Incendie à la Medina: Bamba Fall tire sur Marième Faye et sa Fondation

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La Fondation Servir le Sénégal est pointée du doigt par l’adjoint au maire de la Médina. Selon Bamba Fall, la fondation de la première dame du Sénégal sert des desseins politiques dans l’attribution de l’aide aux sinistrés de l’incendie dans ce quartier.

« On nous a laissés que des biscuits et des bonbons. Ils ont tout emporté avec eux quand ils sont partis», déplore M. Fall à l’endroit du personnel de la Fondation de Marième Faye qu’il accuse d’avoir quitté les lieux avec un nombre importants de vivres. Il demande par ailleurs que les promesses de Macky Sall de venir en aide soit effectives en aliments et en vêtements.

Après la mort des 9 enfants talibés suite à l’incendie dans une école coranique la nuit du dimanche à la Médina, le gouvernement avait promis de prendre en charge les rescapés et les familles de victimes.

Enquêteplus

5 Commentaires

  1. monsieur Fall,c’est bien vous qui utiisez cet accident pour discrediter des gens de bonne volonté et essayez de faire la publicité à Idriss seck de maniére honteuse et maladroite.. en tant que maire votre r^le est d’aider les sinitrés et non de polemiquer.

  2. depuis le début de cette affaire on entend toujours ce conard de Mr Fall parler sur les autres mais il ne nous a pas encore dit ce qu’il a fait pour les sinistrés, ferme ta gueule et va travailler

  3. L’incendie meurtrier qui a ravagé dimanche 3 mars une daara de la rue 6 X 19 à la Médina, provoquant dans des conditions atroces la mort de 9 enfants, a plongé le Sénégal dans un profond émoi. Décrire l’enfer concentrationnaire dans lequel les victimes ont vécu c’est réveiller les vieux cauchemars des cycliques qui … C’est … les âmes sensibles qui se sont inclinées sur les lieux du sinistre pour présenter leurs condoléances aux familles attristées. Du côté des hommes politiques, le silence était lourd à porter dans leur conscience, qu’ils ont tous défilé eux aussi sur les lieux du drame. Ne pas aller équivaudrait à un assentiment complice face à cette épreuve douloureuse. Par delà l’avalanche des réactions, laissons dans l’oubli la disparation tragique, pour débusquer les conduites contrastées qui à la surprise général ont versé dans, l’immoralisme, persécutant plus d’uns. Rappeler dans le détail certains comportements vécus, par parfois même comiques, n’apporterait rien … sinon démontrerait la minceur du 5e adjoint de la Médina, Bamba Fall qui s’est singularisé des politiques.

    Faut-il l’accuser de falsification de la vérité, en se projetant dans un abominable tissu de mensonges qui déshonore tous les médinois unis dans la douleur. Nul … ne peut ranimer ces visages meurtris qui ne sont pas prêts d’oublier l’incendie du 3 décembre. Mieux valait qu’une solidarité hautement respectable existât surtout celle provenant de la Fondation Servir le Sénégal. Aujourd’hui, la question qui surgit avec force est de savoir : Demain, pour quelle morale devant une autre catastrophe ? C’est donc là une hypocrisie extraordinaire manifestée par Bamba Fall de faire croire aux gens que la Fondation de Mme la Première Dame n’a laissé que des biscuits et des bonbons et qu’ils ont tout emporté avec eux. La disharmonie politique dans laquelle s’est prêté Bamba Fall, par ses affabulations en pointant du doigt Mme Sall est absurde, sans fondement. La fondation de la première dame du Sénégal ne peut servir de desseins politiques dans l’attribution de l’aide aux sinistrés de l’incendie dans ce quartier. Monsieur le maire, il faut donc informer vrai et non de se livrer dans un show politique qui t’expose aux crachats des médinois.
    G.T.

  4. Commune de la Médina/Dakar

    Une décentralisation piétinée

    Que peu vent avoir en commun des habitants du périmètre d’une même localité ? Beaucoup de convergences. Mais la plus essentielle et liée directement à la démocratie locale, et qui valorise les liens de proximité, c’est bien la commune. Maillon de base de l’organisation territoriale, constituant elle-même ce cadre institutionnel tant rêvé les populations, la commune concoure avec l’Etat au développement économique, social, sanitaire, culturel, ainsi qu’à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie. A cet égard, elle est, sans contestation possible, un facteur déterminant pour la cohésion sociale et la vie démocratique de notre pays. D’où l’émergence, aujourd’hui et demain, de principes sacro-saints ne devant plus reposant sur la soumission à une personne ou à une équipe, mais sur le service d’une entité abstraite censée incarner le bien des citoyens.

    Partant de ce constat, il apparaît que les magistrats municipaux, dans l’exercice de leurs responsabilités et charges non négligeables, surtout face à un contexte caractérisé par un besoin exacerbé de services qu’on s’épuiserait à énumérer ici, se présentent aujourd’hui comme des acteurs centraux, des pivots essentiels, devant ce paradigme baptisé décentralisation. Une situation de fait qui commande à nos élus de mettre leurs compétences au service de la cité. Ce faisant, ils doivent incarner le symbole fort d’une démocratie de proximité efficace et compétente. Seulement, il faut le dire et le souligner en rouge, qu’on découvre, ici comme certainement ailleurs, de bons élus relativement rares, étouffés par les mauvais qui font légion. Ces idées que nous rappelons ici doivent être bien appréhendées aujourd’hui afin que nos représentants élus ne s’accaparent plus de ces institutions ou d’en avoir une conception féodale. Nos populations ne doivent plus ressentir de vertiges devant les atermoiements institutionnels, les maladresses écœurantes et l’incongruité apparente que revêtent souvent certaines déviations souvent constatés et jamais soupçonnés dans nos communes : absence d’équité et d’éthique, discrimination entre les ayant droits et un traitement inégalitaire dans la redistribution des richesses à partir de considérations serviles d’appartenance politique. La dynamique de la décentralisation ne saurait relever d’intérêts particuliers non plus se fonder sur des ambitions personnelles mais plutôt avec les desseins de la communauté.

    A l’évidence, il ressort de ces questions de fond que le droit à l’information devrait être perçu comme un moyen d’assurer la mise en œuvre d’une démocratie administrative, instrument de contrôle des administrés sur les services. Les magistrats municipaux sont tenus d’apporter à leurs administrés des éclairages sur les formulations des objectifs stratégiques, l’identification des priorités, sur également les financements et l’exécution des projets pour lesquels un dessein d’ensemble ne peut trouver qu’une adhésion populaire.

    Gallo Thiam

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