropriée sans pédanterie excessive. En ne nous éparpillant pas sur des considérations futiles, et rester strictement sur le terrain purement politique, parce que, avec le président Macky Sall nous avons à volonté de la matière insoupçonnée.

Daouda NDIAYE
Rewmi France

5 Commentaires

  1. L electorat n est pas versatile. Les memes personnes qui ont vote pour bby, et les autres coalitionsseront pour les legislatives seront les memes personnes qui voteront pour la presidentielle. Macky Sall est plus proche de la victoire que tout autre candidat.

  2. Daouda Ndiaye encore un zozo planqu en Europe coupe des ralites de son pays et qui delire grave….. A croire que tu ne mesures pas la portee desastreuse que ton Idy vient de s infliger ok il s est lamine de lui meme. A force de parler de tout et de rien comme un dement et de sauter de l ane au coq d insulter le PR Macky Sall qu il aurait au moins eu la decence de respecter comme tant le President de tous les sngalais. Et la goutte deau qui a fait deborder le vase …. c est l offense a notre Prophete venere son aieul Abraham et tous les musulmans… Apres toutes ces folies il faut le preciser le leader du rewmi est un fou lier rendu fou par sa mechancete. il faut etre un maudit pour suivre Iblissa Seck le nabot qui est bel et bien fini. Tous ceux qui suivront Idy seront frappes de malediction….
    ..

    • vous vous croyez déja au paradis vous croyez que cette affaire intèressera les sénégalais le moment venu !!! Voila la preuve de votre nullité politique vous de l’Apr c’est pas étonnant que ce pays se trouve dans cet etat après 7 ans de régne calamiteux
      Cette affaire a été orchestrée par Macky Sall par le biais du maitre-chanteur Sidy Lamine Niass de son valet Bamaba Ndiaye qui a rejoint Macky Sall du parrain de Macky Sall Mbaye Sy soit-disant Khalif de Tivaoune qui avait déclaré à Macky Sall tu auras un second mandat ce qui avait suscité un tollé depuis lors ce monsieur Mbaye Sy soit-disant khalif de Tivaoune travaille pour la réelection de Macky Sall donc il a sauté sur cette affaire pour essayer de porter un coup fatal à l’adversaire le plus redoutable de Macky Sall en 2019
      Les sénégalais s’en fichent complètement le moment venu ils sortiront en masse si leurs cartes d’electeurs ne seront pas confisquées comme lors des législatives pour élire leur prèsident en toute liberté ils choisiront celui qui aura le meilleur profil et le meilleur programme et je crois ce sont ces deux critères qui seront les plus importants aux yeux de l’electorat surtout le programme du candidat on s’en fiche du reste que Idy ait dit ceci ou cela ou s’en tape le cul !!! Que le soit disant Khalif ou les deux maitres chanteurs Niass et Bamba Ndiaye émeutent le monde l’islam ne leur appartient pas et je doute de leur foi ainsi que les autres en tout cas ils ne sont plus mulsulmans que moi car à leur place je choisirais d’aider mon prochain meme si il est dans l’erreur plutot que de le détruire c’est ce que recomande le prophète SPL

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