[Video] Plus vite, plus haut, plus Bolt… le Kényan David Rudisha réinvente le 800 m

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Usain Bolt a conservé son titre olympique du 200m jeudi soir à Londres. Il s’est imposé en 19 »32 devant ses compatriotes Yohan Blake et Warren Weir. Déception, côté français. Christophe Lemaitre n’est que sixième (20 »19).

 

Pour la terre entière, Usain Bolt est une légende depuis quatre ans. Le monde a halluciné avec les chronos extra-terrestres réalisés par le Jamaïcain aux Jeux de Pékin puis aux Mondiaux de Berlin (*). Mais l’intéressé l’a répété ces derniers jours à Londres : il sera vraiment une légende quand il aura conservé ses titres olympiques sur 100m et 200m. Faire un seul doublé, d’autres l’avaient fait avant lui… Depuis jeudi soir, selon ses propres termes, Usain Bolt est donc devenu une légende. Dans son jardin. Ce demi-tour de piste où il a débuté sa carrière. On a tendance à l’oublier mais la «Foudre» ne s’était vraiment mis à la ligne droite… qu’en 2008. Même si la menace de son compatriote Yohan Blake existait, après sa victoire aux sélections jamaïcaines, on se disait, non, pas possible. Pas une défaite sur 200m.

Usain Bolt est resté maître de son art jusqu’au bout.Usain Bolt a enclenché ses longues foulées dès les premiers mètres. Avalés, Warren Weir, le troisième Jamaïcain de la finale, et le Sud-Africain Anaso Jobodwana. Yohan Blake, lui, se débarrassait de Churandy Martina au sortir du virage. Mais Bolt était déjà devant. Le mano a mano pouvait commencer. Il y avait eux et les autres. «The Beast» a fondu sur son adversaire. Enfin essayé. Mais Usain Bolt est resté maître de son art jusqu’au bout. A l’arrivée 19 »32 (+ 0,4 m/s), la meilleure performance mondiale de l’année. Et Bolt a relevé son défi. Le plus grand, c’est lui. Comme sur 100m, Yohan Blake a pris l’argent (19 »44). Et, si on attendait un doublé pour la Jamaïque, c’est finalement un triplé qui a été obtenu avec le bronze pour le jeune Warren Weir, vingt-deux ans (19 »84). La relève, déjà.

La Jamaïque va faire la fête. La France pas du tout. Derrière Bolt et Blake, on espérait Christophe Lemaitre. Mais l’ancien champion du monde juniors de la spécialité n’a pas existé dans cette finale. Son couloir n°2 l’a désavantagé d’entrée. A l’arrivée, une pâle sixième place et un chrono tout aussi modeste (20 »19). Tout ça pour un centième de trop en demi-finales qui l’a seulement qualifié au temps et lui a ainsi offert une mauvaise position sur la piste jeudi soir. On appelle ça une claque. C’est la première de sa jeune carrière, un an après sa médaille de bronze, déjà sur 200m, aux Mondiaux de Daegu. Mais, comme on dit, pour gagner, il faut savoir perdre.  – Olivier PAQUEREAU, à Londres

(*) 9 »69 sur 100m et 19 »30 sur 200m à Pékin en 2008 ; 9 »58 et 19 »19 à Berlin en 2009.

LEQUIPE.FR

JO: le Kényan David Rudisha réinvente le 800 m

Sur les terres de Sebastian Coe, sans doute le meilleur coureur de 800 m de l’histoire, David Rudisha a réinventé la discipline en la faisant passer sous la barre de 1’41 » jeudi à Londres.

Champion olympique en 1’40″91, le Kényan de 23 ans aurait sans doute pu aller plus vite encore s’il n’avait relâché légèrement son effort, médaille d’or en poche, dans les tout derniers mètres de son double tour de piste.

Pour s’imposer devant le Botswanais Nijel Amos, crédité d’un brillant 1’41″73 et son compatriote Timothy Kitum (1’42″53), David Rudisha a couru comme les plus grands, en menant de bout en bout sans tenir compte de ses adversaires.

C’est ainsi qu’il bouclait le premier 400 m dans le temps explosif de 49″28 avant d’accentuer son avance pour tirer tous les finalistes vers le 800 m sans doute le plus rapide de l’histoire, puisque que le dernier, le Britannique Andrew Osagie, était tout de même crédité d’un excellent 1’43″77.

Le dernier coureur de 800 m à avoir battu le record du monde de la distance aux Jeux olympiques était Alberto Juantorena en 1976 aux Jeux de Montréal.

Rudisha détenait déjà le record du monde de la distance en 1’41″09 depuis le 22 août 2010. Il avait alors amélioré de deux centièmes la marque du Danois Wilson Kipketer, autre spécialiste des premiers tours tonitruants.

Président du comité d’organisation de ces Jeux de Londres, Sebastian Coe avait été le premier homme sous les 1’42 » en 1981, avec un temps de 1’41″73 qui est exactement celui réussi par le médaillé d’argent du soir.

4 Commentaires

    • Vous avez dit Dieu avec un grand D est unique. Nous avons dit dieu (du stade) avec un petit d. Donc y a pas de problème. Si on avit mis avec un grand D, vous pourriez regretter ce titre.

  1. DIEU est seul et unique , c’est lui le créateur ces cieux et la terre et les créatures . Tous ces sportifs qui sont aux jeux Olympique sont des êtres humains, des serviteurs , des créatures d’ALLAH. Petit d ou grand D , religieusement c’est la même chose , on ne doit pas utiliser le nom *Dieu* ou *dieu* dans ce titre.

  2. @XALIMA

    minisucule ou majuscule : « le dieu du stade » c’est Dieu. C’est le dieu des cieux de la terre et de ce qu’ils contiennent (donc les stades aussi).
    Ne singez pas les mécréants dans tout. Ayez votre propre langage qui coincide avec les convictions de vos lecteurs.

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