Il nous Mackylle!

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« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse». Stendhal

Rupture ! Gouvernance sobre et vertueuse ! On accélère la cadence ! Au travail ! Que de discours pompeux, creux, totalement vides ; de la phraséologie tout simplement. À l’heure où toutes ses ouailles tentent avec mille et un artifices de défendre un bilan qu’ils veulent satisfaisant, nous ne dénotons qu’un modus operandi très simple qui caractérise cette gestion calamiteuse du pouvoir. On emprunte la boite de maquillage à Marème et hop, on nous mackylle !
Il nous mackylle et probablement pour son spectacle de la décadence car le reflet n’est guère reluisant. De la paresse comme fond de teint, de l’orgueil comme mascara et du folklore comme fard à joue. L’homo senegalensis, un être «fier et imbu de sa personne, paresseux et fêtard», est prêt à jouer le premier rôle dans le spectacle désolant de l’ère Macky, spectacle pour lequel on s’efforce de trouver une scène, le mackyllage de la réalité n’ayant pas prospéré.

Une justice politique au service de la bonne gouvernance

Eh oui, on mackylle difficilement la réalité. Le premier incendie qu’ils se sont plus à allumer depuis leurs bureaux cossus et qui s’éteint peu à peu au dehors au contact de l’océan de la réalité, est de faire croire que tout l’argent devant servir à construire le pays fut volé et ce simplement pour justifier leur retard à l’allumage et vraisemblablement leur incapacité. La chasse aux sorcières s’est très vite enclenchée et pendant deux ans, elle a tenu lieu de seul programme. Il est loisible pour cacher son incapacité d’incriminer les détournements des deniers publics mais pour espérer récupérer cet argent, encore faudrait-il pouvoir le quantifier. La logique aurait donc commandé de planifier un audit complet de tous les ministères et agences pour savoir qui a géré combien et comment. Quoiqu’on en dise, l’appareil étatique est bien implanté au Sénégal ; l’argent circule selon un circuit bien déterminé. Un audit aurait permis de retracer les manquements dans la gestion des deniers de l’État et de sanctionner toutes les personnes concernées qu’elles soient de l’administration publique ou de l’élite politique. Nous restons d’ailleurs effarés de voir que des personnes épinglées par les audits de 2008 ne sont nullement inquiétées pendant que d’autres sont emprisonnées sans preuve.

Car oui, le PDS est traqué de toutes parts – dans leur stratégie de diaboliser l’opposition pour la promotion d’un «maa fi seuss» – accusé d’avoir détourné des milliers de milliards. En réalité, ses dignitaires sont déjà condamnés, jetés qu’ils sont à la vindicte populaire au moyen d’une Cour de répression de l’enrichissement illicite. Et on aura réussi à confondre dans l’imaginaire du sénégalais enrichissement illicite et détournement de deniers publics. On peut bien s’enrichir illicitement avec l’argent de la drogue, des pots de vin et autres sans pour autant toucher au plus petit franc de la république. Puisse Karim Wade être condamné pour enrichissement illicite, cela ne saurait faire de lui, systématiquement, un voleur de la République.
Bien sur, les deux actes sont totalement répréhensibles et doivent être sanctionnés par la loi dans toute sa rigueur mais on gouverne un pays avec la vérité et la bonne foi en bandoulière.

Et la vérité, c’est qu’un État sérieux veille à rassembler des preuves avérées, loin des tintamarres médiatiques avant d’écrouer une personne pendant plus d’une année sans jugement. Nous magnifions ici le courage d’Idrissa Seck pour avoir fustigé la détention préventive on ne peut plus longue du sieur Karim Wade. Il s’agit là de défendre des principes républicains, la liberté d’une personne est sacrée. La longue détention de Karim Wade devient d’ailleurs illégitime étant donné que le maire Abdoulaye Baldé lui, a échappé à cette détention préventive alors qu’il est accusé des mêmes faits. Cela ressemble purement et simplement à de l’arbitraire dès lors qu’il ne nous est pas expliqué dans quelle condition on peut échapper à la détention préventive. Cela dépend-t-il du montant qu’on est accusé d’avoir détourné, de ses liens de parenté ou plutôt de son terroir d’origine ? Nous condamnerons tout autant les propos d’une frange du pouvoir qui soutient que le fonctionnement de la CREI est bizarre et qu’on devrait supprimer cette Cour après le procès de Karim Wade. Au nom de quel principe, Karim Wade devrait-il être l’agneau du sacrifice ? Quelques soient les agissements dont il a pu se rendre coupable, le sieur reste un sénégalais comme tout autre. Rien ne justifie qu’il doive seul passer à l ‘échafaud.

