Jean-Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal : « S’ouvrir à d’autres puissances économiques ne peut inquiéter la France »

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Xalima News: Au cours d’une conférence publique sur la « Nouvelle diplomatie de la France en Afrique », à l’initiative du Groupe Sup De Co de Dakar, l’ambassadeur de la France au Sénégal a fait savoir que l’ouverture du Sénégal à d’autres puissances économiques ne s’aurait inquiéter la France. Selon Jean-Félix Paganon, une telle ouverture est une bonne chose. « C’est vrai, la diplomatie africaine et la coopération de manière générale sont beaucoup étendues en ce moment. Il y a une ouverture évidente vers d’autres puissances (…), mais ce n’est pas parce qu’il y a plus de places pour les autres qu’il y aurait moins de place pour la France. Je trouve que cette ouverture est une bonne chose. Quand je vois de nouveaux partenaires africains débarquer. Je leur dis Bonne chance. Mais si nous faisons attention aux différents éléments de comparaison, nous verrons que la coopération avec Paris apporte quelque chose de différent. Cette ouverture à d’autres puissances économiques ne peut pas inquiéter outre mesure la France», a indiqué Jean-Félix Paganon.

5 Commentaires

  1. Après les Occidentaux, ce sont les Chinois qui vont méthodiquement s’emparer des économies de Afrique noire, parce que les Maghrébins ( Maroc, Tunisie et Algérie ont dit Niet à cette tentative d’envahissement des Chinois depuis plus de trente ans ! On croirait que les pays NEGRES d’Afrique sont les peuples les plus idiots qu’il est facile d’amadouer pôur lui prendre ses richesses et ses devises ! LE PREUVE !

    Scandale à Venise : le pavillon du Kenya n’affiche que… des Chinois
    Par Roxana Azimi
    Le Monde.fr Le 16.04.2015 à 11h34 • Mis à jour le 16.04.2015 à 12h24
    Série « China Loves Africa » de l’artiste kényan Michael Soi. Crédits : Michael Soi
    « C’est une insulte, un coup au ventre. » Sylvia N. Gichia, directrice de la résidence d’artistes Kuona Trust à Nairobi n’a pas de mots assez durs pour fustiger le pavillon kényan à la Biennale de Venise qui se tient du 9 mai 22 novembre.
    Au lieu de donner un aperçu de la vitalité artistique de la scène kényane, ce pavillon orchestré par l’Italienne Paola Poponi fait la part belle à… cinq artistes chinois. La partie kényane est réduite à la portion congrue : une cinéaste déconnectée de la scène locale et résidant en Suisse, Yvonne Apiyo Braendle-Amolo, et un Italien, Armando Tanzani, qui vit depuis une quarantaine d’années à Malindi, ville côtière au nord de Mombasa. Ce dernier le reconnaît à demi-mot sur le site de la radio américaine NPR : il fallait trouver de l’argent pour financer l’opération et les Chinois l’ont fourni.
    Liens artistiques inexistants entre la Chine et le Kenya
    Cette mascarade fait bondir les acteurs de la scène artistique kényane. « On nous prend vraiment pour des idiots », grince l’artiste Jimmy Ogonga. « C’est rageant alors qu’on travaille tous très dur avec très peu d’argent pour promouvoir une scène vibrante, enchérit Danda Jaroljymek, directrice de l’agence de conseil Circle art agency. On n’est plus dans la situation d’il y a vingt ans. Il y a un bon paquet d’artistes talentueux qui mériteraient d’être dans un pavillon à Venise. »
    L’histoire a un air de déjà-vu. En 2013, la même Paola Poponi avait orchestré un pavillon kényan où les artistes du cru étaient éclipsés au profit des Chinois. « A l’époque, nous avions fait du bruit, mais ça n’avait eu aucune répercussion, se souvient Sylvia N. Gichia. Cette fois-ci, on s’est dit qu’il fallait réagir plus fortement. » Depuis deux mois, l’affaire a échauffé les réseaux sociaux. Une pétition a même été lancée anonymement sur le site Change.org exhortant le gouvernement kényan à dénoncer la « représentation frauduleuse du Kenya à la 56e biennale de Venise ».
    Tous les acteurs culturels le répètent, les liens artistiques entre la Chine et le Kenya sont inexistants. « Aucun artiste chinois ne vit ici, poursuit Sylvia N. Gichia. La Chine prend le dessus sur le monde, mais elle ne doit pas coloniser notre secteur créatif. » Certes la galerie Roots Contemporary, qui défend de jeunes créateurs kényans, a organisé une exposition d’artistes chinois plutôt bien accueillie à Nairobi. « Ici, on n’aime pas les Chinois mais on ne les connaît pas non plus. Je proposais seulement aux Kényans de voir ce qui se passait dans le reste du monde », confie la directrice du lieu, Samantha Ripa di Meana.
    Pavillon de la discorde
    Une fois n’est pas coutume, la grogne de la communauté locale a porté ses fruits. Le ministère du sport, de la culture et des arts a publié le 14 avril un communiqué indiquant qu’il se désolidarisait du pseudo-pavillon kényan. « Mon bureau est en contact avec les départements du gouvernement pour comprendre ce qui s’est passé de manière répétée et éviter que cela ne se reproduise », écrit Hassan Wario Arero, secrétaire du cabinet.
    Une personne haut placée a pourtant bien dû valider le projet, puisque seule une demande officielle émanant d’un pays peut donner lieu à un pavillon. « On a reçu l’an dernier une lettre officielle de la part du ministère du sport et de la culture, confie-t-on à la Biennale de Venise. La Biennale a invité le Kenya après avoir reçu ce courrier. C’est le pays qui a nommé Paola Poponi. La Biennale n’interfère pas dans les aspects organisationnels de la participation et laisse le pays complètement autonome.
    Nous ne sommes pas responsables de ce qui s’est passé. »
    Pour l’heure, difficile de savoir si le pavillon de la discorde portera ou non la bannière du Kenya. Mais Hassan Wario Arero l’a promis à la communauté artistique kényane, il veillera à ce que le pays ait une représentation en bonne et due forme en 2017 à la Biennale de Venise. Pas si simple. « Je ne suis pas sûre qu’au ministère il y ait assez de connaissance de la scène pour organiser une représentation nationale comme le fait le Zimbabwe par exemple » estime l’artiste Miriam Syowia Kyambi. « Un pavillon coûte au moins entre 300 000 et 500 000 euros et l’argent public manque pour la culture », ajoute l’artiste Michael Soi.
    Le mécénat n’est pas encore inscrit dans les pratiques des entreprises privées locales. Samantha Ripa di Meana, elle, se veut optimiste : « Personne ici n’avait compris ce qu’était la Biennale de Venise. Sans cet incident, les artistes kényans ne se seraient probablement jamais réveillés ».

