Rapport IGE 2015 : Salaires fictifs, commandes payés jamais livrés éclipsent « Le Soleil »

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XALIMA NEWS – Le Quotidien national, « Le Soleil » n’a pas été épargné par la mauvaise gestion entre autres manquements, selon l’Inspection général d’Etat (IGE).
Ces dernières années, au quotidien national « Le Soleil », on semble n’être à l’aise que dans les micmacs. Et dans ce jeu, le Directeur général de la Société Sénégalaise de presse et de publicité(SSPP), « Le Soleil), Cheikh Thiam a été pris la main dans le sac.Des manquements graves lui sont reprochés dans l’exécution de certains marchés. Les vérificateurs révèlent qu’une commande en 2005 de véhicule et autres équipements a été indûment payé d’avance à un fournisseur pour 106 millions FCFA Plus graves, les véhicules n’ont pas été livrés. Une imprimante payée intégrale à 235 millions FCFA n’a pas été livrée totalement. Ce n’est pas tout puisque des salaires fictifs ont été enregistrés dans cette boite et autres manquements relatifs à des dépenses sans couverture.

4 Commentaires

  1. La corruption institutionnalisée
    Sous le soleil de la politique sociale, l’éclipse de la mal gouvernance

    La femme sénégalaise est à elle seule un indicateur de l’extrême pauvreté que vivent nos concitoyens surtout ceux du monde rural. La précarité dans laquelle évolue cette frange de la population est assurément indécente au regard des dépenses de prestige qu’engagent impunément nos dirigeants. Pourtant la femme est un vecteur de développement en même temps que socle de la famille sénégalaise. Toute politique de développement devrait donc faire des femmes un levier essentiel pour combattre et éradiquer la pauvreté, car elles sont non seulement les plus exposées, mais elles débordent de créativité et de persévérance dans l’effort. Les gouvernants actuels prétendent, par le PSE, mettre la femme au cœur de leurs priorités, mais au regard de leur démarche, il y a lieu de désespérer et même d’être angoissé quant à l’issue de leur entreprise.

    Il y a quelques semaines, les femmes de l’AFP, parti politique pourtant allié à celui du Président dans le cadre du syndicat d’intérêts appelé « Benno Bokk Yakaar », ont dénoncé l’ostracisme et la politisation qui rythment le financement des femmes. Elles ont clairement indiqué que les femmes de l’APR étaient largement privilégiées au détriment des femmes des autres partis de la mouvance présidentielle. Et pourtant elles n’ont fait qu’effleurer le problème qui est plus pernicieux que toutes les formes de corruption politique et d’achat des consciences et ce, à l’insu de la démocratie. Les lignes de crédit placées dans des Caisses ou Mutuelles qui couvrent le territoire national servent aujourd’hui de machine de propagande et d’appât politique. L’argent du contribuable est prêté aux femmes sous un label obscur avec comme credo « la générosité du Président Macky Sall ». Il faut écouter ces femmes faire la restitution du grand mensonge qu’on leur inculque à travers ces regroupements qui sont devenus des succursales de l’APR pour sonder l’ampleur du mal qu’on est en train de porter à la démocratie. Le message tacite ou patent qui est véhiculé est que la survie de ces financements est assujettie à la réélection de Macky Sall !

    Cette démarche aux antipodes de l’esprit républicain est une agression arrogante contre la démocratie et la république ; et curieusement les sentinelles autoproclamées de la démocratie sont muettes et aveugles. Alors que la lutte contre la mal gouvernance était le credo de ce régime, nous voici dans un système de mal gouvernance institutionnalisée et donc légale. Tout journaliste sérieux confirmerait ce fait, à plus forte raison les organisations de lutte contre la mal gouvernance. Le fait même qu’une agence soit créée pour s’occuper de ce financement est une porte ouverte à tous les abus, car la meilleure façon d’inféoder ces femmes vulnérables c’est de les accoutumer à des personnes politiquement marquées. Une forme de chantage tacite se fait par le détour d’un discours politique qui incite à adhérer « à la vision » du Président. Qu’est ce qui empêche au gouvernement de confier ce fonds au ministère des finances qui a des structures habilitées à le gérer sans intermédiaire ?

