Interdiction de la manif du PDS – Les droits-de-l’hommistes taclent le gouverneur

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XALIMA NEWS – Le gouverneur de Ndakaaru au banc des accusés. Cinq organisations de défense des droits de l’Homme condamnent sa décision d’interdire les manifestations publiques du 10 novembre au 5 décembre 2014. La Ligue sunugaalienne des droits Humains (Lsdh), Amnesty International/Sunugaal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Article 19/Afrique de l’Ouest et la Sidh ont dénoncé, hier, «de la façon la plus ferme», la mesure et invité les autorités sunugaaliennes «à garantir les libertés individuelles et collectives garanties par la Constitution du (Sunugaal) et les conventions internationales ratifiées ». Ces organisations rappellent qu’«il incombe à l’autorité administrative compétente de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre».

Seulement, elles pensent que la même autorité ne doit pas moins «concilier l’exercice de ce pouvoir avec le respect de la liberté de réunion et de manifestation consacrée et garantie par la Constitution». Ces droits-de-l’hommistes soulignent aussi que «ce principe sacro-saint en démocratie et au coeur de l’Etat de droit a été rappelé par la Cour suprême du (Sunugaal) dans un arrêt rendu le 13 octobre 2011 dans le contexte du Fesman dans l’affaire Alioune Tine contre Etat du (Sunugal). Selon Fatou Jagne de Article19, Me Assane Dioma Ndiaye de la Lsdh, Aboubacry Mbodj de la Raddho, Seydi Gassama de Ai/Sn et Me Ousseynou Faye de la Sidh, «le sommet de la Francophonie inscrit dans l’agenda de la République depuis plus d’un an ne saurait constituer un événement imprévisible de nature à justifier le gel des libertés fondamentales sus visées».

Le Populaire

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