Italie : La police italienne parle d’une mafia sénégalaise démantelée à Gênes

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On a connu la mafia italienne, la Pieuvre, notamment celles napolitaine et Sicilienne : de la Camorra, en passant par la Cosa Nostra, la Stidda, la Sacra Corona Unita y compris les petits groupes, les diverses organisations criminelles ont fini par miner la société italienne. Aujourd’hui, on parle de l’existence d’une mafia sénégalaise dans la Ligurie notamment à Gênes. Celle-ci vient d’ailleurs d’être démantelée, la semaine dernière, par les forces de police.
La mafia, c’est une organisation criminelle dont les activités sont exercées par des clans familiaux. A Gênes, les autorités italiennes et sa police parlent de l’existence d’une mafia sénégalaise bien huilée qui, depuis plusieurs années, fait des ravages sur l’ensemble du territoire de la Ligurie. Après plusieurs filatures de ses membres, cette dite mafia vient de connaitre un coup dur la semaine dernière. En effet, la police italienne de la province de Gênes vient de la démanteler dans le quartier glauque de “Via di Pré”. Si cela a été possible, c’est grâce à la collaboration active et efficace des habitants qui subissent, jour et nuit, les agissements de cette mafia organisée autour du trafic de drogue et de la contrefaçon de produits de luxe. Ceci porte bien évidemment un lourd préjudice à l’économie italienne.

Le mardi dernier, l’arrestation de deux jeunes “modou modou” a permis de remonter la chaîne. La descente effectuée dans une maison, un dortoir logeant une dizaine de personnes a semé la panique chez les occupants qui ont été surpris par l’arrivée des forces de police. Les agents ont procédé à la saisie de machines à coudre et divers matériels destinés à la conception de produits ( habits ) contrefaits. Dans leur fouille intrépide, ils ont découvert des faux habits de marque, en plus d’environs 2000 étiquettes , des rivets, des boutons etc..

Même s’ils n’ont pas découvert de stupéfiants lors de cette descente, la police soutient que « La Piovra » ou la pieuvre sénégalaise est aussi aguerrie dans le trafic de la drogue avec ses réseaux tentaculaires. D’ailleurs, plus d’une dizaine de caïds croupissent actuellement en taule. Interrogé, un “modou modou” domicilié dans le centre historique de Gênes affirme : “ les italiens ont raison, ces sénégalais en font trop. Ils doivent travailler honnêtement et respecter les lois du pays” dit-il. Aux sénégalais, d’habitude, grands donneurs de leçon, sachez que “le mal n’est pas forcément chez l’autre”. Envoyé en prison, ce beau monde risque gros.
Bruna Baresi
Revelations-médias.com

3 Commentaires

  1. Beaucoup de nos compatriotes qui quittent le Sénégal pour un pays étranger, en Europe, en Afrique même, ou dans d’autres pays n’ont jamais à l’esprit qu’ils nous représentent à chaque instant dans leurs contacts avec les autres !
    Nous devrions plus mettre dans la tête de ces fils du pays qui vivent là-bas et ailleurs, que la recherche effrénée d’argent ne doit pas être la clé de voûte de leur existence sur cette terre et qu’ils doivent travailler honnêtement, dans le respect strict des lois du pays d’accueil. Il n’ y rien de pire que de donner une mauvaise image du peuple d’où on vient.
    Pour ces raisons, je commence déjà à avoir de grandes appréhensions dès l’annonce du Président Macky Sall de l’ouverture d’une ligne maritime Dakar Praia, la Capitale du Cap Vert, pour faciliter les déplacements des personnes et les échanges commerciaux entre les deux pays frères et voisins. J’ai peur que lorsque le nombre de Sénégalais vivant dans les différentes Iles du Cap vert aura doublé ou triplé, on assiste à des actes de racisme dont on ne soupçonne pas l’ampleur.
    C’est au Gouvernement du Sénégal de faire en sorte que les bons patriotes, ceux qui savent ce que veut dire représenter son peuple, soient favorisés pour aller vivre au Cap Vert pour éviter ce qu’on voit en Italie ces vingt dernières années.
    Quand on sait que jusqu’aux années 70 à 80, il n’ y avait pas plus de 50 Sénégalais, dont la moitié était des étudiants à Brescia en Lombardie, et qu’en 2014, ils sont plus de 30.000 à 50.000 dans toute la Région la plus riche , pour des autochtones qui n’avaient qu’une vague « connaissance » des Africains, on imagine les problèmes quand ils ont affaire à des malfaiteurs de plus en plus audacieux!

  2. @ Sadaga

    Moi je vis en Suisse dans une petite ville de 26.000 habitants qui s’appellent Yverdon-Les-bains. Une ville tranquille et accueillante. Depuis quelques années maintenant le trafique de drogue est géré par des jeunes sénégalais venant d’autres pays européens comme l’Italie, l’Espagne ou les lois sont devenus très dur contre les trafiquants. Ces jeunes sont originaires pour la plus part de la ville de Louga. Ils sont entrain de causés des préjudices aux honnêtes citoyens sénégalais, africains en général qui gagnent leur vie honnêtement. Il suffit de marcher dans les rues de cette ville et les gens te confondent avec ces vulgaires dealers de drogues. Ils nous font vraiment honte. les lois Suisse en matière de trafique de drogue sont encore très laxistes donc ces gens en profitent pour faire leur sale bizness.
    Nombreux sont aujourd’hui nos compatriotes qui ne respectent pas les lois des pays d’accueil. Ils osent faire de sale bizness qu’ils n’oseraient jamais faire au Sénégal. Ce qui est triste en général, ils viennent tous de très bonne famille.
    Je connais très bien l’Italie surtout la ville de brescia car j’y ai vécu lontemps. dans les années 80, 90 et début 2000 le sénégalais était respecté en Italie car reconnu comme un grand travailleur et digne mais depuis l’arrivée de la nouvelle génération qui veut se faire coute coute beaucoup d’argent en se lançant dans le trafic de drogue ou type de trafique illégale que les choses se sont gâchées. C’est vraiment triste, honteux et révoltant tout ça

  3. Moussa, je suis très heureux que quelqu’un qui a vécu dans cette belle ville Italienne témoigne ici de la gentillesse des habitants de Brescia dans ces périodes dont nous faisons référence.
    Oui, comme vous dites, les habitants de cette ville était pleins de respect et même d’admiration pour les Sénégalais, tant leur comportement était digne de respect. Tout est question d’éducation, qu’on vive chez soi, dans son pays ou à 20.000 lieues !
    Comme disait ma défunte mère: « Nit Day Diomb, Fou mou Mana Nèk, Niou Koy Guis Walla Guis sougn Ko » ! Bon dimanche et bon courage !

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