    Le même danger de gestion clanique du pays est introduit par les bourses familiales : alors qu’une politique de sécurité alimentaire dans les zones défavorisées, le financement de l’agriculture et des études étaient la voie la plus démocratique pour libérer le peuple de la pauvreté, on a choisi des voies occultes. Cette forme de distribution de l’argent du contribuable sans aucune base républicaine est une grave atteinte aux principes fondamentaux de la démocratie que sont : la liberté et l’égalité. L’Affirmative Act (discrimination positive) aux États-Unis avait occasionné des péripéties judiciaires parce qu’il viole le principe de l’égalité des citoyens en faisant de la promotion des noirs une mesure de correction d’une injustice historique. Nos concitoyens n’ont peut-être pas cette culture de la citoyenneté affirmée, mais la philosophie qui sous-tend les bourses familiales a abouti à des frustrations légitimes qui pourraient avoir des suites judiciaires. En mutilant les étudiants des bourses que la république leur avait accordées, ce gouvernement borgne croit pouvoir financer son trop suspect programme de bourses familiales.

    Cette forme d’assistance qui avilit les assistés ne pourra jamais sortir une famille de la pauvreté. L’assistanat tue la créativité et la dignité, elle enlève à l’homme la confiance en soi et l’espérance qui nourrit ses actions héroïques. Que les bénéficiaires de ces pacotilles de vision appelées « financement des femmes » et « bourses familiales » pardonnent notre perception, nous n’avons rien contre la solidarité, mais face à un pouvoir imposteur et bricoleur, l’irrévérence de notre modeste plume nous semble être un devoir. Les bourses familiales finiront par révéler leur propre nature, à savoir un mécanisme astucieux d’acheter la conscience des Sénégalais. Il faut arrêter cette mascarade : il y a des programmes objectifs sérieux qui auraient dû engloutir cette manne financière aux résultats fatalement stériles. La vision de Macky Sall n’est pas une vision c’est une cécité occultée, un cul-de-sac au fond duquel on fait une alchimie de tout ce qu’on voit ailleurs comme politique.

    Dans une république organisée selon des principes et des mécanismes administratifs rationnels et affranchis de toute contingence politique, une vision authentiquement sociale se passerait de bourses familiales aussi insignifiantes. Les ressources de ce pays sont tellement insuffisantes que se permettre de telles libéralités c’est sans aucun doute faire preuve de médiocrité dans la vision. Un pays comme le Brésil peut se permettre une redistribution des richesses dont est nantie l’Amazonie. Notre pays est tellement pauvre qu’au lieu de partager ses maigres ressources, le bon sens recommande plutôt leur investissement dans des secteurs porteurs de croissance et générateurs d’emplois. Le financement d’unités de production rurales (une mutualisation des familles pauvres pour une production sous forme de coopératives) par les structures du ministère des finances aurait été plus efficace et plus respectueux de la dignité humaine.

    Comment un gouvernement sérieux peut-il se permettre de donner gracieusement de l’argent alors qu’il n’est même pas en mesure de payer aux enseignants leurs indemnités et autres rappels de salaire ? Comment expliquer que chaque mois les étudiants, sur qui compte la nation, soient amenés à perturber les universités pour recevoir leurs bourses alors qu’au même moment l’État trouve les moyens de financer sa fameuse politique sociale ? Un État qui n’est pas capable de s’acquitter de ses obligations régaliennes se permet ainsi une forme de misère dorée en faisant preuve de générosité hypocrite !

