Au total, 22 996 têtes de bétail ont été décimées lors des intempéries de la semaine dernière a indiqué, jeudi à Bokki Dior, dans la commune de Ribot Escale, département de Koungheul (Kaffrine), le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le président de la République qui a convoqué les résultats du recensement provisoire du cheptel sinistré a précisé que « ce nombre ne concerne que les départements de Linguère, Louga, Matam, Ranérou, Kanel, Podor, Malém Hodar, Koungheul, Kaffrine et Koumpentoum ».
Venu constater de visu les dégâts causés par les intempéries, Macky Sall était accompagné entre autres par les ministres en charge de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye et du Renouveau urbain, Diène Farba Sarr et des autorités administratives, politiques et coutumières de la région de Kaffrine.
« Les populations rurales de certaines localités notamment celles de Kaffrine, Louga, Tambacounda et Matam ont perdu un nombre important de sujets parmi leur cheptel », a-t-il déploré.
Qui a souligné que « ce dommage a particulièrement atteint les petits ruminants qui n’ont pas pu résister à la très forte baisse de températures enregistrée à la tombée tombée des premières pluies ».
« Cette situation marquée par une forte mortalité des femelles et des jeunes mâles qui sont des sujets fragiles a été aggravée par un déficit fourrager à l’approche de l’hivernage », a fait observer Macky Sall.
C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « j’ai tenu à venir personnellement sur le terrain pour exprimer aux vaillants éleveurs, au nom de la nation toute entière et à mon nom personnel, notre solidarité face à cette calamité naturelle et imprévisible ».
« Le bien-être des populations rurales notamment les éleveurs est et demeure l’objet de nos plus vives sollicitudes », a dit le chef de l’Etat qui a fait noter que « le gouvernement a pris la pleine mesure des circonstances graves engendrées par ce désastre ».
Le président de la République a rappelé pour le saluer que « dès le dimanche 1 e juillet, le ministre de l’Elevage et de la Production animale a mobilisé ses services pour faire le point sur les pertes d’animaux enregistrées ».
Cela, a indiqué le chef de l’Etat, en rapport avec des représentants des organisations professionnelles des éleveurs, des députés, des membres du Haut conseil des collectivités territoriales, ceux du Conseil économique social et environnemental, des autorités administratives et territoriales.
Maintenant, « il faut prendre correctement en charge les cadavres d’animaux pour éviter les risques sanitaires et certaines nuisances, renforcer la sensibilisation des populations, amener les acteurs à souscrire une police d’assurance dédiée au système d’élevage extensif », a fait remarquer le chef de l’Etat.
Qui a invité les commerçants à vendre l’aliment de bétail « au prix souhaité et réel ».
Aps