  2. C est toi qui idot de prendre un exemple pour en faire une regle generale. Les chinois n envoihiront etcoloniseront personne. Ils sont la pour faire du business et jusque la c est mieux que les autres. C est a nous africains d avoir le charactere de dire ce qu on veut et de regler un probleme comme les autorites kenyane l ont faits. Parfois aussi on ne fait rien pour nous faire respecter. Le savoir vivre est aussi tres important.

    • Qui dit que ce qui se passe au Kenya se passe ailleurs sur le continent ? Ce n’est qu’une alerte, compte tenu de la très mauvaise qualité de produits que les PME et PMI déversent sur beaucoup de pays d’Afrique noire, ce que les Maghrébins refusent depuis longtemps ! Si ces produits mal faits vous arrangent parce que votre budget vous limite à ça, je vous souhaite d’avoir de meilleurs revenus pour acquérir de meilleurs ! L’Afrique doit penser à fabriquer tous ces produits très basiques que des familles chinoises fabriques avec moins de 3000 dollars au départ !

  3. Voici des preuves qui démentent l’ambassadeur.

    tinyurl.com/q79njh9

    tinyurl.com/ntmr6el
    Nous y apprenons que la France a négocié et obtenu de la Chine qu’elle veuille bien implanter ses entreprises en France pour créer de l’emploi aux français et des rentrées d’argent pour le fisc français.Pour cela, la France est prête à céder un peu de ce qu’elle appelait sa souveraineté quand il lui restait un peu de fierté. 6 millions de mètres carrées du sol français céder à des chinois. Mais en contre partie, la Chine accepte de mettre sur les produits le tampon « Made in France ». Ce qui permettra par exemple de venir duper les sénégalais, d’une part en faisant un campagne contre la Chine qui répète partout que le chinois c’est de la mauvaise qualité tout en vendant des produits « français » qui sont de vrais chinois.
    Bien sûr que des travailleurs français qui seront concurrencés par les chinois ruent sur les brancards. Mais leur pays étant en difficulté sera même obligé d’accepter pire.
    Le Sénégal de Wade n’avait pas fait autre chose que d’aller traiter directement avec la Chine sans demander l’autorisation de la France. Et c’est ce que la France a combattu en Wade et c’est ce qui vaut le soutien de la France à Macky.

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