Jammeh interdit à la Cour suprême de recevoir le serment de Barrow

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Jam­meh a interdit hier à la Cour suprême d’organiser la prestation de serment de Adama Barrow le 19 janvier.

A 6 jours de la fin de la transition, la Cedeao, qui semble mettre en réserve l’option militaire agitée comme une épée de Damoclès, conduit sa mission de dernière chance pour con­vaincre l’ex-capitaine à abandonner les rênes du pouvoir. Comme le lui a signifié le Peuple gambien le 1er décembre.  Ces propositions sont une aubaine pour Jam­meh  au ban des «grands hommes», un paria, qui cherche à manœuvrer pour s’ouvrir une porte de sortie, qui ne mène pas à la Cour pénale internationale (Cpi) ou devant une autre juridiction.  Jammeh, qui est aussi menaçant qu’une mouche sur la croupe d’un taureau, ne dilue pas sa détermination. Il a nommé un médiateur chargé d’aplanir les différends avec le camp de Adama Barrow, voté une loi d’amnistie qui couvre la période post-électorale. Ce n’est pas le dernier coup de Trafalgar de cet autocrate au crépuscule de sa vie… Il a pris hier une décision interdisant à la Cour suprême d’organiser la prestation de serment du Président élu. Il a aussi enjoint la Haute juridiction  à ne pas la recevoir si évidemment Adama Barrow arrivait à le faire dans d’autres circonstances.  Inquiétant !

Source : Le Quotidien

6 Commentaires

  1. Bon sang, c’est cette cour qui a les prérogatives constitutionnelles pour faire prêter serment à tout nouveau président élu ! Que faire alors, si cette cour dit ne pouvoir statuer avant telle date ? Soyons logiques, et allons jusqu’au bout de cette logique !

  2. Maïmoune a raison. N’en déplaise.
    On dirait que plus les choses avancent, plus la presse des 100 des va t en guerre de Macky patauge dans ses mensonges. Elle nous avait fait croire que la CEDEAO ou l’UA, ou quoi encore, devait commencer à bombarder la Gambie à une date donnée. Puis elle nous a chanté des éxiles, en Guinée, Nigéria, Maroc. Elle nous a abreuvé de phrases de tels généraux, de tel contrée de l’Afrique, qui auraient dit: « Jammeh gare à toi, tes jours sont comptés ». Et puis, on nous a abreuvé d’un Barrow qui n’aimerait pas que Yaya s’éxile, lui qui le menaçait de CPI. La vérté est que l’affaire ne devait pas être une affaire de bomber le torse, comme les légionnaires en ont habitué leurs fanatisés et leurs presses. C’est beaucoup trop subtile pour qu’on se permette de crier trop tôt sur les toits.
    Il faut terminer le processus électoral en Gambie. Ouattara avait été installé par l’ONU au milieu d’un processus électoral qui n’était pas terminé. Il ne faut pas que de pareilles bêtises deviennent une règle en Afrique. une institution inter étatique, qui veut avoir du crédit, devait être regardante sur ces choses là. On ne peut violer les règles d’une république, pour vouloir y installer un président qui se voudrait légitime. Ces choses qu’on néglige pour ne pas les prendre en compte ressurgiront dans le temps. Il y a longtemps que ces présidents africains devraient comprendre que la couverture médiatique ne peut pas tout effacer, toujours dans le temps.

    • @ Xeme : Qui ne se rappelle pas les manipulations de la presse Sénégalaise voulant faire croire que le Président Jammeh avait tellement des craintes pour sa vie et pour celle de sa femmes et de ses deux enfants que ces derniers avaient été exfiltrés aux états-unis d’Amérique ? Quant au Maroc, il ferait mieux d’accorder l’auto-détermination au peuple Sahraoui dont nos pauvres journalistes ne connaissent que dalle !

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