Avoir des suspicions quant à l’enrichissement illicite de certains dignitaires du PDS nous semble logique ; avoir la volonté de faire la lumière nous semble légitime et rencontre notre total assentiment. Mais un État, c’est du sérieux, c’est le respect de principes républicains. Le renversement de la charge de la preuve est exceptionnel dans tout système juridique mais il est logique et souhaitable dans le cadre de l’enrichissement illicite. Toutefois, le minimum que l’on est en droit d’attendre de la CREI, c’est qu’elle prouve avec des faits concordants et non pas sur la seule base d’une succession de témoignages, la propriété effectives des biens qu’elle s’accorde à verser dans le patrimoine de Karim Wade et compagnie. C’est seulement à ce moment, que le renversement de la charge de la preuve sera justifié. Il n’appartient pas à l’accusé de prouver qu’une telle chose ne lui appartient pas. Pour le moment, la montagne semble accoucher d’une toute petite souris et l’opposition a bien raison de décrier cette justice politique qui ne peut en aucun cas garnir l’actif du bilan à mi-mandat.

Réduction du mandat vs respect de la constitution : un faux débat

Le bilan ne saura tristement compter dans ses actifs, un début de réforme des institutions et la question de la réduction du mandat est fort illustrative. La trousse de maquillage de Marème semble avoir atterri jusqu’aux mains des juristes qui brandissent l’impossibilité juridique d’appliquer la réduction au mandat actuel. Le cas échéant, cela nous coûterait cher. Il n’en est rien, absolument rien.

Leur premier argument est de dire que le serment d’investiture vaut bien plus qu’une promesse électorale. Il est donc primordial de respecter la constitution. Ledit serment est prononcé notamment en ces termes «Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois…». Le président jure donc de respecter et de faire respecter les dispositions de la constitution qui, elle, prévoit d’être révisable. Une constitution révisée selon ses dispositions n’en est pas moins une constitution. Respecter cette constitution ainsi modifiée ne trahit en aucun cas le serment d’investiture.

Ensuite, la constitution impose la voie référendaire nous disent-ils. Bonne trouvaille ! Les sénégalais seront réticents quant il s’agit de dépenser des milliards pour un référendum. Mais il en faudra plus car la voie parlementaire peut bel et bien être empruntée. C’est l’article 27 en son alinéa 1 qui dispose que «La durée du mandat du Président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois». L’alinéa 2 du même article complète en disposant que cette disposition, en l’occurrence l’alinéa 1, «ne peut être révisée que par une loi référendaire». En l’état actuel donc, la durée du mandat ne peut être réduite que par la voie référendaire. Mais rien n’empêche de modifier ou de supprimer simplement l’alinéa 2 et permettre ainsi la modification de l’alinéa 1, donc de la durée du mandat par la voie parlementaire. Il suffit simplement de réécrire l’alinéa 2 en ces termes par exemple «Cette disposition pourra être modifiée sur proposition du président de la république, par la voie référendaire ou parlementaire». Le référendum peut bel et bien être évité.

Qu’à cela ne tienne, la réduction du mandat ne saurait s’appliquer au mandat en cours du fait du principe de non-rétroactivité des lois. C’est vrai, c’est un principe fondamental en Droit mais il n’est nullement absolu. Si bien qu’on parle en droit pénal de rétroactivité des lois pénales les plus douces. Ainsi, un condamné à mort pour un acte commis lors de la vigueur de la peine capitale verra sa condamnation commuée en une réclusion à perpétuité dans le cas où la peine de mort serait abolie avant son exécution. En ce qui concerne la réduction du mandat, c’est le président lui même qui l’a promise pour renforcer, dit-il, la démocratie. Ce qui est une bonne chose. Comment donc comprendre qu’il ne s’applique à lui-même une loi qui renforce la démocratie ?