  2. JE NE COMPRENDS PAS MON PAYS.
    Tous les jours on fait état de malversations,de détournements,de fautes de gestion,etc…
    ET ON OUBLIE TOUT.
    IL N’Y A QUE LES VOLEURS DE POULETS QUI SONT JETES EN PRISON

  3. Domaine maritime et domaine aerien: Formidable occasion de rupture
    Quand dans un pays tout est faire ou a refaire, il est n’est pas aise de choisir son angle d’attaque. Pourtant les deux derniers scandales sur le foncier qui ont defraye la chronique pouvaient constituer une formidable occasion pour le President Macky et son administration de donner lecon indubitable de rupture.
    Je suis a peu pres d’accord avec la majorite des commentaires qui sont faits a propos de la demolition des terrains construits indument sur le perimetre protege de l’aeroport. En effet, la chaine de responsabilte a permis de construire sur un terrain non edificandi. Dans cette situation, la reaction de l’Etat est salutaire car ne se contentant pas de constater ou de decrier, il a agit en demolissant purement et simplement les maisons en infraction nonobstant le cout investi par leurs proprietaires. Maintenant la question est la suivante: Comment se fait-il qu’on deruise a l’aeroport et non sur la corniche.
    Les constructions de l’aeroport comme celles du littoral sont l’emanation d’autorisations illegales. De loin il est vrai, je me suis donne le temps de suivre les deux situations depuis le debut. Les terrains du littoral ont ete attribues par une personne qui n’en avait pas le pouvoir ( En l’occurence Abdoulaye Wade). Aucun texte, ni dans le code foncier, ni dans les autres dispositions administratives ou legislatives ne donnent la prerogative au President de la Republique d’attribuer des terrains sur le littoral ( qui est en fait une partie integrale du domaine maritime). Ici, comme la-bas les constats et les condamnations doivent etre suivis d’effet.
    Il semblerait que President Macky a renoncer au terrain de 2000 m2 que Abdoulaye Wade lui aurait attribue. Nous applaudissons des deux mains. Nous avons cependant la facheuse habitude au Senegal de constater un manquement, de s’emouvoir puis de continuer la vie au lieu d’agir pour corriger. Je pense simplement que tous ceux qui ont beneficie de ces terrains du littoral doivent etre exproprier de force et les maisons demolies car le contraire serait une injustice insupportable pour les proprietaires des maisons de l’aeroport. Ce serait deux poids deux mesures. La difference perceptible, je dirais meme flagrante entre ces deux types de proprietaires est fondamentalement le status de riches des uns contre un status de pauvres pour les autres. En effait, les proprietaires de la cite Tobago sont pour la plupart des emigres qui ont travaille dure pour pouvoir se payer l’objet de leur reve brise en milles morceaux a cause de la cupidite d’agent de l’administration vereux et malhonnete.
    Sur cette affaire je suis un observateur lamda. Je n’ai aucun interet a defendre sauf celui de voir mon pays se remettre au gout de l’orthodoxie.
    Il ne suffit pas de dire qu’on renonce et de suggerer aux autres beneficiaires de renoncer. Le renoncement est un acte volontaire sur un objet est une propriete legalement acquise. Il faut donner un delai aux attributaires audela duquel les terrains seraient expropries sans dedommagement et proposer une possibilite remboursement a hauteur de la moite investie a ceux qui renoncent a temps. La responsabilite de l’Etat n’est pas exempt de reproches car dans les deux cas les agents de l’Etat n’auraient pas du proceder a des permis de construire. Les actes qui ont ete a l’origine de ces attributions sont illegaux et sans fondements,mais toute la chaine administrative en aval a faute.

    En ame et conscience, je ne peux plus m’asseoir et regarder cette injustice faire et retouner a mes oignons. Il est temps que le President prenne ses responsabilites apres avoir pris connnaissance des faits. Dieu ne dort pas, ce que les gens de la cite demolie on subit est difficile. Ce sera encore plus difficile s’ils se rendent compte que l’Etat du Senegal adopte deux comportements diametralement opposes pour une situation identique.

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