INITIATION AU TIR AU CAMP DES MAMELLES Les journalistes atteignent leur cible dans la douleur

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Le rôle du journaliste n’est pas aller sur le terrain et recueillir des informations. Ce n’est pas seulement parler et écrire que ces spécialistes de la communication savent faire. En plus de cela, ils savent manier les armes. C’est en substance ce qu’on peut retenir de la formation initiée par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) à l’intention de 9 journalistes de Dakar.

En effet, cet atelier axé sur une formation théorique des questions ayant trait à l’Armée et à une manœuvre militaire, restera gravé à jamais dans les mémoires des formés. Et pour cause, c’est la première fois de leur vie, qu’ils viennent de toucher à une arme. Pourtant, l’instructeur le Sergent chef Diawara, chargé d’enseigner le cours sur l’Armement et l’instruction sur le tir, a très tôt levé les équivoques en commençant par une théorie.

Donc toutes les dispositions étaient prises pour que la scène de tir se déroule dans de bonnes conditions, mais c’était sans compter avec la frilosité des confrères. Cependant, après quelques essais, les formés qui dans leur écrasante majorité, ont réussi à loger la balle réelle dans la cible, commençaient à pousser un ouf de soulagement. Cette prouesse inattendue a agréablement pris de court le Sergent chef Diawara, Selon lui, « les journalistes ont appris les mesures de sécurité et l’ont appliquées avant, pendant et après la séance de tir, je ne peux que me réjouir ».

C‘est dans ce sillage que le Directeur de stage, le Commandant Saliou Ngom déclare que c’est une fierté pour lui. « Je pensais que les journalistes allaient toucher la cible au plus qu’une seule fois ». Mais au finish, sur les huit cartouches disponibles par journalistes, « plus de la moitié sont parvenu à avoir six à sept impacts », a laissé entendre le directeur de stage.

Cet avis du commandant est partagé par le stagiaire Serigne Boye de la Rdv. « C’est une bonne initiative, je n’ai jamais touché une arme, donc cette formation nous a permis en tant que civil de savoir comment manier une arme à feu ». Et de poursuivre : « aujourd’hui la considération que j’avais des militaires s’est multipliée par ce que je sais qu’ils sont entrain d’abattre un travail considérable pour assurer notre sécurité et celle de nos biens ».

Marchant sur la même cadence, Abdou Mbodj, journaliste au quotidien, l’Office, approuve. « C’est vrai que j’avais de la trouille en entendant le bruit des Pistolets automatiques (P.A). Au fond de moi je formulais des versets de Coran pour que je puisse retourner entier à ma famille sain et sauf ».

Cette formation qui a débuté le lundi 25 a pris fin ce vendredi 29 juillet par une cérémonie de remise de diplômes aux journalistes qui ont répondu à l’appel, sous le commandement d’un encadrement de choc composé des Sergents Yaya Sow et Mamadou Balla Bèye, du Caporal chef Dominque Mendy, des Caporaux Adama Ardo Ndiaye et Fatou Mansaly.
sudonline.sn

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