Dans un autre ordre d’idées, le respect de la volonté populaire demeure le principe fondamental de la démocratie. Respecter la volonté populaire implique de respecter le parallélisme des formes dans l’expression de la volonté du peuple. Une loi votée par référendum ne devrait pouvoir être modifiée que par référendum. Et dans notre cas, le peuple a montré son assentiment quant à un mandat de 5 ans. La révision de 2008 apparaît simplement comme un coup de force. Nul besoin d’un référendum sur la réduction de la durée pour avoir la volonté du peuple déjà exprimée en 2001.
Triste bilan donc qui aurait pourtant pu être louable si le mandat était placé sous le sceau de la réforme des institutions.

Un saupoudrage de socialisme comme bilan

Fort malheureusement, au rayon des actifs, nous n’aurons que quelques mesures sociales. Il s’agit d’abord de scander la réduction du train de vie de l’État. Il est intéressant de souligner que réduire le train de vie de l’État, c’est aussi moins d’argent injecté dans l’économie. Et l’on s’étonne de voir une Nation vivre au rythme du Rewmi dafa Macky. Bien évidemment, il est primordial de rationnaliser les dépenses, d’éviter une gouvernance gabegique et d’injecter l’argent de l’État dans des secteurs prioritaires. Sans doute ne manqueront-ils pas de nous dire quel montant ils ont réussi à économiser et surtout dans quels secteurs il a été injecté?

En tout état de cause, il est quand même étonnant de se gargariser sur la seule base d’avoir agi selon l’ordre normal des choses. Que l’ancien régime soit coupable d’une gestion gabegique ne saurait rendre exceptionnel un régime qui aura corrigé ces manquements. Cela surtout lorsque cette réduction des dépenses chèrement scandée est discutable. Que répondent-ils à Mamadou Lamine Keita du PDS qui soutient que pendant le régime de Wade, jamais les salaires de l’administration n’ont dépassé les 35% des recettes fiscales comme l’exigent les normes de l’UEMOA alors qu’ils ont atteint les 36,6% en mars 2013? Sans doute ne recevra-t-il que des jugements de valeurs comme réponse. Mais quoi qu’il en soit, cela ne saurait masquer la gravité de la chose. Soit les recettes fiscales ont baissé, soit la réduction des dépenses de l’État n’est que leurre.

Voilà qu’ils brandissent ensuite la baisse des loyers, les bourses familiales et la couverture maladie universelle. Un saupoudrage de socialisme. Fondamentalement, ce sont de bonnes mesures mais sont-elles efficientes?
Comment forcer une baisse des loyers sans que le coût des matériaux de construction ne soit revu à la baisse. Par quel mécanisme gèrera-t-on les spéculations immobilières? Qu’est-ce qui empêchera un bailleur de mettre fin à un contrat pour intégrer le manque à gagner occasionné par la baisse du loyer dans les contrats futurs?
En ce qui concerne la couverture médicale universelle, le plateau médical est-il prêt? Par quel mécanisme l’État compte-t-il supporter cette politique? Est-ce viable?
Enfin, l’émergence signifie-t-il dans leur vocabulaire 100 000 cfa par année pour quelques modestes familles en lieu et place des 500 000 emplois promis? Est-ce plus opportun que de maintenir la bourse de pauvres étudiants qui après 5 ans pourront intégrer le marché de l’emploi et venir en aide à des familles entières?

Non président, n’en déplaise à vos ouailles, ces quelques mesures sociales ne sauraient positiver un bilan, certainement pas lorsque le gré à gré fait légion, que la transparence n’est pas de mise dans l’attribution des marchés et que vous trainez de nombreux tares de l’ancien régime. Auraient-elles tenu lieu de seul programme, les sénégalais ne vous auraient jamais porté au pouvoir. Alors continuez à nous mackyller, faites de nous vos clowns, nous nous procurerons nous-mêmes un nez rouge. Mais croyez le, la clairvoyance de mise, nous serons tous des Coluche et vous risquez de l’apprendre à vos dépens à moins de redresser la barre au moyen des éléphants blancs du PSE.

Djiby Salif Kane
Membre de Rewmi Canada
[email protected] [email protected]

2 Commentaires

  1. Le président Macky Sall s’est enfermé dans le piège que des hommes d’affaire (en grande partie français) lui avaient confectionné. Mais ce piège, il l’avait voulu, parce qu’il a été facilité par son fort désir d’avoir des soutiens pour accéder au pouvoir (pour les fanatisés qui auraient envie de me lancer des insultes, je les renvois aux déclarations d’Ibrahima Sène du PIT).
    Les sénégalais noteront que dés les premiers jours de pouvoir, Macky était pressé de régler rapidement les choses que voici:
    – ramener l’armée française, lui remettre plus que ce qu’elle avait, signer des accords qui ne seront jamais publiés comme il l’avait promis.
    – supprimer la taxation des appels qui baissaient les intérêts de France Télécom.
    – Ramener Bolloré au Port et y ajouter Necotrans.
    Mais il n’y a pas eu que ça. Parallèlement Macky menait une politique médiatique de diabolisation de tous les intérêts non occidentaux que la multiplication des partenaires de Wade avait ramené au Sénégal. La traque dite des biens mal acquis n’a cherché qu’à diaboliser des adversaires politiques en les liguant avec des intérêts non occidentaux.
    – Nous avons vécu la diabolisation de Sudatel (des intérêts soudanais) traitée de corruptrice de TOS avec les fameux 20 milliards. Et pourtant, suprême injustice et gros abêtissement de presse, Sudatel (la corruptrice) a versé 89 milliards au Sénégal, une première, là où Orange n’a versé que 0 F et TIGO 50 millions.
    – Nous avons vécu la diabolisation de DPW, accusée de s’être abaissée jusqu’à offrir des actions à Karim. J’ai dit que c’est comme si on accusait Sérigne Mboup d’avoir accepté qu’un gosse, fils d’un chef de quartier, vole 1000 F de la caisse de son père, pour les intégrer dans sa fortune et devenir partenaire. Mais quand la presse s’y met, impossible que le fanatisé puisse réfléchir. Alors qu’en réalité, il n’existe pas d’endroit sur la planète terre où Bolloré peut gagner honnêtement un appel d’offre devant DPW.
    – Nous avons vécu la diabolisation de la BMCE. Même si dans ce cas la stratégie marocaine a été le silence. Ils ont attendu l’arrivée de Macky au Maroc pour traiter les choses au plus haut sommet. Et il est revenu nous annoncer des promesses d’investissements de la BMCE. Un coup d’éponge sur les actions de Karim.
    – Et la plus grosse bourde a été celle de Me Moussa Félix Sow qui parlait de 430 milliards volés et gardés dans les banques arabes. Là ce sont tous les pays arabes qui sont mis dans le même sac.
    Nous avons noté la réaction de beaucoup de sénégalais lorsque le président guinéen a affiché son mécontentement de la fermeture des frontières. Qu’en serait il si la Guinée annonçait qu’un opposant a volé des milliards qu’il a gardé au Sénégal ?
    Lorsque le Sénégal (par sa presse) diabolise DPW, il impacte sur la valeur de ses actions dans les différentes bourses du monde. C’est valable pour la BMCE. Le Sénégal fait chuter leurs affaires par ses enfantillages. Les déclarations qui accusent sont faites par des officiels sénégalais. Si ces officiels pensent que leurs déclarations ne sont pas aussi graves, il faut alors penser à les démettre. Parce qu’un dirigeant qui n’est pas capable de comprendre à cette époque de mondialisation, que ces discours jouent en bourse, ne mérite pas d’être dirigeant. Il peut créer des incendies par ignorance. Il faut se demander ce que nous, sénégalais, voulons. Faut-il qu’on nous respecte et que nous ne soyons pas obligés de respecter les autres ? Le sénégalais ne doit respecter que l’occidental ? Et après cela, nous attendons de faire aux pays arabes des demandes de financement et qu’ils s’empressent de les honorer ?
    La vérité c’est que Macky n’a pas su circonscrire la diabolisation de ses adversaires. Il n’a pas su éviter aux partenaires économiques des coups. il n’a pas pris en compte ce que le Sénégal pouvait gagner d’eux. Ne soyons donc pas surpris des conséquences.
    Et surtout qu’on ne me parle pas de liberté de presse. Nous avons tous vu ce qui s’est passé lorsqu’un journaliste a parlé de cas d’ébola au Sénégal

  2. @@Kane

    tu commences par une citation sur le mensonge et tu ne fais que te vautrer dans beaucoup de mensonges tout au long de cet exercice.
    quelques rappels:
    karim-le-taré a toujours soutenu que son jet privé lui était prêté par des « amis » et le Tresor publie l’avoir paye en location pour 12 milliards alors qu’un Facon 50-EX flambant neuf coute 13-15 milliards. Rien que cela le qualifie comme coupable de détournement de deniers publics. S’il s’avère qu’il en a fait usage privée comme venir a Montreal et débiter ces mensonges lors de son procès contre SJD, alors les crimes d’enrichissement sans cause et illicite sont évidement commis.

    tu as parfaitement raison sur la l’apparente sélectivité de la CREI et je fais partie de ceux qui appellent a la nomination de 1000 procureurs spéciaux pour traquer les malfaiteurs. Mais cela ne disculpe en rien ceux qui sont deja instruits devant la CREI car « bokou maci moo guene dou mane rek ». A la defense des magistrats senegalais beaucoup des crimes commis dépassent leur entendement d’ou leur apparente difficulté a appréhender l’étendue des dégâts commis par le Taré et compagnie.

    Mais tu fais montre d’une malhonnêteté intellectuelle manifeste sur le sujet de la charge de preuves. D’une part tu dis que cela est « logique et souhaitable dans le cas de l’enrichissement illicite » mais tu termines en 180 degrés en disant que la CREI doit d’abord établir des preuves par des faits concordants et non des témoignages. depuis quand les temoiganges ne plus acceptables en justice? Est ce par incurie ou par partisanerie crasseuse? Quelle gymnastique intellectuelle!!!!

    Pour ta gouverne, c’est la commission d’instruction de la CREI qui épluche les accusations du ProcSPe et decident quelles charges a envoyer a la cour pour jugement. donc ce sont 5 magistrats, au lieu d’1 seul dans la procedure normale, qui étudient les charges et decident ce qui valablement est au-dela de leurs doutes. C’est ainsi que les sommes ont été réduites a 117 milliards, contrairement a la propagande wadienne menée par Xeme-les-100-apprentis-Goebbels. Comme tu le dis si bien, le renversement de la preuve est le genie de la loi 153-bis dans le cas de l’enrichissement illicite, surtout le rejet de la libéralité comme justification. C’est donc au Taré de prouver que l’appreciation des 5 juges de la commission d’instruction est fausse, contrairement a la position adoptee dans ta volte-face

    Tu as raison a 100% sur la pertinence du changement de l’alinéa 2 de l’article 27 pour ouvrir une voie légale, et c’est la voie la mieux indiquée. Dommage que tu ne l’as pas donnée a ta direction politique ou que cela n’a pas été adopte au lieu des secretions insipides de Thierno Bocoum. Mais cela n’enlève aucunement a la trahison de l’esprit de la constitution que vous prônez pensant peut-être qu’une election « anticipée » profiterait a votre candidat. Dream-on.

    On peut comprendre vos insultes sur le socialisme déguisé du Pdt Sall par pure partisanerie la ou il faut saluer la mort des ideologies importées au Senegal. Ces programmes que tu juges inaffectives sont entrain de toucher positivement la vie de centaines de milliers de personnes qui en bénéficient.

    Quant au wadolatre irremediablement affligé qui parle de liberte de la presse sur le cas du menteur comme lui Nzale, on lui rappelle que sa vielle crapule de mentor mit en prison El malick Seck pour diffussion de fausses nouvelles quand celui-ci eut le culot d’écrire sur son role dans le blanchissement de la casse de la BCEAO de korogho sans preuve. It pour une fois la vielle Crapule avoit 100% raison. Mais l’objectivite n’a malheureusement aucune emprise sur les affliges de la wadoltatrie.

    Cato-X

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